Seule dans ce coin sombre
Je sombre
A l’ombre des rires lointains
Je pense et je m’oublie
Dans un abîme de souvenirs abîmés
De rires usés et de larmes séchées
J’implore Morphée de me libérer de ces maux médisants
De ces mots qui me disent
Des vérités mensongères
Des mégères
Qui m’apparaissent, me font honte
Et hantent mon subconscient
Telles des sirènes envoûtantes qui chantent
Des berceuses insomniaques
Qui submergent d’interrogations opaques
Mon inconscient conscient
Les secondes filent et les heures défilent
Et de fil en aiguille des idées m’horripilent
Et des films muets s’emmêlent et s’empilent
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