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Critique de Kickou


J'ai lu Moravagine il y a longtemps, je viens de le relire « en diagonal » et j'ai compris pourquoi j'en gardais un souvenir aussi vivace (comme c'est le cas de tous les livres de Cendrars). J'ai lu aussi et surtout le, très intéressant, Pro Domo (expression latine que j'ignorais ; sorte de post-scriptum ou de postface) que j'ai trouvé dans le recueil de textes choisis de l'édition Quarto-Gallimard, intitulé : Partir (pléonasme chez Cendrars !). Quand j'écris : très intéressant, je suis en-dessous de l'émotion, de l'engouement que provoque ce texte. Son « travail » sur ce roman y est décrit « à la Cendrars », de façon hyper-dynamique, sa mémoire se mêle à sa poésie intuitive et fulgurante. Pourtant, Cendrars n'est pas un romancier, ou un poète, il n'est pas un journaliste ou un nouvelliste ; il est plus que cela, il est littéralement un Ecrivain, car il y a autant de poésie dans ses romans que de romanesque dans sa poésie et autant de témoignages dans ses nouvelles que de souvenirs dans ses fictions. Il me semble aussi qu'il est le premier (voire le seul) écrivain à suggérer, à sous-entendre à son lecteur : Fais le toi-même ! Écris ! Tout est écriture ! En 1917, de sa main gauche peut-être, il note : « C'est pourquoi tous les beaux livres se ressemblent. Ils sont tous autobiographiques. (...) il n'y a qu'un sujet littéraire : l'homme. (...) il n'y a qu'une littérature : celle de cet l'homme, de cet Autre, l'homme qui écrit. »./
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