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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Merci beaucoup à Babelio pour cette proposition de lecture dans le cadre de la masse critique privilégiée, une lecture un peu spéciale pour moi qui n'ai pas de culture approfondie en matière de drogue, hormis par le cinéma et quelques livres moins denses que celui-ci malgré sa brièveté.

Au-delà du texte dont plusieurs lecteurs ont souligné la très faible qualité littéraire, ainsi que la multitude de fautes d'orthographe, je me suis intéressé aux dessins, ceux de la première de couverture d'abord, qui ont quasiment tous un lien avec des moments de l'histoire, mais surtout ceux qui séparent certains chapitres, et celui de la dernière page qui peut laisser le lecteur aussi désemparé que les deux protagonistes.

Tous ces dessins illustrent bien la désespérance de ce jeune homme emporté dans l'enfer de la drogue, dans cette dégringolade haïe et désirée, cette indifférence aux autres et à lui-même entrecoupée de lueurs d'humanité par instants.

Ce qui manque vraiment à ce texte, c'est une structure qui, bien élaborée, aurait permis un rendu véritable de sa vie d'avant et de celle dans laquelle il a sombré. L'auteur a-t-il voulu que l'écriture soit aussi "sale" -- mot qui revient très souvent dans le livre -- que l'histoire à reconstituer à travers les informations parcellaires distillées? Peut-être...

Les scènes de violence ou de sexe sont dépeintes avec une telle froideur, une telle indifférence, qu'elles ne génèrent ni compassion, ni détestation, elles sont en tout cas vides de toute notion de littérature, malgré quelques tentatives de sursauts indolents qui ne peuvent convaincre.

Finalement, seul le titre m'a paru pertinent quant à la situation de ce jeune dont j'ai déjà oublié le prénom...car, effectivement, en chaussettes, on ne saurait aller bien loin sur le pavé hostile de Paris, alors que dans d'autres endroits de la terre, déserts ou montagnes, hommes, femmes et enfants vont pieds nus, mais ils n'ont pas de crack dans leurs poches.
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Tout d'abord merci à Masse critique Babelio et Hugo Cétive pour l'envoi «en chaussettes »

Ce livre m'a laissé perplexe un bon moment et je ne savais pas si j'allais aller jusqu'au bout.

Une impression glaçante de malaise face à l'âpreté du sujet ne m'a pas lâchée.

C'est l'histoire d'Alexandre, qui a tout lâché pour vivre une vie de junkie, le prix à payer est élevé.

Dépendant au crack, il est prêt à tout pour obtenir son petit caillou, quand le manque réapparaît toujours plus vif. Face à de nombreux dangers, complications et l'alcool bue abondamment, le conduit dans un brouillard cérébral, d'où une grande vulnérabilité face à ses fréquentations douteuses, parfois mêmes inconnues. le moins que l'on puisse dire c'est qu'il n'est pas dans le bon terreau, sans cesse sur le fil du rasoir, enraciné dans cette vie misérable.

Il éprouve un dégoût profond pour la société comme une pourriture endémique du système qu'il décrit, qui laisse le lecteur dans une impression glaçante de malaise.

Alexandre habite un petit appartement, mauvais payeur, il est toujours au bord de l'expulsion.

Une vie décousue enflammée, inconstante, le propulse sans cesse dans la violence, la fatigue, la nervosité.

Les mauvaises relations s'accumulent et le danger est constamment présent dans sa vie.

Un homme qui n'a jamais de répit, dans son désespoir il dit chercher la mort et reconnaît qu'il n'a pas su s'arrêter au bon moment.

Une descente aux enfers quasi quotidienne, un parcours désarmant et pathétique.

Seul l'épilogue m'a laissé une note d'espoir. Une question me taraude, Hugo Cétive est-il le personnage principal de cette histoire ? parce qu'écrire est déjà un pas vers une remise en question toujours salutaire.
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Tout d'abord un grand merci à Babelio, masse critique privilégiée et aux studios déciduales.
Quand on m'a proposé la lecture de ce livre et après en avoir lu la présentation, j'ai accepté avec enthousiasme pensant trouver un livre comme je les aime, c'est-à-dire psychologique. "En chaussettes" traitant de l'addiction à la drogue et de tout ce qui en découle m'offrait un sujet idéal.
Je l'ai reçu hier et me suis tout de suite précipitée sur ce livre si tentant, laissant de côté ma lecture en cours !
Déception, dès le début je n'ai pas adhéré à l'écriture de cet auteur que je ne connais pas et dont je n'ai pas trouvé trace (ce qui m'aurait peut-être éclairé !).
Il y a incompatibilité entre lui et moi, je ne comprends pas son écriture, je n'aime ni la grossièreté, ni le verlan, et encore moins voir l'écriture du français maltraitée. Arrivée à saturation, J'ai abandonné ma lecture page 70 (le livre en compte 156).
Si l'idée est originale je pense qu'elle aurait mérité d'être écrite avec un français un peu plus recherché, sans mots grossiers.
Si j'ai un conseil à donner à l'auteur c'est peut-être de mettre en musique ses "poèmes les plus laids" ça ferait d'excellentes paroles de "rap".
En résumé c'est un roman triste, les illustrations sont grises, en fait tout est gris dans ce livre, tout comme ce mois de novembre.
Je suis vraiment désolée pour l'auteur peut-être ai-je passé l'âge pour le lire, juste une question de génération ? Peut-être !
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Alexandre Dhuless est un toxicomane dépendant au crack, en rupture de ban et au compte en banque bientôt négatif.
Son parcours pour en arriver là s'égrène au fil des pages, entrecoupé de rencontres avec quelques compagnons d'infortunes, frères de défonces.

