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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
C'est l'anniversaire de Josy, soixante ans. Ce jour-là, elle annonce à sa famille (son mari, sa fille, son gendre, ses deux petits-enfants), qu'elle la quitte et part dans son van Volkswagen. Sa famille est abasourdie et ne comprend pas du tout l'envie de liberté de Josy, qui souhaite changer sa vie devenue ennuyeuse et vivre de nouvelles expériences. ● C'est le récit d'une tardive ouverture au monde. Si le scénario est assez linéaire tout en réservant quelques surprises, les dessins sont plutôt réussis. L'ensemble est tendre et plein d'émotion. ● Je n'ai pas eu le coup de coeur pour ce roman graphique qui ne m'a pas vraiment touché, même si je reconnais ses qualités. ● Je remercie Netgalley et les éditions Delcourt de m'en avoir permis la lecture.
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Pas été embarquée, j'ai trouvé ça un peu convenu en fait pour ce qui nous est présenté comme un « road movie libéré »; dans sa conception, la BD manque de ce souffle de liberté que son personnage est censée incarner.
Cette crise de la soixantaine aurait mérité plus de finesse et de profondeur. Dès le début, le choix que fait Josy d'annoncer la rupture, son départ, au moment de souffler ses bougies ne m'a pas tellement convaincue. La tête du mari, la posture du fils les mains sur la tête sont assez caricaturales, et ça ne colle pas trop avec le ton du livre. À part la voisine du parking où Josy pose son van, les personnages manquent de charme. Les dessins par contre n'en sont pas dénués, ce qui confère quand même un certain plaisir à la lecture.
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Josy a soixante ans. Alors qu'elle s'apprête à souffler ses bougies, elle quitte avec perte et fracas la maison familiale, laissant en plan mari, enfants et petits-enfants, pour partir avec son Combi Volkswagen et la valise qu'elle s'était préparée peu de temps auparavant. Elle s'installe sur un parking sur lequel est déjà présente avec sa caravane Camélia, jeune mère célibataire, qui joint les deux bouts comme elle le peut. de cette rencontre naîtra une amitié, qui donnera lieu à d'autres rencontres, décisives, pour Josy.

Graphiquement, le charme opère une fois encore, tout comme pour Jours de sable, avec le dessin et les choix de couleurs d'Aimée de Jongh, qui met particulièrement en valeur cette aventure impromptue en plein hiver de Josy. Cependant, narrativement, j'ai été beaucoup moins convaincue : les thématiques que met en évidence Ingrid Chabbert, notamment le besoin de renouveau lorsque l'habitude et le quotidien sont devenus souffrance, notamment lorsque l'on est une femme, et comment ce renouveau peut être une véritable renaissance, sont très intéressantes, mais l'intrigue est trop précipitée, ce qui le rend peu crédible.

En effet, j'ai vraiment trouvé qu'en 120 pages, il se passait un peu trop de choses dans la vie de Josy, comme dans une vie en accéléré, alors que le style graphique, comme les choix thématiques, auraient plutôt invité à prendre un temps plus réaliste de narration pour donner une véritable complémentarité à l'ensemble.

Une découverte finalement en demi-teinte, qui m'a laissée sur ma faim.
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Le jour de ses 60 ans, Josy décide tout plaquer ! Son mari, ses deux enfants, ses petits-enfants... elle les abandonne soudainement, lasse de cette vie de famille qui ne lui convient plus. Elle prend le volant de leur van et va se réfugier sur un parking, où elle rencontre Camélia et son fils, âgé de seulement quelques mois. D'autres rencontres suivront, lui rappelant qu'une autre vie est encore possible, même à son âge !

J'aime beaucoup le travail d'Ingrid Chabbert (En attendant Bojangles-BD, Écumes) et le sujet de Soixante printemps en hiver attisait ma curiosité. C'est un thème original : rares sont les albums qui mettent en scène des personnes de plus de 40 ans... le seul que j'ai eu l'occasion de lire, le plongeon, m'a beaucoup plu. Et je n'ai pas été déçue par ces 60 printemps ! C'est un ouvrage intelligent, plein de maturité, de poésie et de lucidité. le scénario est effectivement original et même quelque peu surprenant (pas toujours dans la joie...), mené de main de mettre et très bien mis en valeur par les illustrations de Aimée de Jongh. Les dessins sont simples, très lisibles, expressifs et j'ai été touchée par la mise en valeur des corps matures.
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Il suffirait de presque rien...

A 60 ans, elle quitte son mari et ses enfants, vit "libre", découvre l'amour au féminin, puis n'ose plus, retourne dans sa famille, puis repart définitivement vivre "libre" dans sa caravane.

