La guerre des sexes n'est pas prête de s'éteindre, il y a trop de complicité avec l'ennemi.
José Artur
Finalement, on ne fait des repas entre couples que pour se jauger, s'évaluer les uns les autres... se rassurer...
-Personne ne s'aime pour la vie! Regarde moi, j'aime Florent, Florent m'aime, mais je ne l'aime que pour les cinq minutes qui viennent. Après ? On ne sait pas ce qui peut arriver. C'est toute la beauté de notre engagement, ça dépend à la fois de lui, de moi, de ce qu'il sera, du regard que j'aurai sur lui, sur les autres, du regard qu'il aura sur moi... Tu comprends ce que je veux dire?
-Euh, oui... mais...
-Ah non! il n'y a pas de "oui, mais". On est ensemble depuis vingt-cinq ans, Florent n'a pas à se reposer sur l'idée qu'il est l'homme de ma vie. Il veut que je l'aime encore demain? Qu'il me le prouve! Et s'il ne fait rien, aujourd'hui, demain, après-demain, s'il ne m'étonne pas, s'il n'est pas magique ou je ne sais quoi... insensiblement je l'aimerai moins, et chaque jour un peu moins!