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EAN : 9782811221812
384 pages
Milady (11/09/2019)
3.97/5   55 notes
Résumé :
Adapté au cinéma.

« Chère Libby, je me rends compte que ça fait deux longues années – bon sang ! – que tes enfants et toi vivez chez ta mère. Je t’écris pour savoir si tu veux que je vienne à ton secours. »

Depuis la mort de son mari, Libby vit chez sa mère, une femme autoritaire qui passe son temps à critiquer tout ce qui l’entoure. Quand elle reçoit la lettre de sa tante Jean, Libby entrevoit enfin une issue de secours : un bo... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Ne vous fiez pas à cette couverture gaie , ce qu'il y a à l'intérieur est beaucoup plus profond qu'elle ne le laisse entendre...
Et surtout n'a aucun rapport ! (jardinage ? !!! : il est question de dur labeur dans une ferme avec des chèvres ...).
Libby au bout de trois ans, n'a toujours pas fait le deuil de son mari. Pour des raisons financières, elle est retournée vivre chez sa mère , qui est tout sauf bienveillante. Limite passive /agressive, très tournée vers elle-même, cela ne réussit pas à Libby, qui se voit proposer , job et hébergement par sa tante, qui possède une ferme. Ni une, ni deux, la voilà partie à la campagne, avec ses deux enfants sous le bras . Elle devra apprendre à s'occuper d'un troupeau de chèvres, faire du fromage, vendre au marché ...
C'est vraiment une nouvelle vie qui commence , elle est aidée par O'Connor, ( le gérant), qui se cache sous une barbe et pleins de cheveux . ici, les gens sont solidaires , et très vite , grâce aux attentions de Jean (sa tante ), Libby sort, enfin , la tête de l'eau, et pourrait bien récupérer sa vie, à portée de main...
Pour une fois , le titre français très imagé , est très bien trouvé.
[En anglais : The lost husband / le mari perdu).
Et même si l'on se doute, que l'homme hirsute ne va pas rester un collégue de boulot très longtemps, l'histoire met du temps à s'installer, ainsi que l'amitié et la confiance. D'autres thématiques sont abordées, comme le harcèlement scolaire, la maternité, un secret de famille, la célébrité...
Et si en écrivant tout ça , je me rend compte que ça fait beaucoup , curieusement , sous la plume de Katherine Center, ce n'était pas "too much". Ça passait nickel...
Sobriété, aucune volonté de séduire. L'héroïne est en deuil et l'auteure va à l'essentiel, un jour après l'autre, une tache après l'autre. Libby survit , une seule chose compte à ses yeux : que ses enfants s'en sortent le mieux possible.
C'est l'histoire d'une reconstruction , mais pas que.
Et le tout est très , très agréable à lire.

Challenge Multi défis 2020
Challenge Plumes féminines
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Après avoir beaucoup apprécié « La Vie rêvée de Margaret », j'avais réellement hâte de découvrir la nouvelle publication de l'auteure ! Une fois encore, cette dernière met en scène des personnages cabossés par la vie qui ne demandent qu'à aller mieux, à se découvrir réellement et à trouver des personnes sur qui compte au quotidien. C'est le cas de Libby, mère de deux enfants (Abby et Théodore), qui a perdu son mari il y a trois ans. La jeune femme n'a pas encore surmonté l'étape du deuil et ne tient debout que grâce à ses bambins pour qui elle se dévoue corps et âme. Je reconnais avoir fait preuve d'empathie pour elle car, malgré ses peines, elle ne baisse pas les bras ! Pourtant, en début de roman, elle n'est pas très bien entourée… En effet, sa mère va se montrer particulièrement affreuse avec elle : elle va la dénigrer, la juger, ne pas l'encourager et passer son temps à critiquer tous ceux qui l'entourent, en particulier sa soeur, Jean, qu'elle insulte copieusement. Pourtant, c'est à cette « tante Jean » que Libby devra son salut, puisque celle-ci va lui proposer le gîte, le couvert et de l'argent pour l'aider à la ferme. Étant donné le climat médiocre dans lequel elle vit, l'héroïne n'hésite pas un seul instant et part pour la campagne. Exit les écrans ou les objets de haute technologue ! Comme on s'y attend, Libby va apprendre la valeur du travail manuel, les longues journées à s'occuper des animaux ou des cultures ainsi que le plaisir des choses simples. Mais elle va surtout découvrir Jean, un brin de femme avec du caractère, gentille, excentrique, écologique, ouverte, attentive et franche. C'est un personnage que j'ai appris à apprécier progressivement, notamment une fois que l'on arrive au dernier tiers du livre…

