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Claude Leroy (Éditeur scientifique)
EAN : 9782070318995
432 pages
Gallimard (23/03/2006)
4.12/5   152 notes
Résumé :
Comme l'indique Claude Leroy avec une réjouissante exactitude dans son introduction aux Poésies complètes, "poète, Cendrars n'aimait pas le genre poète." Car il était de ceux qui vivent la poésie avant de l'écrire, de ceux qui ne se contentent pas d'un destin sur le papier. « Cendrars, précise Claude Leroy, a voulu être celui par qui la modernité arrive – comme un scandale permanent. C'est le profond aujourd'hui qu'il s'attache à célébrer dans son jaillissement, sa ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Cendrars c'est ma dope à moi..

.Cendrars c'est mon voyage, ma dose d'insolence salutaire, ma pincée d'humour, mon rail de chagrin, ma perf' de modernité éternelle..

J'y reviens toujours, il m'enchante, me fait rêver et rire. Il me bouleverse. Je le trouve d'une jeunesse étonnante, décapante, et en même temps sage comme un philosophe grec et vieux comme l'homme et le monde...

Je l'ai découvert en écoutant Serge Reggiani dire Pâques à New York - dont j'ai toujours l'enregistrement sur une bande probablement inaudible...

J'aime ce poème long et sombre. Je le connais presque par coeur.

C'est une descente aux enfers dans les cercles maudits des quartiers de New York, un soir de Pâques. Blaise, l'athée, y cherche une réponse divine à son angoisse. Mais, devant la misère des hommes, il éprouve durement le silence de Dieu . Fin de la nuit et de la seule crise mystique de son existence agnostique. Fin du poème.

Apollinaire, en entendant Cendrars lire "Pâques" dans l'atelier des Delaunay, a écrit ZONE...qui s'en inspire!

J'aime aussi la Prose du transsibérien.... autre merveille!

Un voyage et une incantation à toutes les aventures, du verbe et du corps, un poème-conversation entre Blaise le baroudeur et la petite Jehanne de France, pas pucelle pour un sou, celle-là, et même un peu putain, mais toute malheureuse d'être si loin de Montmartre..

Le poème a été mis en images et couleurs par la peintre Sonia Delaunay, dans une édition rare,que j'ai eu un jour l'insigne honneur de tenir entre mes mains et que j'ai eu le bonheur plus démocratique de revoir à l'exposition Delaunay: il se présentait sous la forme d'un dépliant "touristique"- peinture et texte se répondant en correspondances colorées... une forme ultra-moderne de communication simultanéiste!

Cendrars est plein de surprises, de chauds-froids étonnants: il prend comme une éponge les vibrations de son époque- peinture cubiste, art africain, musique de jazz, journal, publicité- et tout à coup, il vous cueille, au dépourvu, d' un uppercut, en plein coeur.

Emotion pure.

Un grand poète, qui a, brusquement, décidé d'arrêter la poésie, tout en continuant romans et nouvelles.

Sans doute parce que tout ce qu'il a écrit est poésie, même sans en porter le nom.

