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Compilation de poncifs...A fuir. Vous ne trouverez pas de philo dans les pages creuses de Cespedes |
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Compilation de poncifs...A fuir. Vous ne trouverez pas de philo dans les pages creuses de Cespedes |
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Un livre qui part en canon, les premières pages se dévorent très facilement et puis, cela ce complique. L'écriture est moins fluide. L'ouvrage devrait régaler les spécialistes, un peu moins les non-initiés. |
![]() | Danieljean 23 décembre 2015
L’ambitieux nous désécurise sans le vouloir, nous fait ouvrir les yeux. Il déconfortabilise, donc relance le questionnement que trop de satiété tarit. En nous obligeant à (ré)écouter notre instinct d’adaptation et notre intelligence créatrice, il reconnecte en nous, à son insu, la part sauvage et la part réflexive, le corps et la civilisation. Même son ambition le consume, elle aura poussé les autres à renouveler leur manière de voir et de vivre
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![]() | Danieljean 23 décembre 2015
On croise quelque fois un clochard céleste déclamant une poésie tout droit tombée des étoiles, et qui nous transforme aussitôt en mendiants de cette beauté-là, de cette lucidité éclatante, de cette remise en coeur du monde
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![]() | Danieljean 23 décembre 2015
L’ambitieux qui venge son père commet dans le même temps un paricide, car le père aura d’autant plus échoué que le fils aura réussi ce que lui n’a pas pu réussir et qui constituait sa complainte sempiternelle. Parents, nous ne commentons jamais impunément nos échecs : ils peuvent donner à notre enfant-confident l’ambition de nous faire ravaler tôt ou tard, par ses victoires, notre lamento
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![]() | Danieljean 23 décembre 2015
Le couple obligatoire dessèche l’idée et la possibilité du moi lointain. Il induit une survie au jour le jour du moi actuel, et reste sourd à l’appel du large et au dépassement des hauteurs. Au nom de l’amour – « devenu notre religion » -, l’encouplement conforte insidieusement un besoin de sécurité qui flétrit nos capacités de projection et de métamorphose
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![]() | Danieljean 23 décembre 2015
C’est dans un champ de radieuse solitude que l’ambition de devenir-plus-fleurit. Or l’encouplement vise justement à déraciner celle-ci : une fois encouplé-e, on se démène certes pour ne pas froisser l’autre, pour « sauver » son couple et pour le bien-être de ses enfants, mais plus vraiment pour soi-même. Ni plus vraiment pour l’humanité
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Roland Barthes : "Fragments d'un discours **** "