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Un oiseau qui a le vertige, ça n'annonce rien de bon. Est-ce que celui-ci ne serait-il pas de mauvais augure? Est-ce que l'Hôtel des Flots, centre de thalasso situé en pleine mer ne risque t-il pas d'être maudit si le volatile se pose sur le toit?

Alors qu'Emir Karlovic, tueur à gage missionné arrive sur l'îlot, ce dernier va se retrouver confronté à une situation inédite : un cadavre va être repêché alors même qu'il ne s'est pas servi de son 44 magnum ou de son colt Cobra. Commence alors une course contre la montre avec des enquêteurs de la côte pour éviter que de nouveaux résidents ne subissent le même sort. Emir Karlovic, ancien membre des services spéciaux va donc mener son investigation auprès de pensionnaires aussi atypiques qu'antipathiques.

François Cérésa nous propose ici un huit-clos qui dépoussière et remet au goût du jour un célèbre roman policier d'Agatha Christie. Dans cette version contemporaine l'intrigue est intéressante mais les personnages sont tellement caricaturaux qu'il est malheureusement difficile de s'attacher à eux.

En refermant cet ouvrage, je me suis fait la réflexion que si l'on me propose un séjour sur une île, j'y réfléchirais à deux fois avant d'accepter...

Je tiens à remercier Netgalley, les Editions l'Archipel et François Cérésa pour la découverte de cet ouvrage.
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Je remercie Mylène des éditions L'Archipel pour l'envoi, via net galley, de L'oiseau qui avait le vertige de François Cérésa.
Cette fois-ci je vous emmène sur un îlot en pleine mer, à moins d'un mille de la pointe du Grouin. Sur cet éperon rocheux, l'Hôtel des Flots, thalasso et spa pour clients haut de gamme.
Emir Karlovic, ancien des services spéciaux, y pose son sac pour un séjour d'une semaine. Dans ce sac, un arsenal : un 44 magnum et un colt Cobra.
Lors de son premier repas avec les pensionnaires, une employée de la résidence disparaît : la rousse et sulfureuse Jessica.
Parmi les suspects : toute une galerie de personnages haut en couleur.. et c'est peu dire !
Puis, Narcisse Blanc, discret employé d'agence immobilière disparaît à son tour.
À l'adjudante Chanal et au commandant Robès de s'amuser avec les figurines de ce Cluedo, confinés sur leur rocher par une soudaine pandémie.
Tout finira par un banquet bien arrosé…
L'oiseau qui avait le vertige est un roman dont le résumé me semblait fort tentant. Malheureusement je n'ai pas du tout aimé ma lecture.
Déjà, il y a trop de personnages et ceux-ci sont caricaturaux à l'extrême. J'apprécie l'humour mais ici c'est un peu (trop..) lourd. Je n'ai pas trouvé ça amusant du tout.
Je n'ai pas aimé la façon de parler de tout ce petit monde. Ce n'est pas crédible, là encore ils en font trop et c'est de nouveau très caricatural.
Je n'ai accroché avec aucun des personnages, j'ai vraiment eu l'impression de passé à coté de cet ouvrage. Quand à l'histoire, là encore.. tout ça pour ça.
Je suis navrée mais pour moi L'oiseau qui avait le vertige ne casse pas trois pattes à un canard.
Je n'en rajouterais pas, je pense que ce n'est pas nécessaire.
Ma note : seulement deux étoiles.
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Quelle horreur!!! C'est quoi cette M...... ?
Quelle surprise de trouver ce genre de livre publié aux éditions de l'Archipel c'est à ne rien n'y comprendre.
Un langage ordurier, un langage se voulant in mais qui est out! Mêlant le porno de bas étage à un racisme de haute volée, cet écrivain ne gagne pas ma considération ...
Même pas envie de vous en dire plus.
Une lecture merdique à oublier très vite ou tiens à jeter par-dessus bord au large de la pointe du Grouin, quoique à y réfléchir cela va polluer un si bel endroit....
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Ce roman se veut un pastiche d'un des plus célèbres romans d‘Agatha Christie et sans doute aussi de Céline vu les idées abjectes mises en avant. Je n'ai jamais lu cet auteur, justement pour cette raison, mais tout le monde s'accorde à dire que c'est un des plus grands écrivains du vingtième siècle.