Sans doute parce que Cendrars EST la poésie. Tout bêtement.
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J'apprécie beaucoup Blaise Cendrars et je le repêche de temps à autre dans ma bibliothèque.
Pas la peine de chercher des règles strictes dans ses poèmes mais des mots que l'on met en musique dans les oreilles.
Pas d'emphase chez lui mais des réflexions concrètes sur les terres qu'il a traversées, les situations qu'il a vécues.
De temps en temps, une surprise, un petit mot qu'on a envie d'écrire d'une autre façon : mais non, il a voulu rattacher le petit mot à la suite qui se trouve deux lignes plus bas.
Aujourd'hui, j'ai relu "Tu m'as dit" et cela m'a permis un dérivatif de pensées bien agréable.
Pour terminer, avant de ranger le livre pour un petit temps seulement, je dirais que Blaise Cendrars nous offre des réflexions personnelles très spontanées sous forme de poésies.
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J'apprécie beaucoup ce recueil de Cendrars que j'emporte souvent en voyage avec moi. Particulièrement la prose du Transsiberien. Lorsqu'on le lit à voix haute, on a l'impression que ses mots sonnent comme le bruit des roues du train sur les rails. Il parvient à mêler le réel avec l'imaginaire et nous faire rencontrer tout un tas de personnages étonnants et vivre des situations tout aussi improbables. D'ailleurs, il ne dira jamais s'il l'a vraiment pris, ce train.
Je pourrais egalement citer sa traversée de l'Atlantique et son arrivée au Brésil.
J'aime cette poésie du mouvement.
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Lire Blaise Cendrars, c'est entrer dans un autre univers. Sa fiction ne ressemble à aucune d'autre. Sa poésie a fortement influencé Guillaume Apollinaire et a contribué à façonner le visage du modernisme. Mais c'est son détournement du détail biographique et de la notion même de littérature qui me fascine le plus. Si, comme moi, vous n'êtes pas fan d'autobiographie pointilleuse, alors Blaise Cendrars est le mémorialiste qu'il vous faut.

Blaise Cendrars - ou le fils d'Homère comme l'appelait John Dos Passos - est lui-même une étrange fiction : né à La Chaux-de-Fonds d'une mère écossaise et d'un père suisse, il affirme avoir quitté la maison à l'âge de 15 ans pour travailler en Russie pendant la révolution de 1905. Il était apiculteur, cinéaste, cuisinier, pianiste de cinéma, horloger et voyageur avec des gitans ivres. Il a passé la première guerre mondiale à combattre avec la légion étrangère française, où il a perdu son bras au combat, est devenu critique d'art, s'est lié d'amitié avec Picasso, a navigué sur les sept mers, pelleté du charbon en Chine, amassé et perdu d'énormes fortunes et avait sa propre colonne de potins dans un journal hollywoodien. Personne ne sait à quel point cela est réellement vrai – à l'exception de son bras abandonné sur le champ de bataille.

En fait, Blaise Cendrars n'est même pas son vrai nom. Son vrai nom est Frédéric Louis Sauser. Blaise Cendrars est une bâtardise de « braise » (braises) et de « cendres » (cendres) avec « ars » (art) ajouté pour faire bonne mesure. Blaise Cendrars danse sur les cendres de styles littéraires dépassés pour créer son propre art pionnier. le feu est une image répétée tout au long de son travail et c'est cette insouciance et ce rejet de tout ce qui l'a précédé qui est élémentaire à sa propre philosophie : être différent et forger le nouveau.

Son ouvrage (théoriquement) biographique le plus célèbre est la tétralogie des mémoires de guerre, composée L'Homme foudroyé en 1945, La main coupée (1946), Bourlinguer en 1948 et le Lotissement du ciel (1949). Ce ne sont pas des mémoires de guerre ordinaires, ce sont les plus étranges et les plus surréalistes des récits que j'aie jamais rencontrés. Près de 1000 pages traitent de sujets allant de l'étrange au surréaliste : proxénètes, gaspilleurs, vagabonds, gitans, acteurs, prostituées et voleurs y figurent en abondance. Peu m'importe si certaines (même beaucoup) d'entre elles ne sont pas vraies.
L'homme foudroyé m'a époustouflé quand je l'ai lu pour la première fois. C'est Blaise Cendrars à son meilleur, un assortiment d'artistes, de voleurs et de sergents en état de mort cérébrale qui incite le lecteur à croire à ce monde magique et horrifiant. C'est du journalisme gonzo* 30 ans avant Thompson et Wolfe, mais contrairement à la plupart des journalistes gonzo, Cendrars pourrait écrire une belle phrase qui met l'eau à la bouche. Nous ne nous soucions pas des faits quand nous le lisons. Toutes ces bêtises sont rejetées. Nous sommes hypnotisés.


