Je suis vraiment désolée de constater que je ne suis pas en harmonie avec le concert de louange concernant "
Indépendance".
Je me réjouissais pourtant vraiment de retrouver l'enquêteur Melchior qui m'avait régalé dans "
Terra Alta".
Las ... Je n'ai pas du tout été conquise par l'intrigue d'un pseudo chantage à la vidéo concernant la Maire de Barcelone. le personnage de Melchior apparaît bien palot à Barcelone, il n'a pas de grand rôle dans l'enquête mis à part la toute fin (que j'ai trouvée particulièrement bâclée - personnellement j'ai dû m'y reprendre à deux fois pour relire le passage où l'on apprend que les méchants sont punis).
Plus encore j'ai trouvé les propos concernant la situation politique catalane très bavards : en gros, je résume, droite comme gauche sont complices, ils font de la politique, usent et abusent de la communication, et sont foncièrement corrompus.
Le personnage sympathique de l'avocat, que j'avais aimé dans "
Terra Alta", joue les baby sitter pour la petite Cosette, et va disparaître subitement à la fin.
Et enfin, comme si cela ne suffisait pas, Melchior va démêler l'affaire qui est censée le tarauder depuis son enfance : connaître les circonstances dans lesquelles sa mère a été assassinée.
Mais on est très loin de " le Dahlia noir" de
James Ellroy, son lointain cousin, et l'intrigue est ici cousue de fil blanc.
Non, vraiment, je suis navrée Monsieur
Javier Cercas, mais je me suis profondément ennuyée à la lecture de "
Indépendance" - je recommande aux Babeliotes la lecture de "
Terra Alta" beaucoup plus enthousiasmante.