Emir Karlovic, un tueur à gages qui doit abattre un ancien ministre arrive à l'hôtel des Flots, une thalasso de luxe réservée à une riche clientèle. L'établissement se trouve sur un îlot, le soir de son arrivée, on trouve le corps d'une des employées, la sulfureuse Jessica dans la mer. La police arrive alors que l'île est coupée du continent par la tempête. Il y a une dizaine de clients qui se trouvent pris dans un huis-clos.

Le résumé avait l'air alléchant, le roman l'est beaucoup moins. Les personnages sont totalement caricaturaux et ineptes. Ils échangent leurs idées, si on peut employer ce terme pour ce ramassis immonde mettant en avant les pires dérives de notre société : racisme, antisémitisme, islamophobie, homophobie, idéologies d'extrême droite et d'extrême gauche, sans oublier des actes sadiques, de la pornographie et le mépris envers les handicapés, bref un mélange qui donne la nausée. le style est haché, vulgaire et complètement en phase avec le contenu très relevé de ce chef d'oeuvre. Pour résumer, le degré zéro de la littérature. S'il s'agit d'humour noir, je suis passée complètement à côté, je me demande comment on peut publier un livre qui met à l'honneur des idées aussi nauséabondes à notre époque.

#LOISEAUQUIAVAITLEVERTIGE #NetGalleyFrance !
Lien : https://patpolar48361071.wor..
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Abandonné par K.O. !
Sadique, raciste, vulgaire !
Des personnages caricaturaux à l'extrême, ridicules mais pas humoristiques !
La couverture, très attirante, ne correspond en rien au contenu !
Première essai de polar pour l'auteur, j'espère qu'il va s'arrêter là ! du moins, j'ai rayé son nom de mes tablettes.
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Un hôtel thalasso isolé sur une île au large de la Bretagne va être le théâtre d'un meurtre. Alors que le confinement est décrété, les résidents et le personnel de l'hôtel sont coincés avec un tueur parmi eux.
Si la couverture et le résumé m'ont donné envie de lire ce roman et que le précédent opus de l'auteur m'avait plu, j'avoue que je suis sortie un peu déçue de ma lecture. Comment peut on passer d'un roman d'amour intimiste (précédente parution de l'auteur) à une potache policière prétexte à tout, et surtout à n'importe quoi. D'une écriture subtile à une style qui enchaine les grossièretés et le manque de finesse.
Alors même si l'histoire est parfois amusante, le style trop imagé m'a un peu laissée sur le carreau et le manque d'enjeu réel à l'intrigue m'a ennuyé. Parce qu'au final, on se fiche un peu de qui est le meurtrier et c'est bien dommage pour un roman policier.
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J'ai été attirée par la couverture, très belle, et par le résumé. Je m'attendais sans doute à …. un huis-clos, à une histoire dont l'île serait le coeur, le centre du problème, et j'avais même quelques titres de romans policiers sur la même thématique en tête. Je me suis trompée, ce sont des choses qui arrivent.
Cependant, dès la scène d'ouverture, j'ai eu du mal, et je me suis dit : « encore un roman policier qui fait des femmes, encore et toujours, les victimes des hommes ». Raccourci, peut-être, parce qu'au moment de la lecture, je ne me suis même pas dit que le coupable pourrait être une femme, justement. Il est cependant un personnage que j'ai apprécié d'entrée de jeu, Marcel, le chat, que nous retrouverons, de temps en temps, se livrant à des activités de, eh bien de chat, c'est à dire ne faisant pas grand chose, mais n'étant pas coupable non plus : c'est un chat.
Pour la suite, j'ai trouvé que les personnages étaient vraiment très nombreux, et j'avais vraiment du mal à m'y retrouver, entre ce qu'ils paraissaient être, ce qu'ils avaient été, et ce qu'ils étaient amenés à devenir, au cours de cette escapade à l'hôtel, hôtel de grand luxe, hôtel détox dans lequel les pensionnaires sont amenés à se couper de leur téléphone portable.
Après… (oui, j'abuse des points de suspensions)… je me suis demandée ce qu'ils étaient tous venus faire dans cette galère, ce qu'ils espéraient trouver. Je me suis demandé aussi comment certains couples avaient pu rester ensemble – personnages de romans, oui, mais personnages qui se doivent d'avoir un passé commun. La sexualité est le seul lien qui se crée entre les personnages, pour ne pas dire des « coups tirés vite fait, à peu près bien faits ». Même le Covid s'invite, au beau milieu de ses hôtes qui portent presque tous des noms en lien avec la révolution française. Poussé jusqu'à l'absurde, cela aurait pu être drôle (j'ai aussi un titre en tête). Là, non. Bref, c'est avec une impression d'étrangeté que j'ai terminé ce livre, comme si je ne savais toujours pas où il avait voulu m'emmener.
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Un hôtel thalasso coupé du monde, un meurtre et un grand nombre de suspects tous plus louches les uns que les autres.

