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EAN : 9782253006787
314 pages
Le Livre de Poche (31/08/1992)
3.73/5   104 notes
Résumé :
Ce livre raconte l'histoire d'Isabelle, une femme malheureusement très laide mais dotée d'un corps de sirène. Dans ce monde fait par et pour les hommes, sa disgrâce physique fait de sa vie un cauchemar.
Isabelle souffre de voir que la femme n'est pas reconnue à sa juste valeur. Elle méprise les hommes qui, si souvent, ne voient en la femme qu'un instrument "bien pratique" ou un objet de plaisir.
Sa réussite professionnelle et surtout le véritable amour... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Ce n'est pas si fréquent pour l'époque (le livre est paru en 1964) qu'un homme dénonce la domination mâle et mette en avant le chemin de croix d'une femme qui souhaiterait accéder aux mêmes privilèges que les hommes.

Gilbert Cesbron dresse le portrait d'Isabelle Devrain, femme en colère et désespérée. le livre s'ouvre d'ailleurs sur sa tentative de suicide.

En colère, car elle rejette ces femmes qui se complaisent dans l'asservissement aux hommes autant qu'elle s'insurge contre ces hommes qui les humilient et se prétendent supérieur.

Mais désespérée également, car elle souffre de sa laideur et de sa solitude, étouffant son mal d'amour derrière un orgueil farouche et une vive intelligence. Elle semble être en transit dans une société où elle ne trouve pas sa place. Y a-t-il seulement une place pour elle ?

L'écriture est assez distanciée. Isabelle porte un regard froid, presqu'analytique, sur son environnement et sur elle-même, comme une étrangère qui observerait un monde pétri de contradictions. Cela m'a bizarrement mise en position de juge plutôt que témoin. Pourtant, on se laisse prendre par le parcours de cette femme, par ses doutes, ses certitudes, sa fragilité, sa fierté.

A travers Isabelle, ainsi que les personnages secondaires, très révélateurs eux aussi, Gilbert Cesbron fait le constat d'une société patriarcale dominée par l'homme et de relations homme/femme faussées par un long conditionnement depuis des décennies. Clairement, l'homme n'a pas le beau rôle, mais cela étant, la femme non plus.

