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Bof
Une histoire très longue a ce mettre en place un scénario assez prévisible et pas mal de clichés autant pour la maison de retraite que pour les délinquants . L'histoire devient intéressante quand les trois amis s'évadent
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La force de l'auteur est assurément celle des mots et la façon dont il les utilise, avec une dextérité qui touche à l'essentiel et surtout au coeur.

Deux adolescents que la vie n'a pas épargnés, qui se retrouvent en centre fermé, un univers peu accueillant où on ne fait de cadeau à personne et où les chances d'un avenir heureux et "normal" sont quasi nulles. Entre les éducateurs tyranniques et les "copains" dont il faut se méfier, peu de place pour la joie de vivre.

Une vieille dame, placée dans un EPHAD par son fils, une vieille dame qui dépérit peu à peu malgré son désir de tenter par dessus tout de se garder une petite porte de sortie quotidienne.

Ils n'auraient pas dû se rencontrer. Ils se sont rencontrés et cette rencontre, bien que brève, va changer la vie de chacun.

Si vous n'avez pas le moral, si vous avez besoin de légèreté et de positivité, n'ouvrez pas ce livre, qui est fort sombre, malgré une petite étincelle d'espoir.

Si vous n'avez pas peur de vous retrouver en pays de solitude, d'injustice, de désespoir, foncez car c'est rudement bien écrit.





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De l'enfance à la vieillesse il est des vies qui ne connaîtront jamais l'apaisement, d'autres qui trouveront un chemin avec un lumière au bout du tunnel. C'est ici que l'auteur nous emmène par la main, à la rencontre de ces personnes pour qui la voie est fermée, verrouillée, pas d'issue… Entre le CEF et l'EHPAD pas de grandes différences, quatre murs, des fenêtres à barreaux et quelques surveillants. Gab, Eddy et les autres. Exister, vivre, être…

- "J'ai rejoint le parcours de mon poto vers 13 ans, connu moi aussi la joie de ces prisons pour ado qu'on nomme maisons, pour faire joli, comme si on avait pu s'y sentir chez nous".

Toujours avec son propre langage, ses dialogues vrais, ce style si particulier qui nous chamboule, qui nous fait frémir, qui nous fait nous souvenir et que l'on ne retrouve nul par ailleurs… L'auteur nous retourne le coeur et nous fait vivre de grandes émotions.
L'oiseau ne pourra jamais prendre son envol lorsqu'on lui coupe les ailes à moins qu'un miracle vienne le recueillir.
Antoinette et Angie vont marquer les esprits, elles seront des rencontres décisives.
En dehors de l'histoire qui nous touche et nous émeut il y a dans l'écriture de Cédric un petit air de musique que je n'ai pu me sortir de la tête, à vous de poser celle qui vous plait dessus.

- "Et nous, pieds nickelés,
On sait pas trop ce qu'on fait là,
l'élan brisé par les clôtures,
On reste à côté de nos godasses,
Les pieds coulés dans le bitume,
Lestés du poids de l'amertume".

L'auteur sait mettre sa plume là où ça fait mal, des faits de sociétés qui pour certains passent inaperçus, et pourtant, on devrait peut-être un peu plus s'en préoccuper. Les Centres Educatifs Fermés ou Foyer socio-éducatif existent bien, mais savez-vous seulement comment on en ressort, pensez-vous réellement que le meilleurs d'un ado va se révéler en ces lieux, avez-vous déjà discuté avec un éducateur spécialisé ou de rue, ils sont si peu et complètement désoeuvrés derrière ce système qui leur lie les mains. Alors oui, il en existe sûrement de très bien… idem pour les EHPAD !!
Voilà, un très beau roman, plein d'humanité, juste des faits révélés et une très belle histoire, je vous laisse la découvrir. J'avais relevé beaucoup d'extraits (comme pour les autres romans de Cédric) parce que c'est tellement prenant que l'on a envie de tout partager alors peut-être rêverez-vous aussi d'une vraie liberté. Dans tous les cas vous aurez assurément une très belle lecture. Je remercie l'auteur pour sa confiance, je suis une "tata" comblée, une histoire que j'ai eu grand plaisir à lire, la si belle couverture est signée Brian Merrant. Et surtout pensez que Cetro n'est pas qu'un auteur c'est un artiste des mots.



