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Marielle Leroy (Traducteur)
EAN : 9782376650775
352 pages
Contre Allée (19/08/2022)
3.72/5   47 notes
Résumé :
Structurée par les 77 mouvements de la partie Fischer - Pomar, se trame au fil de cette confrontation une histoire à la forme originale offrant une réflexion quant à l’engagement personnel et, plus largement, sur la façon dont les deux joueurs ont été instrumentalisés par leurs gouvernements respectifs.
Aux portraits des deux joueurs d’échec s’ajoutent ceux de nombreux autres « pions » voués à une cause politique durant cette année de turbulence où, lors de l... >Voir plus
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En soixante-dix sept chapitres, qui renvoient aux soixante-dix sept mouvements d'une partie d'échecs ayant eu lieu, en 1962, entre Robert Fischer et Arturo Pomar, Paco Cerda nous décrit bien évidemment cette partie, mais dans le même temps de nombreux évènements ayant eu lieu en cette même année 1962, que ce soit du côté de la patrie de Fischer, les États-Unis, en pleine ébullition du Mouvement des Droits Civiques, notamment, ou de celle de Pomar, l'Espagne franquiste qui connaît aussi une certaine forme d'ébullition malgré la poigne de fer du Caudillo. Il nous présente aussi l'histoire des deux hommes qui se sont affrontés pendant plusieurs jours, l'un étant l'étoile montante, l'autre plutôt au début de son crépuscule.

Derrière cette partie d'échecs, l'histoire des joueurs qui l'ont faite, et L Histoire des évènements qui ont eu lieu en cette même année, il existe un point commun, point de convergence de ce roman historique particulièrement bien documenté : c'est le pion, celui que l'on sacrifie en premier lieu sur la table des échecs, celui dont l'on se sert pour mieux asseoir sa propagande à un instant T - Arturito, encore enfant, sera le prodige du franquisme, adulé, présenté à toutes les sauces ; Fischer, quant à lui, sera le conquérant des joueurs russes en pleine guerre froide - , celui dont l'on se débarrasse sans vergogne tout au long de l'Histoire parce qu'il dérange, le rebelle qui combat pour la liberté.

Et c'est par cette mise en scène de la figure du pion, qui nous tient en haleine, qui nous donne envie de poursuivre la découverte, et de la partie d'échecs, et de la vie de nos deux joueurs, et de l'année 1962, que l'on atteint véritablement, et brillamment, au genre romanesque, alors que toute information proposée par l'auteur n'est qu'Histoire, et réalité on ne peut plus factuelle.