Beaucoup de sujets se juxtaposent en filigrane : le refus de s'aligner à la norme, le poids du regard des autres, s'accepter tel que l'on est, la notion du bonheur, la solitude. Même Dieu est présent. La fin, en revanche, est assez décevante. Dommage, dommage… vraiment dommage. Mais c'est une lecture bien agréable qui nous plonge dans la France des années soixante, années pas si éloignées. Certaines des descriptions du monde professionnel étaient parfois encore d'actualité dans les années 2000. C'est dire que ces années, même s'il y a eu évolution, ne sont pas si éloignées ! Quant à l'égalité, c'est autre débat… En tout cas, j'ai bien aimé la volonté de cette femme à tenter de se frayer un chemin, tête haute, hors des sentiers battus et rebattus ... simplement son chemin.
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"Yesterday a morning came, a smile upon your face.
Caesar's palace, morning glory, silly human race,
On a sailing ship to nowhere, leaving any place,
If the summer change to winter, yours is no,
Yours is no disgrace.
Yours is no disgrace.
Yours is no disgrace." ( Yes song ).
.
1954. "Quelle était donc cette disgrâce qu'il incarnait, pire que la vieillesse ou la laideur ?" se demande Isabelle, au visage laid, prognathe, disgracieux. Sa mère a toujours appuyé sur sa laideur, son père sur son intelligence. Elle fait une tentative de suicide, la rate, puis se repose chez les bonnes soeurs. Elle devient même novice, car au moins, les filles de Dieu ne se moquent pas d'elle. Au moment de sacrifier ses magnifiques cheveux, elle rejette tout et cherche du boulot à Paris. Elle est embauchée comme cadre dans une grosse boîte de chimie...
.
Les personnages sont très travaillés.
Isabelle, tête d'homme sur corps de rêve, est une jeune femme sensible et intelligente. Révoltée contre la société des hommes, avec "leur argent, leur métier, leurs honneurs et décorations, et aussi ce corps qu'ils croient immuable parce qu'il y a toujours une femme pour s'en pâmer", Isabelle pourrait être une warrior du XXIè siècle.
Sa meilleure amie, Marianne, midinette de l'époque, mais qui travaille quand même, tombe à chaque fois dans les pièges masculins.
Il y a les trois dragueurs-chasseurs : Blondel, le numéro deux de la boîte, qui se sert de son prestige pour mettre les filles dans son lit ; Francis, le copain de Marianne, mais minet par excellence :
"J'ai pas peur des petits minets
Qui mangent leur ronron au drugstore
(Chi-chi-chi-chi, chi-bi-dou-ah)
Ils travaillent tout comme les castors
Ni avec leurs mains, ni avec leurs pieds
(Chi-chi-chi-chi, chi-bi-dou-ah)"...
...mais aussi Bertrand, le joueur de tennis.
Isabelle résiste.
Et puis, il y a les trois "drames" d'Isa :
Annie, employée de la boîte, petite fille dans sa tête qui veut faire une TS parce qu'enceinte, son copain l'a laissée tomber ;
M. Tannoire, employé aussi, poliomyélite qui marche avec des cannes, se "démantibule" dans l'escalier, donc hôpital, puis visites d'Isa qui prend, auprès de lui, des leçons de sagesse ;
Enfin Blondal, victime de ses excès sexuels, attaqué par une crise cardiaque, paralysé.
Empathique, la toujours célibataire et révoltée Isabelle rend régulièrement visite à ces trois là.
Et puis il y a Hervé Jacquet...
.
J'aime beaucoup Gilbert Cesbron, essayiste, romancier et cadre d'entreprise. Ado, il m'avait bouleversé avec "Chiens perdus sans collier", et "C'est Mozart qu'on assassine".
Même si le scénario est ici un peu lourd, c'est peut être voulu ainsi par l'histoire racontée, mais l'écriture est nette et percutante, les mots sont choisis et à leur place.
.
"Une abeille contre la vitre", c'est Isabelle, bosseuse et intelligente, mais seule, qui se heurte au plafond de verre masculin ! Cette solitude est sa pire ennemie, mais :
"Pour avoir si souvent dormi
Avec ma solitude
Je m'en suis fait presque une amie
Une douce habitude"
...Jusqu'au jour où...
.
Une phrase philosophique surtout, m'a fait plaisir :
"La question n'est pas d'être "heureuse", mais en paix".
En effet, je pense qu'il y a plusieurs sortes de philosophes ;
il y a d'abord ceux du bonheur, qui se rapprochent des théories du développement personnel ;
puis il y a les philosophes malheureux, comme Nietzsche ou Cioran ;
Enfin, il y a ceux de la paix de l'âme, comme Epictète ou la Mère Supérieure d'Isabelle.
Mais je crois qu'on peut trouver encore d'autres entrées dans la philosophie.
J'ai trouvé un autre aspect philo-sociologique du roman, car, grâce à l'histoire racontée, Gilbert Cesbron assène des vérités, par l'intermédiaire de Tannoire sur le bien et le mal, la grâce et la disgrâce ; ou avec Isabelle sur la société des hommes en 1954, et celle des femmes.
Un écrivain masculin peut-il se glisser dans la peau, l'âme d'une femme, d'une héroïne ? Je ne sais pas, je suis un homme, mais je crois que l'auteur y arrive très bien : toutes ses analyses psychologiques me semblent très fines, très sensibles !
.
Voilà. Malgré la lenteur de lecture due à la densité du texte, j'ai adoré !
Et, dans les dernières pages, le romancier fait un véritable réquisitoire contre la société des hommes, en même temps qu'un hommage prononcé aux femmes, astreintes à besogner quatre-vingt-dix heures par semaine quand elles cumulent enfants-ménage-boulot !