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Ce livre aurait pu s'appeler Nous rêvions juste de liberté mais le titre était déjà pris...
Il lui aurait été comme un gant pourtant.

Trois personnages, deux ado et une grande mère, en mal d'amour, en mal d'existence face à l'autre, et qui ont une furieuse envie de liberté.
Rêver, vivre et ressentir le vent sur leur peau, sans entraves, sans barrières ni garde chiourme, c'est tout ce qu'ils souhaitent.
C'est bon de se rappeler à quel point il suffit de peu pour donner de l'espoir et rallumer la lumière dans les yeux de ceux qui en manque.
Cedric signe ici une histoire poignante sans pour autant verser dans le pathos à outrance.
Je défie quiconque lira cette histoire d'en ressortir indemne.
Décidément il sait utiliser les mots avec maestria.
Avec cette histoire vous allez rire et pleurer, vous fâcher et pardonner.
C'est tout ça à la fois et bien plus encore.
Bref si je ne devez vous donner qu'un conseil suite à la lecture de ce livre ce serait celui ci :
Vivez bordel et profitez de ce que vous avez quand vous l'avez !!

Ils étaient trois, et ils rêvaient juste de liberté...
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Qui ne connaît pas le Sieur Cédric Veto? Vous? Alors là vous ratez quelque chose. C'est un sacré numéro, une grande gueule, qui dit (ou plutôt qui écrit) ce qu'il pense avec un vocabulaire cru. Mais par contre lorsque vous lisez ses livres il en est tout autrement mais cette histoire sera-t-elle du même acabit que celles que j'ai déjà lu. Pour le savoir, il faudra lire la suite.



Eddy et Gabriel se connaissent depuis le berceau si je puis dire. Ils en ont vécu des choses et pas des bonnes. Ils ont "survécu" à une enfance qui les ont marqué au fer rouge dès leur berceau. Ils connaissent l'enfer et en ont gardé des marques aussi bien physique que psychologique. Et bien sûr ils ne se sont pas quittés, de foyer en foyer et centre fermé en ...centre fermé. Ils ont eu de mauvaises fréquentations et doivent en assumer les conséquences. Vivre en centre fermé, c'est devoir composé avec d'autres personnes qui ont un passé lourd et savoir se faire une place. A eux deux, ils croient pouvoir tout vaincre, qu'ils sont les plus forts. Mais il suffit d'une personne pour que tout change..... 2 ados (presque adultes), au passé tumultueux vont devoir faire avec une 3ème personne mais qui est elle? Les grandes lignes sont tracées , passons à ce que j'en ai pensé.



Comme à son habitude, il y a un message important dans chaque histoire écrite par Cédric Veto. Dans ce cas-ci il y en a plusieurs.

Les thèmes qui me sont apparus comme une évidence sont: la confiance en autrui, les personnes âgées, les maisons de repos avec leur réputation et les personne qui y travaillent mais aussi la naissance de sentiments inconnus et des répercutions des actes posés.



Comment pourrait on rester insensible au vécu de ses 2 êtres que sont Eddy et Gabriel. C'est d'une cruauté sans nom. Pourtant lorsque je regarde ou lis les infos, on pourrait presque croire que c'est devenu d'une banalité affligeante.

Non c'est faux, ce genre de chose n'est en rien banal... C'est immonde, sordide et douloureux. Comme serait il possible pour 2 jeunes enfants de grandir (correctement) après tout ce qu'ils ont vécu. C'est impossible et ça c'est la réalité d'aujourd'hui et de tous les jours. L'auteur a mis le doigt sur ce phénomène de société ou plutôt sur les actes innommables que certaines personnes sont capable de faire sans conscience, froidement. Quel avenir pour ces enfants? Certains arrivent à s'en sortir mais d'autres non et prennent le mauvais chemin. Mais heureusement, parfois le destin leur fera un joli cadeau: des rencontres qui changeront leur vision du monde. Heureusement qu'il y a de temps en temps des gens qui vous font sourire, rire et qui font battre le coeur.