Sur le chemin de la résilience, la mère de famille va surtout croiser James O'Connor, le gérant de la ferme de sa tante. Ce dernier est une sorte de gros ours bourru, secret, patient, doué avec les enfants et avec le coeur sur la main. Son physique atypique d'homme barbu de la tête aux pieds, a directement interpellé l'héroïne qui va se rapprocher de lui petit à petit… Nul doute que vous ayez compris ce qu'il va suivre et c'est ce qui est dommage : hormis la révélation de Jean, cet ouvrage est cousu de fil blanc ! On s'attend à tout et on anticipe facilement certaines scènes… Certes, c'est un roman positif qui fait du bien cependant, j'ai largement préféré « La Vie rêvée de Margaret » que ce soit pour le personnage principal, la romance et, surtout, pour le développement psychologique ! En effet, j'ai eu l'impression que ce point était très peu creusé, ce qui m'a gênée. C'est à peine si l'on développe les tourments de Libby à propos de son mari… On va surtout se concentrer sur le présent : sur la situation de sa petite Abby à l'école, sur sa relation naissante avec O'Connor qui a lui-même ses démons et sur sa vie à la ferme. Je n'ai pas eu l'impression d'une réelle évolution. L'autre ouvrage de Katherine Center avait beaucoup axé le récit sur la psychologie de son héroïne, je pensais donc qu'il en serait de même ici ! Hélas, ce fut peu le cas… À cela, s'ajoute un sacré manque d'action ou de révélations. le rythme est très calme et les personnages assez bavards, ce qui m'a parfois ennuyée. Il faudra attendre environ 250 pages (sur 370 !) pour qu'il se passe enfin quelque chose à mes yeux !

En soit, le livre n’est pas mauvais. Je suis même certaine qu'il saura trouver son public ! Si vous cherchez un titre feel-good simple où vous avez besoin de ne pas vous creuser la tête, alors « La Vie à portée de Main » pourrait vous convenir. Mais, pour ma part, j'ai lu plusieurs titres appartenant à ce genre littéraire en septembre/octobre et ils étaient bien plus touchants ou développés que celui-ci. Ma déception vient également du fait que j'avais vraiment adoré la précédente publication de l'auteure. J'espérais sincèrement accrocher autant cette fois-ci… Tant pis ! Je remercie de nouveau les éditions Milady pour cet envoi.
Lien : https://lespagesquitournent...
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J'ai découvert cette auteure avec son précédent roman La vie rêvée de Margaret, un roman que j'ai beaucoup aimé. Elle aime nous présenter des personnages qui sont à un moment de leur vie, où les choses doivent changer, souvent après avoir vécu un moment difficile. Ce sont des lectures pleine d'espoir et de beaux sentiments qu'elle nous propose de découvrir à travers ses personnages.

Avec ce roman, j'ai eu un peu plus de difficultés à entrer dedans que le précédent, j'ai trouvé qu'il comportait beaucoup plus de longueurs. J'ai apprécié découvrir ses personnages et leur histoire mais le rythme du roman, tout en douceur, a manqué de quelque chose qui m'aurait plus transporté dans le récit. D'un abord très posé, Katherine Center nous présente ses personnages avec détails, de façon à ce que nous les connaissions bien, mais elle ne se contente pas d'un couple, non elle aime à nous faire connaitre tous ceux qui les environnent. C'est ainsi que nous faisons connaissance de ceux qui vont entourer Libby, sa mère de son ancienne vie et ceux dont elle va faire la connaissance dans son nouveau chez elle. de sa tante à son compagnon, en passant par cet homme barbu et chevelu en abondance qui travaille sur la ferme, tout comme d'autres personnages un peu loufoques, nous les appréhenderons tous.