Un roman somme toute bluffant, en ce qu'il n'est pas, dans son essence première, un roman. Bien contente de m'être laissé tenter.
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« Les pions sont l'âme des échecs »
François-André Danican Philidor
Digne d'un génie évident, « Le pion » est le piédestal de la littérature.
« Un pion n'est jamais qu'un pion. Confiné sur un échiquier et limité dans ses mouvements par sa condition grégaire, il intègre un camp, il sert un roi, il obéit à une main. »
Ainsi l'incipit immensément prometteur dévoile un récit « en majuscules de sept lettres Fischer ».
Paco Cerdà est le maître du jeu, par lui, tout advient. Il décèle le langage échiquier, pion, prisme politique. Il interroge les fascinantes personnalités qui ornent et honorent ce livre certifié dès l'aube-née à l'instar d'un grand classique. « Le pion » s'élève. Stratégies, et bien au-delà, la rémanence de l'instant, de ce qui fût et de ce qui résiste. Croire en la capacité hors norme de ce chef-d'oeuvre résolument grave dont l'enjeu mémoriel claque sur l'échiquier.
77 mouvements de la partie Fischer. Deux hommes, duel cornélien, en défi immuable. Arturo Pomar affronte Bobby Fischer et ce en 1962 à Stockholm. La passion spéculative, l'heure arrêtée au cadran de la fébrilité et de la réflexion vitale.
Arturo Pomar est espagnol. Depuis sa plus tendre enfance il est le sylphe des échiquiers. Bouc-émissaire d'un régime politique aux abois et totalitaire.
« La grande histoire de l'enfant prodige des échecs a commencé, mythe arthurien de l'après-guerre. »
Quant à Bobby Fischer, américain, « dans le jeu de Bobby quelque chose de plus herculéen et concret : l'instinct de survie, tout simplement. »
Les pions se déplacent dans l'orée d'une confrontation géopolitique, orgueilleuse, primordiale et intime. Ils sont observés, scrutés, pions soumis aux diktats, marionnettes désarticulées, formidablement altières et confondantes.
Un double-jeu (je) au fronton des gloires faussées, pions renversés. Formatés et aguerris, pions du régime franquiste, pion de la guerre froide. L'échiquier, la bataille des intelligences. L'antidote aux désillusions, l'arme égocentrique et immuable.
« Le pion » arborescence, entrelacs. Les fragments tels des avancées, braises brûlantes. Tous en polyphoniques soulèvements, toniques et prises en direct. Ils font trembler l'échiquier historique et remettent d'équerre la réalité. Communistes, Franquistes, militaires, membres de L'ETA, passante, mère, soldat, torturé..., microcosme implacable tiré au cordeau, dont les voix transpercent ce grand livre. Pions assignés à la clandestinité, l'exil, aux pièges tendus par les oppresseurs. Mécanismes implacables où l'homme est un pion, à la vie, à la mort. Indicible.
« Le général sourit. Il sait bien que malgré la théorie aucun pion ne se transformera en dame. »
Chacun, ici, à la puissance de son rôle attribué. La trame est une gageure, un renversement, comme la symbolique première de couverture honorée par Renaud Buénard.
« Réponse de Boris Spassky : Les échecs, c'est comme la vie. Réponse de Bobby Fischer : Les échecs, c'est la vie. »
Ce livre-monde n'est pas une étape. Sa beauté-écorce est un atout. Deux hommes et d'aucuns sur les murailles des règles du jeu, retournement, malice et intuition, survivance.
« Il n'y a que la vie qui nous apprenne à perdre, seule maîtresse à nous enseigner à temps là suprême valeur des parties nulles. Froides et inutiles ; mais placides et analgésiques. »
Que dire de plus respectueux, au plus proche de l'impalpable.
« Un don Quichotte, lance au poing, prêt à en découdre seul et sans aucune aide avec les moulins des échecs. »
Salutaire, indestructible, engagé, symbolique et souverain, le jeu, les batailles rangées et actions, un devoir et une urgence de lecture.
Ce livre est une ode aux résistances, un choc, tel de Florence ou Stendhalien tant sa beauté révèle un livre millénaire. Un témoignage au fronton des gloires nobles et des endurances. Lisez ce livre, offrez-le son pouvoir est immense.
Éditeur et journaliste Paco Cerdà après un premier roman « qui a donné voix aux délaissé-es de la diagonale du vide de la Laponie espagnole dans « Les Quichottes », « Le Pion » a reçu le prestigieux prix Càlamo du meilleur livre publié en Espagne en 2020. Voyez cette chance infinie d'une traduction d'orfèvre par Marielle Leroy. Publié par les majeures éditions La Contre Allée .


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Le Pion de Paco Cerda (La Contre-Allée, août 2022), premier roman d'un journaliste qui nous avait déjà captivés l'an dernier avec une enquête remarquable, Les Quichottes (editions La Contre-Allée), sur « l'Espagne du vide », se présente en 77 chapitres, comme autant de coups – et les vrais coups, si bien que l'on peut, lecteur, si l'on est amateur du grand jeu, se refaire le match !- dans la partie d'échecs qui opposa en 1962 l'espagnol « Arturito » - un diminutif hypocoristique à la mesure de l'amour que ses concitoyens lui portaient - Pomar à l'américain Bobby Fischer, comme une exploration de toutes les manières d' « être pions », bons petits soldats sur l'échiquier du monde, simple pièce de jeu ou chair à canon de guerres qui dépassent leurs acteurs, manipulés et trop souvent perdants...
Arturo Pomar, dont au début du roman, on évoque l'étonnant talent de joueur révélé dès l'enfance, est devenu au fil du temps « l'idole qui a conquis la sympathie de tous » et l'un des meilleurs porte-drapeaux du régime franquiste, grâce à son aura sur la scène internationale du jeu. Mais en face de lui, l'américain, qui n'en est pourtant encore qu'au début de sa carrière, est le plus redoutable des adversaires. Derrière la partie d'échecs, dans un monde où la guerre froide entre dans l'une de ses phases les plus dangereuses et violentes (cette même année 1962, quelques mois après cette partie, se déroulera la crise des Missiles à Cuba), ce sont d'autres conflits, plus politiques, plus meurtriers qui se jouent, d'autres pions que l'on avance, que l'on bouscule… Si l'on évoque les mouvements des « rois », les Franco, Kennedy ou Khrouchtchev, on parle ici, encore beaucoup plus, des obscurs de tous bords, militants de diverses obédiences de gauche ou soldats bornés, phalangistes ou révolutionnaires, américains noirs et pacifistes, indigènes luttant pour la reconnaissance, tous autant qu'ils sont les petites mains, les « pions » plus ou moins conscients du jeu de l'histoire, et chaque coup, chaque chapitre, chaque rencontre – avec Pedro Sanchez Martinez, Gary Powers, Clyde Bellecourt, James Meredith, pour ne citer qu'eux parmi la foule des « pion(ne)s »- est riche d'enseignement. Car, comme il est dit dès la première phrase, « un pion n'est jamais seulement un pion ». Un livre qui rappelle irrésistiblement le poème de Brecht « Questions que se pose un ouvrier qui lit », où le grand Bertold montrait toute l'importance des bras du petit peuple dans l'architecture des civilisations. Un livre passionnant pour que nous tous, les pions, apprenions, au-delà du plaisir de lecture à gagner la partie !
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Grand coup de coeur !