Pour moi, les meilleurs mémorialistes sont ceux qui savent que toute biographie est une fiction. Cendrars évite les détails biographiques et transforme les faits et la fiction en un canular à la fois authentique et illusoire.

Qui a besoin de s'enliser dans des faits biographiques quand de tels écrivains détiennent les clés de notre imaginaire ?


Le journalisme gonzo, ou journalisme ultra-subjectif, est à la fois une méthode d'enquête et un style d'écriture journalistiques ne prétendant pas à l'objectivité, le journaliste étant un des protagonistes de son reportage et écrivant celui-ci à la première personne. le terme gonzo  aurait été employé pour la première fois en 1970 pour qualifier un article de Hunter S. Thompson, qui s'intégra à un groupe de Hells Angels, devint motard et adopta leur mode de vie pendant plusieurs mois, pour écrire un article).


J'aime Cendrars au point que j'ai appris la Petite prose par coeur, et ce n'est pas si facile, mais que c'est beau...


Lien : http://holophernes.over-blog..
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Dans les histoires de la littérature, on présente souvent Apollinaire comme le poète de la modernité, celui qui a dynamité les formes de la poésie et lui a donné un nouveau souffle. C'est vrai, il n'y a pas de doute là-dessus, même s'il se situe dans une longue tradition qui passe par Villon, Nerval, Baudelaire et Rimbaud. Ce qu'il ne faut pas oublier, c'est que dans cette grande aventure de la modernité, l'ami Guillaume n'était pas seul : au moins deux grands poètes l'ont accompagné : Max Jacob (1876-1944) et Blaise Cendrars.
Blaise Cendrars est né en 1887 à La-Chaux-de-Fonds (canton de Neuchâtel - Suisse). Vous ne connaissez pas La Chaux-de-Fonds ? C'est le lieu de naissance de plusieurs personnalités : les plus connues sont Cendrars (1887-1961) et Le Corbusier (1887-1965), mais on compte aussi les navigateurs Laurent et Yvon Bourgnon, les constructeurs automobiles Louis et Arthur Chevrolet, ou encore les dessinateurs Plonk et Replonk (si vous ne les connaissez pas, allez vite vous renseigner sur Internet et Youtube, vous ne le regretterez pas), et beaucoup d'autres personnes très estimables et très estimées.
Blaise Cendrars, de son vrai nom Frédéric Sauser, est un de ces types qui ne tiennent pas en place : à 17 ans sa première équipée le conduit en Mandchourie (c'est un peu plus loin que le coin de la rue) puis les Etats-Unis, l'Afrique noire, le Brésil… Puis vint la 1ere Guerre mondiale où il perdit un bras, fait qu'il relata entre autres dans « L'Homme foudroyé » et « La main coupée ». Il délaissa un peu la poésie pour le roman et les récits autobiographiques. Il meurt à Paris en 1961.
La poésie de Blaise Cendrars est empirique. Elle ne se rattache pas aux mouvements littéraires, ni aux écoles poétiques qui font florès à l'époque, elle découle immédiatement de sa vie aventureuse, de ses voyages, de ses passions multiples. le nouveau langage poétique, dont il est un des promoteurs (absence de ponctualité, liberté totale dans la rime ou le rythme, éclectisme de l'inspiration, prédominance de l'image) en fait un initiateur, un précurseur dont se souviendront les générations suivantes, à commencer par les surréalistes.
On pourrait croire que cette poésie du voyage le situe dans le sillage de Rimbaud, mais ce n'est pas le cas : les voyages de Rimbaud ne sont que des fugues (le grand voyage d'Abyssinie se situe hors de sa période poétique). Ceux de Cendrars sont une raison de vivre, un besoin impérieux. Et en même temps le terreau de son expression poétique.
Personnage complexe et attachant, Cendrars souffre un peu de cette réputation d'aventurier, qui minimise un peu son oeuvre de poète, de romancier, d'essayiste. Bien à tort, car cette oeuvre, extrêmement riche et novatrice a sa place parmi les grandes productions littéraires de l'époque. le présent recueil réunit la totalité des oeuvres poétiques de l'auteur incluant ses deux plus grands poèmes : « Les Pâques à New-York » et « Prose du Transsibérien et de la petite Jehanne de France » ainsi qu'une multitude de poèmes, relatifs aux escales dans ses voyages, ou encore inspirés par la guerre.