C'est une nouvelle vie que s'offre à Libby, après avoir perdu son mari et plus encore, elle vivait chez sa mère avec ses enfants depuis deux ans mais la situation était quelque peu difficile et il lui fallait changer d'horizons. Une proposition de sa tante l'interpelle alors et elle ne réfléchit pas longtemps avant de l'accepter. La voilà en partance pour le Texas pour aller s'occuper de chèvres ! Un dépaysement total, une plongée dans un lieu isolé et coupé du monde moderne, le tout accompagnée de personnages un peu "à part". Elle n'a pas réfléchi à sa décision, et si par moments elle se sent perdue, cela lui fait du bien de se retrouver dans ce lieu où l'on pense différemment, et où les futilités de la société sont loin d'être présentes. Elle passera par différentes phases, concernant ces nouvelles habitudes, mais elle n'en tirera que du bon pour ses filles et elle.

J'ai été assez intriguée par le personnage de James O'Connor, il laisse entrevoir de lui tellement peu de choses. Il est bien présent aux débuts, puisqu'il travaille sur la ferme, mais il reste discret et peu bavard, un peu distant et méfiant aussi bien qu'il s'impose puisque c'est lui qui dirige la ferme. L'image que l'on se fait de lui est véhiculée par la façon dont Libby va le voir, d'un abord un peu étrange, à la manière d'un homme qui vit sans se préoccuper de lui, il est peu avenant au départ. Mais les moments qu'ils vont tous deux partagés, vont nous permettre d'en apprendre sur lui petit à petit mais toujours en maintenant cette distance. Une distance qui dérange par moments, car elle freine un peu l'évolution de leur histoire et il faudra du temps pour que cela se mette en route, j'aurai aimé que cela un peu plus poussé concernant ce point. Il reste tout du long, un personnage secondaire, tout étant focalisé sur Libby, bien que l'on découvre tous les personnages qui l'environnent.

Si au départ de ce récit, Libby était un peu perdue et pas forcément soutenue, du temps où elle était chez sa mère, nous découvrions alors la personnalité toute particulière de celle-ci, en partant et en s'installant chez Tante Jean, elle a vu ce que c'était que d'avoir autour d'elle des personnes attentionnées. Elle va faire la connaissance de quelques personnages qui détonnent un peu mais qui sont bons et loyaux, peut être parce qu'eux aussi, ont connu des moments difficiles, que nous appréhenderons au fil des pages qui se tournent. Au delà de ce renouveau, de ces nouvelles amitié et liens forts qui vont se créer, Libby découvrira plus encore sur elle et son histoire, des moments forts en émotions et qui permettront aussi de comprendre pourquoi sa mère et sa tante ne s'entendent plus du tout.

Ce roman, c'est ce moment précis dans une vie où tu prends une décision sur un coup de tête et que du jour au lendemain, tu changes tout ! et qu'en fin de compte, tu trouves ta voix, des personnes qui t'aimeront et te donneront l'occasion d'être de nouveau, alors que tu semblais être tout au fond du gouffre. Les messages d'espoir véhiculés ainsi que les liens forts qui unissent les personnages font la force de cette histoire, c'est beau et plaisant de voir que malgré des moments difficiles, tout n'est pas perdu et on a le droit d'être heureux de nouveau, différemment.