Le deuxième point mis en avant c'est les homes mais plus encore nos aieux qui y vivent soit parce qu'ils gênent la famille à un moment, soit parce qu'ils sont seuls mais certainement pas choix. On est d'accord, tous les homes ne se ressemblent pas, heureusement. Les homes sont comme des microcosmes. Il y a les résidents, les infirmières, les aide-soignants etc.... Mais l'actrice principale est Antoinette, cette vieille dame qui pourrait être votre grand-mère. C'est une bonne dame et encore très alerte. Elle va être un élément important de l'histoire mais je ne vous en dirais pas plus.



Ce roman est écrit avec des mots crus, percutant pour nous faire réagir car il est évident que notre société à tendance à fermer les yeux sur ce qu'il se passe afin de ne pas avoir à réagir. Ce que l'on ne voit pas n'existe pas... Faux entièrement faux. Cet auteur au langage dur et franc veut nous faire prendre conscience du mal être de notre société. Il a abandonné son vocabulaire linéaire et presque trop gentil et a enfilé ses gants de boxe pour nous toucher où ça fait le plus mal: le coeur et la conscience. Il veut nous sortir de notre léthargie et qu'on regarde en face ce qui nous entoure: aussi bien le mal fait aux enfants qu'à nos aieux.

Nous devrions faire un retour en arrière et prendre soin de ceux qui se sont battus pour nous, pour notre bien et non les laisser à l'abandon dans un lieu froid avec un personnel qui n'a plus le temps de prendre le temps pour s'occuper d'eux correctement. Ses personne qui leur sont (pour certains) dévoués n'ont plus le temps de s'occuper de leur mental, de parler avec eux, de s'intéresser à eux tout simplement. Ils ont juste assez de temps pour s'occuper des soins physiques...Quelle honte!!! Mais ça c'est une autre histoire.



Ce roman m'a chamboulée, retournée et touchée en plein coeur. Si c'était le but recherché par l'auteur, c'est réussi. Je peux vous assurer que vous ne resterez pas de marbre tout au long de cette lecture. Elle a bousculé mon esprit et mon petit coeur d'artichaut. Personne ne peut rester insensible à la douleur d'enfants et de personnes âgées. Tout au long de cette lecture, mon coeur a saigné mais s'est aussi gonflé de joie, de bonheur et les larmes ont été dures à retenir. Il est vrai que le vocabulaire employé est hyper familier mais c'est ce qui fait le charme de ce livre et qui réveil la conscience car à écrire des histoires dures sur un ton chaste, on finit par ne plus trop y faire attention. Un livre dur mais un réalité décrite avec une telle précision qu'on pourrait croire à une histoire vraie. Un auteur au caractère fort, au coeur tendre mais qui sait mettre les points sur les "i" avec la douceur et l'acerbité quand c'est nécessaire. Un excellent mélange qui donne naissance à ce roman en tout point incomparable.



Je vous félicite pour ce moment intense en tout point mais sachez que je suis fan de votre roman et de vos personnages hauts en couleur (car pour tout vous dire, il y a d'autres personnages qui interviennent mais je vous laisse faire leur connaissance). Merci merci.



Alors n'hésitez pas.... C'est du lourd.