En 1913, il disait au sujet de la « Prose du Transsibérien » : « Toute vie n'est qu'un poème, un mouvement. Je ne suis qu'un mot, un verbe, une profondeur, dans le sens le plus sauvage, le plus mystique, le plus vivant ».
C'est plus qu'une citation, c'est un auto-portrait.
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Toute vie n'est qu'un poème, un mouvement. Je ne suis qu'un mot, un verbe, une profondeur, dans le sens le plus sauvage, le plus mystique, le plus vivant.

(p.23)
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Seigneur, je suis dans le quartier des bons voleurs,
Des vagabonds, des va-nu-pieds, des recéleurs.
Je pense aux deux larrons qui étaient avec vous à la Potence,
Je sais que vous daignez sourire à leur malchance.

Seigneur, l’un voudrait une corde avec un noeud au bout,
Mais ça n’est pas gratis, la corde, ça coûte vingt sous.
Il raisonnait comme un philosophe, ce vieux bandit.
Je lui ai donné de l’opium pour qu’il aille plus vite en paradis.

Je pense aussi aux musiciens des rues,
Au violoniste aveugle, au manchot qui tourne l’orgue de Barbarie,
A la chanteuse au chapeau de paille avec des roses de papier ;
Je sais que ce sont eux qui chantent durant l’éternité.
Seigneur, faites-leur l’aumône, autre que de la lueur des becs de gaz,
Seigneur, faites-leur l’aumône de gros sous ici-bas.

Seigneur, quand vous mourûtes, le rideau se fendit,
Ce qu’on vit derrière, personne ne l’a dit.
La rue est dans la nuit comme une déchirure
Pleine d’or et de sang, de feu et d’épluchures.
Ceux que vous avez chassé du temple avec votre fouet,
Flagellent les passants d’une poignée de méfaits.
L’Etoile qui disparut alors du tabernacle,
Brûle sur les murs dans la lumière crue des spectacles.
Seigneur, la Banque illuminée est comme un coffre-fort,
Où s’est coagulé le Sang de votre mort.

Les rues se font désertes et deviennent plus noires.
Je chancelle comme un homme ivre sur les trottoirs.
J’ai peur des grands pans d’ombre que les maisons projettent.
j’ai peur. Quelqu’un me suit. Je n’ose tourner la tête.
Un pas clopin-clopant saute de plus en plus près.
J’ai peur. J’ai le vertige. Et je m’arrête exprès.
Un effroyable drôle m’a jeté un regard
Aigu, puis a passé, mauvais comme un poignard.
Seigneur, rien n’a changé depuis que vous n’êtes plus Roi.
Le mal s'est fait une béquille de votre croix.



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Tu m'as dit

Tu m'as dit si tu m'écris
Ne tape pas tout à la machine
Ajoute une ligne de ta main
Un mot un rien oh pas grand chose
Oui oui oui oui oui oui oui oui

Ma Remington est belle pourtant
Je l'aime beaucoup et travaille bien
Mon écriture est nette et claire
On voit très bien que c'est moi qui l'ai tapée

Il y a des blancs que je suis seul à savoir faire
Vois donc l'oeil qu'à ma page
Pourtant, pour te faire plaisir j'ajoute à
l'encre
Deux trois mots
Et une grosse tache d'encre
Pour que tu ne puisses pas les lire.