L'ensemble est assez prévisible, et les longueurs constatées à la lecture, ont freiné l'engouement que cette lecture aurait pu occasionner. le fait de rester loin de certains personnages, d'attendre trop longtemps pour que certaines choses se passent mais aussi le fait que nous sachions bien comment cela allait se finir, et ce sans rencontrer de grands moments entre le début et la fin, tout ça rend l'ensemble plus pauvre que le récit proposé dans son précédent roman. Je n'ai pas retrouvé l'entrain et l'enthousiasme ressentis à la lecture de la vie rêvée de Margaret, et c'est bien dommage.
Lien : http://www.livresavie.com/la..
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Quelle surprise ‼ Mais surtout, quelle incroyable découverte. C'est le genre de roman qui fait du bien quand tu es un peu triste et déprimée car, il est rempli de leçons de vies. Dans ce roman vous pouvez dire au revoir à toutes les paillettes qu'on peut voir un peu partout, mais plutôt bonjour à la vie en toute simplicité. Pas de télé, pas d'internet, seulement de l'espace et une grande maison abandonnée en haut d'une falaise avec des bières et des chamallows. La vie de Libby a été bousculée quand son mari Danny est décédé. C'est à Atwaker qu'elle y trouvera la paix et le plaisir de vivre. Elle apprendra à connaître Jean, qu'elle a presque jamais vu ni connu, ainsi que Sunshine, et cet ours mal léché qu'on appelle O'Connor. Une petite bande de personnes si différentes d'elle mais qui pourtant va tellement lui apporter au fils des mois. Tout au long de l'histoire chaque personnage va marquer Libby à sa manière et vont lui transmettre tout leur bon savoir et leur conseil. Ils vont tous créer un lien avec elle, et on va pouvoir les suivre tout au long et voir chaque relation évoluer. On apprend à les aimer et à les connaître, tous différents soit ils. L'histoire est profonde et elle est nous fait réfléchir sur comment nous pensons et voyons certaines choses. La plume de l'auteure est elle aussi travaillée et super fluide, ce qui rend l'histoire vraiment légère à lire.
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Libbye a perdu son mari, et avec lui sa maison, et ce qui faisait sa vie;
Après un passage (de duex ans..) chez sa mère avec qui elle vit une relation compliqué, libbye saute sur l'occasion lorsque sa tante lui propose un changement de vie radical : partir chez elle s'occuper d'un élevage de chèvre.

J'ai découvert l'auteure ave c son précédent roman : La vie rêvée de Margaret.
Si j'ai vraiment bcp aimé celui-ci, j'ai été un peu moins séduite par le deuxième.
On retrouve tout ce qui fait le succès des livres feel good : leçons de vie, positivité, histoire d'amour, difficultés, et résilience.
Mais dans ce livre là qqch m'a manqué. Les personnages m'ont moins séduites, et j'ai trouvé parfois qu'on allait un peu vers la facilité tout de même

Ceci étant, pour la amateurs du genre comme moi, ça reste une lecture tout à fait agréable, la petite morale du livre ne peut faire que du bien en ces temps agités, et puis qaund même y'a un élevage de chèvres... Moi j'adore les chèvres donc forcément ça fait gagner des points :p
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Mais bien sûr, c'est juste une question de perspective. Ce n'est pas que les parents sont grands, c'est que les enfants sont petits. Ce n'est pas que les parents sont puissants, c'est que les enfants sont impuissants.
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Déménager à la campagne avait provoqué une ouverture de toutes les manières possibles. C'était comme si je m'étais préparée à l'assaut de ma vie, mais, à présent, dans de petits moments inattendus, comme lorsqu'une brise balayait la cour de la ferme, j'éprouvais les pincements d'une émotion que je pourrais seulement décrire comme du bonheur.
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Elle alla à la fenêtre de la cuisine et du doigt me désigna quelque chose dehors. Je suivis son regard et vis l'homme le plus hirsute sur lequel j'aie jamais posé les yeux. Hirsute genre Muppet Show. Homme des cavernes. Bigfoot. Sa tête à fourrure semblait dominer le reste de son corps, et même son jean et ses bottes de travail paraissaient hirsutes. Quand il se retourna et que je vis son visage, ce n'était que du poil aussi. En dehors d'une paire d'yeux bleus et d'une bande verticale de nez, sa barbe avait colonisé sa figure.
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Je tenais le coup la journée en me concentrant sur les menus détails : les paniers-repas, les feuilles de permission, les listes de courses, les factures à payer. Avoir une vue d'ensemble ne m'intéressait pas. Je gardais la tête baissée et les yeux rivés uniquement sur ce qui se présentait devant moi. Tout le reste m'étourdissait. J'étais en vie, même si je n'appelais pas ça vivre.
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Mais les vrais amis sont durs à trouver. Et sans vrais amis, tu ne peux pas parler de vraies choses.
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