« Ils étaient dix » est l'un de mes livres préférés. Alors quand j'ai vu cette belle couverture et ce résumé alléchant, entre l'oeuvre d'Agatha Christie et « Un assassin parmi nous », je n'ai pas hésité.
Malheureusement ce livre n'était pas fait pour moi.

J'y ai trouvé trop de personnages, caricaturaux et pas assez creusés, je les ai confondus pendant un moment. Au fur et à mesure j'ai réussi à les différencier et j'ai réalisé qu'ils pouvaient tous cacher quelque chose et être coupables… mais cela manquait de nuances.

Le style d'écriture est percutant, mais beaucoup trop cru pour moi, ce n'est pas ce que j'apprécie en terme d'écriture et cela m'a sortie de ma lecture.

Pourtant le huis clos aurait pu être sympathique, de plus cette histoire se passe au tout début du premier confinement, ce qui accentue le côté « coupé du monde ».

Je vous conseille de lire quelques passages pour voir si le style vous convient ou du moins ne vous dérange pas.

#NetGalleyFrance
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Ce livre va diviser !! Soit on accroche au style et à l'humour de l'auteur…ou pas…

Un meurtre sordide, une ile coupée du monde…en mars 2020…un petit synopsis qui a un petit air de Agatha Christie…mais le style est tout autre, beaucoup de personnages au langage fleuri, des personnages vraiment très haut en couleur…trop …il faut s'y retrouver…

Il va rencontrer son public c'est sure…mais je n'en fait pas parti .

BREF…ON ÉTAIT PAS FAIT POUR SE RENCONTRER CE LIVRE ET MOI

Merci NETGALLEY et les éditions L'Archipel pour cette lecture très originale.
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Journaliste et écrivain, François Cérésa parachute ses lecteurs avec L'oiseau qui avait le vertige au coeur d'une enquête sur un huit clos avec meurtres, sensualité, histoire et belles lettres !

Émir Karkovic, tueur de son métier, fréquente les thermes de l'hôtel des flots implanté sur un îlot, au large de Cancale, près de la Pointe du Groin. Son nom nous dit bien quelque chose, peut-être, le joueur de tennis… Oui mais quand-même Émir ! En fait, c'est un serbe originaire de Bosnie! On comprend tout !

Normalement, il ne faisait que passer ! Seulement, un corps violenté est découvert au bas de la falaise. C'est une servante de l'hôtel, dont Émir n'a pas pu apprécié ni les formes, ni les bienfaits, trop tard débarqué. L'enquête est confiée à la gendarmerie de Cancale et notamment à l'Adjudant Géraldine Chanal, extrêmement attirante, et Sibeth (ça rappelle quelque chose) Baba, maréchal des logis qui « n'a pas inventé le fil à couper le beurre ». le commandant Robès va les rejoindre depuis que les constatations ont conclu à un homicide. Et en plus, le premier confinement s'annonce !

Dans L'oiseau qui avait le vertige, François Cérésa mélange « les Jayne Manfield » de la proprio avec les citations littéraires sur fond d'agueusie, maintenant, qu'on connaît bien. L'écrivain s'inspire de la grande prêtresse du polar, Miss Agatha Christie, en bâtissant un huit clos des temps modernes avec une houle déchaînée qui frappe l'éperon rocheux.

Ici, les docteurs ne sont pas médecins. Les écrivains n'écrivent rien. Un souverainiste est bien d'extrême droite. François Cérésa s'en amuse. Il pimente aussi son roman policier certainement à cause de la chaleur des eaux, de corps dénudés et de sensualité débordante. Mais, il n'oublie pas de petits clins d'oeil vers la Révolution Française avec son sanguinaire Robespierre.

Certes, tout est un peu trop marqué, trop manichéen, mais François Cérésa s'est certainement beaucoup amusé à caricaturer dans l'outrance, la démesure (la scène finale) et même l'improbable. Son intrigue dénonce notre société contemporaine. Malgré quelques longueurs, L'oiseau qui avait le vertige se découvre en revisitant un classique pour disséquer notre modernité.
Lien : https://vagabondageautourdes..
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