La sorcière était orgueilleuse, comme le sont souvent ceux qui sont seuls dans l'existence. Elle voyait les filles et les garçons devenir des femmes et des hommes, puis vieillir, puis mourir, et elle était toujours là, elle, éternelle dans ses maléfices et sa puissance, inaccessible à la maladie, aux coups portés par les ans.
Tu devais être endormi depuis longtemps. Je finirai mon récit demain.
- Mère ! Vous ne pouvez pas faire ça !
- Je le peux et je le fais ! Bonne nuit mon fils.
- Votre cœur est de pierre ! Je crois que je ne vous aime plus beaucoup.
- Ce n'est pas grave, Phelan. J'aime pour deux.
- Pourquoi avez-vous décidé de me laisser aller ?
- P... parce que je t'aime autant que j'aime ma femme, Phelan. Parce que je te r... respecte, et que tu vas vers ton destin.
"Elle avait été prise de l'envie de manger le prince Irven- dont le nom signifiait 'blanc'- dès la première fois qu'elle l'avait entraperçu" (p. 14)
"la sorcière ramassa le couteau à la lame effilée, qu'elle avait encore aiguisée pour l'occasion, et le leva, désirant faire vite.
-Arlana! dit Irven, distinctement, comme s'il avait eu une voix d'adulte [...]
- Comment connais-tu mon nom?" (p. 59)
"Je cours au combat avec un compagnon chevauchant une ânesse et armé d'une fourche? Quel destin maudit..." (p. 201)
Frapper un cheval est une infamie. Ces animaux pèsent dix fois ton poids. Et ils leur serait très facile de te tuer. Il faut être à la hauteur de leur mansuétude, alors qu'ils nous laissent même monter sur leur dos !
La sorcière ramassa le couteau à la lame éffilée