Blaise Cendrars
Du monde entier au cœur du monde
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À BÂBORD

Le port
Pas un bruit de machine pas un sifflet pas une sirène
Rien ne bouge on ne voit pas un homme
Aucune fumée monte aucun panache de vapeur
Insolation de tout un port
Il n'y a que le soleil cruel et la chaleur qui tombe du ciel
et qui monte de l'eau la chaleur éblouissante
Rien ne bouge
Pourtant il y a là une ville de l'activité une industrie
Vingt-cinq cargos appartenant à dix nations sont à quai
et chargent du café
Deux cents grues travaillent silencieusement
( À la lorgnette on distingue les sacs de café qui voyagent
sur les trottoirs-roulants et les monte-charge continus
La ville est cachée derrière les hangars plats et les grands
dépôts rectilignes en tôle ondulée )
Rien ne bouge
Nous attendons des heures
Personne ne vient
Aucune barque ne se détache de la rive
Notre paquebot a l'air de se fondre minute par minute et de couler lentement dans la chaleur épaisse de se gondoler et de couler à pic

Feuilles de route, 1924
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Prose du Transsibérien et de la petite Jehanne de France
(Début)

En ce temps-là j'étais en mon adolescence
J'avais à peine seize ans et je ne me souvenais déjà plus de mon enfance
J’étais à 16.000 lieues du lieu de ma naissance
J'étais à Moscou, dans la ville des mille et trois clochers et des sept gares
Et je n'avais pas assez des sept gares et des mille et trois tours
Car mon adolescence était si ardente et si folle
Que mon cœur, tour à tour, brûlait comme le temple d'Éphèse ou comme la Place Rouge de
Moscou
Quand le soleil se couche.
Et mes yeux éclairaient des voies anciennes.
Et j'étais déjà si mauvais poète
Que je ne savais pas aller jusqu'au bout

Le Kremlin était comme un immense gâteau tartare
Croustillé d'or,
Avec les grandes amandes des cathédrales toutes blanches
Et l'or mielleux des cloches...
Un vieux moine me lisait la légende de Novgorode
J'avais soif
Et je déchiffrais des caractères cunéiformes
Puis, tout à coup, les pigeons du Saint-Esprit s'envolaient sur la place
Et mes mains s'envolaient aussi, avec des bruissements d'albatros
Et ceci, c'était les dernières réminiscences du dernier jour
Du tout dernier voyage
Et de la mer.

Pourtant, j'étais fort mauvais poète.
Je ne savais pas aller jusqu'au bout.
J'avais faim
Et tous les jours et toutes les femmes dans les cafés et tous les verres
J'aurais voulu les boire et les casser
Et toutes les vitrines et toutes les rues
Et toutes les maisons et toutes les vies
Et toutes les roues des fiacres qui tournaient en tourbillon sur les mauvais pavés
J'aurais voulu les plonger dans une fournaise de glaives
Et j'aurais voulu broyer tous les os
Et arracher toutes les langues
Et liquéfier tous ces grands corps étranges et nus sous les vêtements qui m'affolent...
Je pressentais la venue du grand Christ rouge de la révolution russe...
Et le soleil était une mauvaise plaie
Qui s'ouvrait comme un brasier.
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Bio de l'auteur : Pierre Corbucci est né en 1973. Après une enfance varoise, il étudie et enseigne l'histoire et la géographie avant de mettre sa plume au service de diverses agences de communication. Esprit curieux, mélomane avisé, voyageur alerte, il est toujours à l'affût de nouvelles histoires. Son goût marqué pour les littératures d'Amérique latine et le roman d'aventures lui donne envie d'explorer de nouveaux horizons littéraires. Fervent admirateur de Blaise Cendrars et de Gabriel García Márquez, il entraîne ses lecteurs aux confins de la jungle amazonienne à travers ce second roman.
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