77 chapitres correspondants aux 77 mouvements de la partie d'échecs entre le jeune prodige espagnol Arturo Pomar et l'américain Bobby Fisher a Stockholm en 1962.
Sur fond de guerre froide, l'un est le pion du régime franquiste, l'autre celui des États Unis.
La partie est le fil rouge du roman. Mais qui sont tous les autres « Pions » de l'Histoire ?
Les destins brisés ? Les oubliés ? Les manipulés de l'histoire servant les intérêts d'autrui.
On découvre avec délectation la vie des deux joueurs au coeur de l'Histoire, l'espoir que leurs pays mets en eux, leurs intelligences, leurs caractères mais aussi la politique avec cet appel d'Henri Kissinger (conseiller de la Sécurité nationale du président des États-Unis) demandant à Bobby Fisher de battre les Russes !

L'auteur nous raconte parfaitement l'histoire de l'Espagne sous le régime de Franco et ses atrocités ainsi que la guerre froide, le KGB, la CIA…..mais c'est surtout le destin de ces inconnus et oubliés de l'histoire qui rend ce roman inoubliable et à qui l'auteur rend hommage !
De Poulidor à Maryline Monroe et le célèbre « Happy birthday, mister Président » mais aussi Julián Grimau, Gary Powers, James Meredith, Salvador Barluenga, les 7 pions de Mieres, Dolorès Medio……

J'ai tout adoré !
La forme, le fond, l'écriture, les histoires des différents « Pion » de l'Histoire, la vie de ces deux champions d'échecs…..
C'est passionnant ! Riche, documenté !
Un grand grand coup de ❤️
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Si vous êtes comme moi, c'est-à-dire si vous ne connaissez des échecs que les règles régissant le mouvement des différentes pièces, peut-être avez-vous une piètre image des pions, qui seraient les éléments les plus insignifiants, ou en tout cas les moins stratégiques du jeu. Les autres, les vrais amateurs, savent sans doute le rôle déterminant qu'ils peuvent jouer.

Ainsi, en 1962 à Stockholm, lorsque Bobby Fisher avance l'un de ses pions jusqu'à la dernière case de l'échiquier contraint-il Arturo Pomar à opérer un déplacement latéral de son roi qui décidera de la fin d'une partie demeurée historique.

Quel livre étonnant que celui de Paco Cerda ! Etonnant et ambitieux. Il est d'abord le portrait de deux joueurs hors du commun, l'un qui fut deuxième au championnat des Baléares à l'âge de 10 ans, l'autre qui mit fin en 1972 à vingt-cinq années d'hégémonie soviétique dans le monde des échecs, devenant ainsi une véritable icône américaine. Au-delà de la destinée tragique que tous deux connurent - l'un qui ne parvint jamais tout à fait à se détacher de la figure d'enfant prodige que son pays avait portée aux nues, l'autre qui termina sa vie reclus, proférant à chacune de ses apparitions des propos complotistes et antisémites - c'est aussi une évocation du contexte de la guerre froide à laquelle se livre l'auteur. Car, naturellement, la compétition sportive était - et reste sans doute encore - avant tout un terrain d'expression de la puissance des Etats. Dès lors, les champions qui s'affrontaient devenaient eux-mêmes les pions d'une partie qui dépassait le plateau de 64 cases… jusqu'à ce que ces pions eux-mêmes finissent par vouloir faire échec à ceux qui prétendaient les manipuler.