PS: J'adore l'infirmier et surtout son nom... Il me rappelle quelqu'un....Hummm qui je ne sais plus... 😉😉
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« On était trois » : comme ces trois petits mots qui peuvent paraître anodins, quelques lettres mises bout à bout et qui pourtant, sont maintenant chargées d'histoire.
L'histoire de ces mômes pour qui les bonnes fées n'ont pas perdu de temps à se pencher sur leur berceau, elles n'y ont même pas jeté un oeil alors un coup de baguette magique pour leur rendre la vie belle, il ne fallait même pas y penser. Donc ils ont grandi, ils sont cabossés mais ont survécu aux humiliations et aux coups, et leur coeur lui aussi a grandi, grossi, s'est gorgé d'émotions et de sensations nouvelles… oui, une rencontre peut tout changer.
Ce livre se déguste, chaque mot se savoure. Comme à son habitude, Cétro sait appuyer là où ça fait mal, renvoyer le lecteur dans les recoins de son âme qu'il croyait avoir verrouillés et les sujets abordés sont traités de façon tellement juste qu'il en ressort une lecture bouleversante, et bouleversée. La réalité nous saute au visage, nous claque les joues et le coeur, elle nous fait frissonner et ne vous étonnez pas si par moment, quelques perles d'eau apparaissent au ras de vos cils. Faites comme moi, laissez les couler, parfois c'est bon de se laisser déborder.
Ce serait redondant de vous dire que pendant l'espace de ma lecture, j'ai fait partie du trio, là j'ajouterais que j'y suis encore, les cheveux dans le vent et le sourire qui vous éclabousse avec en plus un immense sentiment de Liberté.
C'est aujourd'hui que vous pouvez vous procurer ce petit diamant qui viendra s'ajouter aux autres du même auteur. Oui je les collectionne ces diamants, un jour je m'en ferai une rivière.
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J'ai adoré celui là. Il touche plein de sujets dont je partage l'avis alors forcément ça aide. Les EPHAD, le manque de personnel, le personnel pas sympas et celui qui l'est, le sentiment d'abandon des personnes âgées placées là, l'envie de ne pas finir comme ça... Puis notre regard sur les délinquants, les 2eme chances, ceux qui aident et ceux qui détruisent les efforts de ceux là... Donc oui ce livre est bien, prenant, drôle et sérieux à la fois. Antoinette est mon idole :-)
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Je viens de finir le « petit dernier de Cetro ».
Ce livre est totalement différent de « Joachim ». On est loin du thriller.
Dans cet opus, nous avons trois personnages principaux : Eddy, Gab et Antoinette.
Eddy est en quelque sorte le leader, l'impulsif de la bande.
Gabriel, gab est son frère d'adoption, de coeur.
Antoinette, c'est la mémé rencontrée par hasard, par chance, pour ces ados écorchés par la vie.
Durant le livre, nous apprendrons à faire connaissance avec ces personnages abimés par la vie, par leurs proches. Des personnages que le sort n'a pas épargnés.

Cetro a fait un récit très personnel. Je ne dis pas que cette histoire est la sienne mais j'ai eu l'impression que le type de narration n'était en aucun cas commercial.
J'entends par-là que les mots utilisés étaient bruts, qu'ils sortaient de l'auteur sans fard, ni masque.
Le vocabulaire utilisé est très brut, imagé, très personnel. Cela rend le récit plus authentique.
Dans ce livre, Cetro sait mettre les mots sur des choses de la vie. Il humanise des sentiments que l'on ressent tous les jours.
J'ai eu le sentiment qu'il avait mis une part de lui dans ce récit.
Cette humanité est si bien retranscrite que l'on touche les personnages, ainsi que leurs souffrances, leurs solitudes, du bout des doigts.
On comprend leur douleur, leur colère, le sentiment d'abandon qu'ils ressentent.
Une fois de plus, Cetro nous met face à des problèmes réels de la société : l'EPAD, le CEF.
On finit les livres de Cetro avec le sentiment que l'on doit se battre face à telle ou telle injustice, que l'on doit militer pour tel problème de société.
Une fois le livre terminé, on se voit cogiter pendant plusieurs jours : comment changer ce monde qui part à la dérive !
Les livres de Cetro ont le mérite de faire partie de ces livres que l'on n'oublie pas car ils nous font réfléchir longtemps.
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Comme d'habitude avec Cetro, au fil de l'histoire tant de vérités sont dites, il a une manière bien à lui de faire passer les choses et j'adore. Je suis soignante et combien de fois j'ai eu conscience de ce qu'il raconte