Ce qui surprend d'emblé ce sont les prénoms des protagonistes : Alexandre ; Victoria ; Arnold ; Alain ; Damien ; Wassim. Principalement des prénoms d'origines Européennes même si la fameuse "colline du crack" sera décrite comme principalement fréquenté par des Africains, on sent que l'auteur n'a pas voulu stigmatiser© et risquer les foudres du politiquement correct. C'est donc bien d'un roman qu'il s'agit et pas un docu/fiction.
Deuxième surprise qui n'en est pas vraiment une c'est le style. Qui se veux jeune, vulgaire, tendance. Une façon pour L'auteur de dire que son livre ne s'inscrit pas dans la durée, puisque par ce choix il se condamne de lui même à l'obsolescence programmé, à la ringardise et au ridicule en témoigne l'utilisation du déjà obsolète «0.6»
On échappe pas non plus à quelques mots à la mode comme «disruptif» ou anglicismes comme «craving». Un ouvrage bien dans l'air du temps ou l'on voudrait nous faire croire que le vulgaire serait subversif, dérangeant, ce qu'il n'a jamais été. La vulgarité, j'ai la même à la maison si j'ose dire. Ce n'est pas ce que je vient chercher dans la littérature.

Côté histoire, étonnamment, on arrive quand même à s'attaché au personnage dont la descente aux enfers semble inéluctable. le récit est quand même structuré et les allés retours temporel sont bien amenés sans que le lecteur perdre le fil ce qui n'est pas fréquent.
Malgré la langue exécrable employé j'ai réussi à ne pas décrocher toute les deux pages, le format court laissant entrevoir le bout du tunnel.
Le style parfois infect, j'y revient, laisse perplexe à ce demander s'il s'agit de coquilles d'éditions ou si l'auteur à vraiment voulu écrire cela.
Des coquilles d'édition il y en a et pas des moindres, comme le père d'une des protagonistes qui passe d'ancien champion de foot à ancien basketteur ! aïe ! Difficile de ne pas le signaler même avec la plus grande indulgence.
On sent chez Hugo Cétive et dans ce roman un côté "work in progress" (étonnant cette expression chez quelqu'un qui fustigeait les anglicismes...) une fondation solide pour de prochains opus plus abouties, ne désespérons pas.

Merci beaucoup à Babelio et aux éditions déciduales pour m'avoir offert ce livre dans le cadre de l'opération masse critique ce qui m'a bien fait plaisir tout en me faisant découvrir un nouvel auteur !
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Bof bof bof...

J'étais plutôt enchanté à l'idée de lire un livre traitant d'une addiction à la drogue et d'une descente en enfer. La couverture m'a tout suite impressionnée et le résumé sur la quatrième de couverture est vraiment originale et complétement en accord avec le thème du roman.


Malheureusement j'ai très vite compris que ce roman et moi n'allions pas être sur la même longueur d'onde. En effet, la ponctuation est aléatoire, il demeure des coquilles et les majuscules semblent avoir désertées le navire.

Quand à l'histoire, elle est nébuleuse, ponctué de moment WTF et d'autres tourments plus percutants, mais semble beaucoup trop romancé pour avoir un réel impact sur le lecteur. Car, alors que je pensait que nous serions immergé dans l'enfer de la drogue, nous en efflueront le monde, sans jamais y entrer totalement.

Je conclurait en disant qu'il y a du potentiel, mais qu'un travail de relecture et d'approfondissement des personnages s'impose ainsi qu'un changement de fin. Car oui la fin retire toute crédibilité au roman.

Belles lectures à tous.
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Un livre qui traite de l'addiction à la drogue dure et donc de cette descente aux enfers.
Ce livre m'a été proposé dans le cadre de mass critique. J'étais très curieuse de le découvrir. Une couverture originale comme l'est la quatrième de couverture. Des illustrations en noir et blanc qui correspondent à l'univers décrit.
Rapidement, des incohérences sont apparues notamment concernant le métier du père de Victoria qui change de la page 7 à la 14.
J'ai lu le livre en entier malgré les nombreuses coquilles.
Un univers assez loin du mien dans lequel je me suis tout de même plongée. Les descriptions et ambiances sont très romancées et en tant que lecteur nous ne sommes pas tout à fait au coeur de cet enfer de la drogue. La vulgarité, la violence et la noirceur sont en adéquation avec le thème abordé.
Une fin improbable et de l'ordre du conte de fées assez décevante.
Un gros travail de relecture serait nécessaire avec des reprises de certains passages pour que ce livre puisse rencontrer son lectorat avec succès. Pour ma part je ne le trouve pas suffisamment abouti et l'écriture doit être retravaillée. Certes, certains effets de style relèvent de la descente en enfer des drogués et des dégâts collatéraux mais était ce la volonté de l'auteur? Dommage qu'il n'y ait pas un prologue ou un petit mot explicatif de l'auteur…
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