Depuis qu'Edgar a emménagé avec ses parents et sa grande soeur Géronima dans leur nouvel appartement - si vaste et biscornu qu'on se perd dans le dédale de couloirs -, il a déjà fait de nombreux stages dans le cabinet noir. Cette pièce minuscule, sombre à souhait est idéale semble-t-il pour réfléchir aux bêtises qu'il commet régulièrement. le petit garçon connait par coeur la ritournelle s'échappant plusieurs fois par jour de la bouche maternelle ou paternelle : « Edgar, au cabinet noir! ». Habitué, Edgar y va sans broncher. Mais un jour, quelque chose d'étrange lui tape sur l'épaule...
Cette créature serait un lutin des bois. Il aurait été enfermé ici, dans l'obscurité, par une méchante sorcière. L'arrivée d'Edgar dans la prison du lutin est donc une bénédiction pour ce dernier qui ne rêve que d'une chose : s'échapper de cet endroit. Edgar a ainsi la lourde tache de sauver le lutin désespéré en amassant différents objets pour la Hounga, une cérémonie qui lui rendrait sa liberté : « Des clous de tapissier. Un paquet de Krisprolls. Un élastique. Un briquet. Une cuiller à café d'huile d'olive bio vierge pressée à froid. Et un hamster. »
À ce moment-là, l'histoire prend une tournure complètement déjantée. le lutin au nom imprononçable – Taoraknaborstilsen – s'avère être un être maléfique originaire du Monde caché, quant au hamster (emprunté à une copine d'Edgar) il parle beaucoup et donne des ordres, normal il est le correspondant officiel du Monde caché. L'aventure va à toute allure, les jeux de mots fusent, les situations se succèdent aussi farfelues les unes que les autres jusqu'à l'apparition d'une poubelle géante, La Grande, qui va « cassouiller » le méchant lutin en deux temps trois mouvements !
Une histoire abracadabrantesque pleine de surprises menée par une écriture drôle, vive, et inventive.
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