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Isabelle, douée d'une intelligence hors du commun, d'un corps de déesse, mais d'un visage ingrat, mène sa vie comme elle peut, dans un désert sentimental.
Son analyse des relations amoureuses et du rôle de la femme dans notre société est perspicace et passionnante. Atteindra-t-elle son idéal?
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Il y a 40 ans que j'ai lu ce roman , j'avais 15 ans. Il m'avait marquée à l'époque du fait du sujet qui m'ouvrait déjà les yeux sur la réalité concernant les relations hommes-femmes. Je l'avais trouvé puissant, énorme, émouvant et si bien écrit . Sujet indémodable.
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Quelle est cette abeille contre la vitre ? C'est le mime Marceau, vous vous souvenez, enfermé dans un coffre invisible d'où il cherche à sortir en appuyant ses mains affolées contre un mur qu'il est seul à voir. L'abeille, c'est Isabelle, qui répète à l'infini les gestes désespérées du mime.
Isabelle – ce merveilleux prénom est dur à porter, parfois – est deux fois disgraciée : elle est une femme dans un monde d'hommes, et elle est une jeune femme laide dans un monde d'hommes et de femmes qui se réfèrent à un canon en dehors duquel il n'y a pas de place. Laide, c'est même pire que ça : Isa a un corps sculptural, un corps de statue, mais elle est affligée, hélas d'un bec-de-lièvre. La Nature, ou le Créateur, ou qui vous voulez, fait preuve parfois d'une cruauté sans nom : Isa peut éveiller le désir mais comme disent les phallocrates : « c'est un remède contre l'amour ». Et l'Amour, Dieu sait si Isa en demande, elle le cherche, mais il se détourne. Mais un jour…
Gilbert Cesbron nous a habitués à des cas difficiles, parfois extrêmes. Ici il met en scène deux fléaux, deux injustices : celle, plusieurs fois millénaire, de la condition féminine, et celle tout aussi ancienne qui veut que le monde appartienne aux beaux aux forts, aux riches et aux intelligents, plutôt qu'aux laids, aux faibles, aux pauvres et aux ignorants.
En 1964, la défense des droits des femmes était encore à l'état embryonnaire (même si « le Deuxième sexe » datait déjà de 1949) (on a un peu avancé, mais il y a encore du chemin à faire). Il fallait donc à Gilbert Cesbron un certain courage pour aborder ce sujet, à cette époque. Dans un monde d'hommes, façonné par eux à leur discrétion et à leur disposition, la femme est-elle autre chose qu'un « objet » ? D'accord, ce n'est pas « La Servante écarlate », et beaucoup d'hommes inconsciemment reprennent les gestes de leurs pères et de leurs grands-pères, tout comme beaucoup de femmes font comme maman et mamie… Mais ce n'est pas parce qu'il en a toujours été ainsi qu'il faut continuer. Question de dignité…
L'autre disgrâce est plus intime, elle est personnelle. le problème d'être une femme dans un milieu d'hommes, Isa le partage avec des millions d'autres femmes. Mais sa laideur, comme sa souffrance, lui appartiennent en propre : elle ne peut pas les partager, pire, elle ne peut pas aimer ou être aimée comme elle le voudrait. Un amour qui se cacherait derrière la pitié n'est pas vraiment de l'amour. Isa méprise les hommes qui ne voient dans les femmes que des objets de plaisir, et s'enferme dans une espèce de tour d'ivoire, fière et désespérée.
J'ai toujours frémi en pensant à ces handicapés profonds qui « ont conscience » de leur état. J'imagine que c'est la même chose pour ces personnes, hommes ou femmes, que le malheur, l'adversité, ou une malheureuse carte à la naissance ont condamnées.
Gilbert Cesbron, avec cet immense et magnifique esprit de compassion qu'on lui connaît, nous fait aimer cette petite soeur de Sarn dans sa recherche éperdue d'un amour impossible. Sa plume incisive et chaleureuse en même temps souligne la cruauté et l'absurdité des idées reçues devenues dogmes, des convictions imbéciles, des préceptes qui préfèrent une secrétaire avenante à une secrétaire efficace, où le paraître, encore une fois, passe avant l'être.
Isa-vraiment-belle est un des plus magnifiques portraits que l'auteur nous a donnés. La dernière scène est d'une superbe intensité.
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Citations et extraits (38) Voir plus Ajouter une citation
-- Notre rôle est de nous faire photographier, de nous pavaner sur une couverture de magasine ou sur le devant d'une loge tandis que, derrière nous, les hommes parlent de leurs affaires, de leur argent.
-- Le nôtre, dit Marianne, est quelques fois d'élever ses six frères et sœurs et de ...
-- Et à ce moment là, rétorque Isabelle, qu'est ce qui arrive ? Une équipe de femmes met le grappin sur vous : elles vous maquillent à leur mode de prostituées, vous photographient au même titre que "Miss Poitrine" et vous exploitent, pour que d'autres femmes achètent un magasine édité par des hommes et qui leur rapporte de l'argent.
-- Tu nous détestes bien !
-- Au contraire, c'est parce que j'aime les femmes que je ne peux pas supporter leur veulerie, et ce goût qu'elles ont de lécher la main qui les bat.
-- Nous sommes le troupeau ; les hommes sont les bergers.
-- Non, les loups...
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Vivre l’instant, c’est donc si difficile ? reprit-elle comme pour elle-même. Ils voudraient tous vivre déjà demain, mais demain, dans deux jours, sera hier ! Il n’y a qu’aujourd’hui qui soit intéressant. Ils perdent un jour, chaque jour…

(III. LE FAUTEUIL ROUGE)
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« Si j’avais son visage, quelqu’un m‘aimerait ; alors, il serait facile d’être généreuse ! » C’était une réflexion de petite fille ; mais, tant qu’on n’a pas reçu son dû d’amour, ne demeure-t-on pas un petit enfant jaloux et vulnérable ?

(II. UN VISAGE POUR LA VIE)
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Comme tous les provinciaux de Paris, Isabelle, en sortant le matin, regarde le ciel. Elle y considère la mine de la journée ; elle y presse le goût qu’aura cette semaine. […] Pour les Parisiens, le ciel n’est qu’un toit et, lorsqu’il pleut, ils lui jettent le regard courroucé du locataire vers un mauvais plafond.