A un rythme rapide, l'auteur alterne les chapitres relatifs aux champions et à la technique de jeu avec des épisodes de l'histoire des Etats-Unis - entre ségrégation raciale et lutte anti-communiste - et de celle de l'Espagne aux prises avec la dictature franquiste, en jouant constamment sur la métaphore du jeu. le pion constitue ainsi l'élément clé du récit, qu'il s'agisse de celui que les joueurs poussent sur l'échiquier ou de tel individu pris dans l'Histoire. Tantôt, il est un petit rouage qui contribue à faire fonctionner le monde auquel il appartient, tantôt il est le grain de sable qui va venir gripper la machine. C'est brillant, étourdissant parfois, mais sacrément impressionnant et singulièrement jubilatoire ! Et, je vous rassure, nul n'est besoin d'être un expert des échecs pour apprécier ce livre. En revanche, je suis prête à parier qu'après la lecture de ce roman vous ne les regarderez plus jamais de la même manière !
Lien : https://delphine-olympe.blog..
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critiques presse (2)
LeMonde
09 septembre 2022
L’écrivain retrace le parcours d’un prodige espagnol des échecs, et à travers lui l’année 1962, acmé de la guerre froide. Joli coup.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Liberation
25 juillet 2022
C’est la chronique de ces deux vies qui, dans un monde où les hommes sont des pions manipulés par des forces et des États sanguinaires, aboutissent ici à la partie qui oppose les deux hommes : 77 chapitres, brefs, nets, denses, chacun titré, dans l’ordre, par l’un des 77 coups de la partie.
Lire la critique sur le site : Liberation
Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Le proverbe italien titille : A la fin de la partie, le roi et le pion retournent dans la même boîte. Une boîte fermée, sans compartiment de classe, où l'obscurité lugubre fait disparaître les prééminences et efface toute distinction. Pour qui ne possède qu'un socle, un cou et une tête, sans défense devant les assauts de la partie, les royales couronnes ne scintillent plus et la simple nudité n'effraie plus. La métaphore est belle. Omar Khayam, mathématicien perse du XIe siècle, l'a résumée dans ses "Rubayat" en quatre vers :
"Pour parler selon le vrai, pas de métaphores,
Nous sommes les pièces d'un jeu, le Ciel est le joueur; que joue le ciel;
Nous jouons un petit jeu sur l'échiquier de l'existence,
Puis, un par un, nous rentrons dans la boîte de la non-existence."
Ennemi des doctrines qui enferment et autres moutons de Panurge, Khayam laissa un message destiné aux rois et aux pions. Il s'adresse peut-être davantage à ces derniers, ceux qui ont toujours le regard fixé sur le huitième rang de la métamorphose ou l'esprit prisonnier de leur devoir de protection au roi. Ce libre-penseur accusé de nihilisme hédoniste dit que l'espérance mondaine dans laquelle les hommes mettent tout leur coeur se transforme en cendres ou, au contraire, porte ses fruits; mais bientôt, comme la neige sur la surface poussiéreuse du désert, après avoir brillé une heure ou deux , tout s'évanouit. La seule chose qui reste alors c'est l'obscurité lugubre de la caisse. Le noir, la poussière, le néant, la non-existence.
(pp.54-55)
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La Cour Suprême lui a donné raison et a obligé l’université à lui ouvrir ses portes aujourd’hui, 1er octobre 1962, et ainsi permettre qu’il devienne le premier noir à s’inscrire et étudier dans ce cadre enclavé du Sud, dans le bastion de la suprématie blanche ; le cœur de l’Amérique raciste, l’Amérique à la cagoule blanche et aux trois K.
Lundi. le pion noir, le plus noir de toute l’Amérique, avance sans peur. On le hue, on lui crache dessus, on lui jette des pierres. La foule, le bruit et la fureur. Mais lui, costume-cravate, mallette dans la main droite, un pas après l’autre, visage serein, ne se démonte pas. En réalité, il ne voit personne, il n’entend rien. Le silence, l’esprit vide. Aucune once de crainte,. Je n’ai pas peur, se dit-il, car je suis un noir du Mississippi, s’explique-t-il, et cette condition à elle seule signifie que je suis déjà mort. Et un homme mort n’a pas peur.
(Page 140)
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On tuait froidement, systématiquement. C’était l’idéologie gouvernementale : tuer, détruire l’esprit démocratique du peuple, écraser la tête à coups de culasse, le cœur de la classe ouvrière et des forces progressistes. Le général Franco s’imaginait qu’enveloppé dans ce bain de sang, il pouvait dormir tranquille. Mais il s’est trompé. Ni la prison ni la mort n’ont pu venir à bout de la lutte et de la résurgence d’un peuple.
(136)
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Le roulement de tambour retentit et le pion se met en mouvement. Il veut croire qu’il décide. Il croit décider ce qu’il croit. Le roulement de tambour transmet l’ordre, marque le rythme, impose la cadence. Les pions obéissent. La plupart du temps sans même voir le tambour ou le percussionniste. Il suffit d’entendre les coups pour ensuite les sentir, ces coups.
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Le héros ne profite jamais de sa victoire, car en règle générale, sauf à de rares exceptions, il meurt dans son effort. C’en est d’autres qui tirent l’usufruit de la victoire : les calculateurs, ces imperturbables lâches, restés à l’arrière, bien à l’abri.
(Page 15)
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