D'abord néoromantique et surréaliste dans sa poésie, sous l'influence de
Pablo Neruda,
César Davila Andrade s'en détache dans les années 50 : son écriture devient tellurique, démesurée, baroque, quasi expérimentale. A la fin de sa vie, sa poésie évolue encore, toujours plus dépouillée, plus hermétique, emplies d'images fulgurantes pour terminer avec Poesia quemada : la poésie sans issue et l'absolu tenté jusqu'au bout.