(V. UNE ILE DESERTE)
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Un instant, le monde lui avait paru peuplé d’arbres et d’oiseaux, simples, silencieux, fraternels ; mais il y avait les autres, avec leur visage, leur certitude d’avoir raison, leur sentiment d’être incompris – la permanente concurrence et collusion des autres…

(I. LE CIMETIERE DES VIVANTS)
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Videos de Gilbert Cesbron (11) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Gilbert Cesbron
CHAPITRES : 0:00 - Titre
C : 0:06 - CRÉATION - Paul Bourget 0:17 - CRÉATION DE L'HOMME - Jean Dutourd 0:28 - CROIRE - Comte de Las Cases
D : 0:38 - DÉBAUCHE - Restif de la Bretonne 0:51 - DÉCEPTION - Fréron 1:04 - DÉLUGE - Jean-François Ducis 1:15 - DÉMOCRATE - Georges Clemenceau 1:26 - DERRIÈRE - Montaigne 1:36 - DOCTRINE - Édouard Herriot 1:46 - DOULEUR - Honoré de Balzac 1:58 - DOUTE - Henri Poincaré
E : 2:11 - ÉCHAFAUD - Émile Pontich 2:23 - ÉCOUTER - Rohan-Chabot 2:33 - ÉGALITÉ - Ernest Jaubert 2:43 - ÉGOCENTRISME - René Bruyez 3:00 - ÉGOÏSME - Comte d'Houdetot 3:10 - ÉLECTION - Yves Mirande 3:21 - ENFANT - Remy de Gourmont 3:33 - ENNUI - Emil Cioran 3:41 - ENSEIGNER - Jacques Cazotte 3:53 - ENTENTE - Gilbert Cesbron 4:05 - ENTERREMENT - Jean-Jacques Rousseau 4:14 - ÉPOUSE - André Maurois 4:37 - ÉPOUSER UNE FEMME - Maurice Blondel 4:48 - ESPOIR - Paul Valéry 4:57 - ESPRIT - Vicomte de Freissinet de Valady 5:07 - EXPÉRIENCE - Barbey d'Aurevilly
F : 5:18 - FATALITÉ - Anne-Marie Swetchine 5:27 - FIDÉLITÉ - Rivarol
5:41 - Générique
RÉFÉRENCE BIBLIOGRAPHIQUE : Jean Delacour, Tout l'esprit français, Paris, Albin Michel, 1974.
IMAGES D'ILLUSTRATION : Paul Bourget : https://en.wikipedia.org/wiki/Paul_Bourget#/media/File:Paul_Bourget_7.jpg Jean Dutourd : https://www.purepeople.com/media/jean-dutourd-est-mort-a-l-age-de-91_m544292 Comte de Las Cases : https://www.babelio.com/auteur/Emmanuel-de-Las-Cases/169833 Restif de la Bretonne : https://fr.wikiquote.org/wiki/Nicolas_Edme_Restif_de_La_Bretonne#/media/Fichier:NicolasRestifdeLaBretonne.jpg Fréron : https://www.musicologie.org/Biographies/f/freron_elie_catherine.html Jean-François Ducis : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-François_Ducis#/media/Fichier:Jean-François_Ducis_par_le_baron_Gérard.jpg Georges Clemenceau : https://www.lareorthe.fr/Georges-Clemenceau_a58.html Montaigne : https://www.walmart.ca/fr/ip/Michel-Eyquem-De-Montaigne-N-1533-1592-French-Essayist-And-Courtier-Line-Engraving-After-A-Painting-By-An-Unknown-16Th-Century-Artist-Poster-Print-18/1T9RWV8P5A9D Édouard Herriot : https://www.babelio.com/auteur/Edouard-Herriot/78775 Honoré de Balzac : https://www.hachettebnf.fr/sites/default/files/images/intervenants/000000000042_L_Honor%25E9_de_Balzac___%255Bphotographie_%255B...%255DAtelier_Nadar_btv1b53118945v.JPEG Henri Poincaré : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/b/be/Henri_Poincaré_-_Dernières_pensées%2C_1920_%28page_16_crop%29.jpg René Bruyez : https://aaslan.com/english/gallery/sculpture/Bruyez.html Yves Mirande : https://www.abebooks.com/photographs/Yves-MIRANDE-auteur-superviseur-film-CHANCE/31267933297/bd#&gid=1&pid=1 Remy de Gourmont : https://www.editionsdelherne.com/publication/cahier-gourmont/ Emil Cioran : https://www.penguin.com.au/books/the-trouble-with
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