Antoinette est une petite dame prisonnière d'un EHPAD, oui, je dis bien prisonnière, elle ne voit plus personne de sa famille, elle ne sait plus se mouvoir alors elle reste enfermée dans sa petite chambre, ces seuls visiteurs se sont les soignants, pas tous sympathiques, ça ne disculpe pas les actes de certains soignants mais le burn-out est à parfois à prendre en compte, il faut savoir en reconnaître les signes et s'arrêter avant le drame.
"Les personnes âgées, matière première qui rapporte de l'argent, la réduction des coûts de fonctionnement, moins de couches, moins de personnel, moins de bouffes pour plus de souffrance ..." C'est cette réalité là aussi que dénonce Cetro mais il le fait avec talent, il le fait avec l'air de ne pas y toucher, mais ses coups portent.
Je me suis attachée à Antoinette comme je m'attache parfois à certain-(e)s de mes patients même si on ne devrait pas (rude débat en ce moment au boulot mais pour une autre pathologie que la vieillesse (bien que la vieillesse n'est pas en soi une pathologie) mais dont la finalité reste la même, le décès du patient(e)s). Antoinette a un côté attendrissant, de l'humour, un savoir vivre et être qui pousse au respect pour ce qu'elle est devenue et pour ce qu'elle a été.

J'ai retrouvé chez Antoinette certaines de mes petites "mamies" du service. Elle pour s'évader, elle s'invente une vie ... et un beau jour, arrivent Eddy et Gab

Eddy et Gab ce sont deux gamins qui ont eu une enfance très difficile voire pas d'enfance du tout. Deux gosses qui se sont retrouvés à un moment de leur vie au CEF (Centre Educatif Fermé), pour survivre dans leur environnement, ils ont dû se forger une carapace. Afin de les sortir de là un stage va leur être proposé tenir compagnie aux personnes âgées dans un EHPAD, le contact intra-générationnel passera-t-il ? ces enfants sont-ils encore capables de faire confiance, d'ouvrir leur coeur ? Vont-ils arriver à tenir leurs engagements ? La vie dure qu'ils ont eu dans leur enfance a eu des répercutions sur leur relation aux autres, leurs regards sur le monde, la confiance envers les autres
Et la fin, quelle fin encore, une fin qui fait monter les larmes, qui vous donne le frisson ...

Ils étaient 3, Gab, Eddy et ... ?
Vivement le prochain Cetro ....

Un extrait qui m'a bien fait rire, oui, les soignants ont un humour particulier.


"J'ai lu une étude qui estimait que dans une vie, en moyenne, on rejette en 5 et 6 tonnes d'excréments. Ce qu'ils ne disaient pas, c'est qu'à mon avis, 90% sont chiés dans nos dernières années"
Lien : http://theflyingbookmark.blo..
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Quand on commence un livre de Cetro, on ne sait pas trop où il va nous entraîner ! mais d'expérience, je sais déjà que je vais en sortir dévastée ! Gab ne dit-il pas « on était trois, Eddy et moi….. et puis les autres » ? c'est l'histoire de ces deux amis, deux gamins, deux ados, à qui la vie n'a fait aucun cadeau, raconter par l'auteur, ça prend une autre résonnance ! le récit est d'une violence inouïe, ponctué de vulgarité, de cruauté mais aussi, d'une tendresse infinie… c'est là tout le paradoxe ! d'un côté le CEF, de l'autre l'EHPAD ! ces deux mondes que tout oppose et qui ont pourtant tellement de similitudes ! et puis, il y a Antoinette, postée à longueur de journée, derrière la vitre de sa chambre, dans ce mouroir… L'auteur décortique la nature humaine, sans complaisance, c'est parfois insoutenable et puis, au milieu de tout cette horreur, une lueur d'espoir, l'amitié, la tendresse…. Vu mon grand âge, je m'estime passablement aguerrie (je fais partie des vieux, mais heureusement je ne suis pas une de ces mamies abandonnées dans une EHPAD), mais, à certains passages, j'ai eu, (comme le chantait Brel, dans « ces gens-là ») les « yeux mouillants ».
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