Résumé comme ça, ce livre semble assez insipide. Or, il ne l'est pas et on peut suivre avec intérêt le parcours de (re) découverte de Josy, décidée à vivre sans rien devoir à personne et en se recentrant enfin sur elle.

Le problème est qu'on referme ce livre à peine après l'avoir ouvert car il se lit trop vite et qu'il reste une impression de survol, de réflexion à peine aboutie, et le sentiment désagréable d'avoir assisté à une crise de post-adolescence.

De plus, Josy n'attire pas vraiment l'empathie. On comprend ses motivations et son besoin de tout quitter. Mais le fait de préparer ce départ à l'avance et d'attendre le jour de son anniversaire pour l'annoncer par surprise à tout son entourage, relève d'un curieux état d'esprit. Josy a quand même la lassitude un peu cruelle.

Le sujet du mal-être, d'un couple résigné, d'une indifférence envers des enfants qui s'avèrent décevants, de la volonté de vivre pour soi...aurait pu être poignant.

Mais là, on manque quand même un peu de substance et le dessin d'Aimée de Jongh, sensible et agréable ne suffit pas à rendre ce livre indispensable.

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Josy, le jour de ses 60 ans, quitte le domicile familial sous le regard ébahi de son mari et des enfants qui ne comprennent pas son départ.

Il n'est jamais trop tard pour quitter une vie, une situation qui ne nous convient plus; passer outre des reproches de la société.

Il lui a arrivé quelques événements, heureux, mais sur peu de temps et tout va trop vite dans cette bd.

Cela dit, les dessins sont très beaux, les couleurs utilisées sont adéquates avec l'ambiance et cela reste une lecture très agréable.
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J'ai eu un peu de mal à entrer dans cette histoire, on démarre avec une grand-mère qui le jour de ses soixante ans, quitte brusquement sa famille, en les laissant plantés là devant le gâteau d'anniversaire avec ses bougies qui brûlent pour rien.

J'ai trouvé le début de l'histoire vraiment très artificiel, de l'effet de manche, un coup de théâtre vraiment trop théâtral dès l'entame, le graphisme, très convenu, avec la vieille encore belle pour son âge malgré ses cheveux gris, et l'amitié avec la jeune mère qui a quitté le père de son enfant… Une histoire d'amour éteint, d'une vie ratée, 35 ans de vie commune sans passion, dans l'ennui, juste pour ne pas faire de vagues. J'ai cru que j'allais subir une histoire cucul la praline, et heureusement, le scénario va être plus audacieux par la suite, n'hésitant pas à aborder le thème de la sexualité de façon directe et courageuse et c'est ce qui sauve la bande dessinée de la mièvrerie annoncée.

L'ensemble manque cependant de spontanéité, un scénario trop bien ficelé pour être sincère, sans bavure, comme le dessin. Il y a d'ailleurs quelques illustrations en postface bien plus originales, l'une avec un très plus appuyé, plus agressive, une autre sans trait, rien qu'en couleurs, je pense que l'histoire aurait gagné en force avec l'un ou l'autre style.

C'est cependant loin d'être négatif, cette lecture est plaisante, touchante et parvient à surprendre.
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S'il y a des romans feel good il y a aussi des bandes dessinées feel good dont cet album est une belle démonstration avec son titre saisonnier "Soixante printemps en hiver".
Il commence par une couverture sur laquelle Josy est couchée sur le dos sur le toit de son vieux van Volkswagen, position surprenante pour une sexagénaire. J'ai donc eu pour première impression que le but était de montrer que l'on n'est pas vieille à soixante ans. Ce n'est pas moi qui vais dire le contraire puisque je les ai un peu dépassés et que je suis en pleine forme.
Ce qui m'a surprise c'est sa ressemblance avec l'autrice, Ingrid Chabbert en plus âgée, ce qui m'a fait penser qu'elle imagine sa vieillesse et tente de se rassurer.
Elle idéalise une femme qui décide de tout quitter le jour anniversaire de ses soixante ans. On n'a pas beaucoup d'éléments pour juger de sa vie de famille et du pourquoi de son ras le bol et surtout, on ne sait pas si elle travaille parce qu'elle n'est pas encore à l'âge de la retraite. Certes, elle s'ennuie mais ça n'a pas l'air d'être nouveau alors j'ai supposé qu'elle ne travaillait pas ce qui ne lui donne pas une autonomie financière. On peut quand même la comprendre et penser qu'il était temps qu'elle décide de sa vie.
Pour autant, Josy part subitement ce qui est assez violent pour sa famille. Il ne faut pas s'étonner que ses enfants se sentent agressés car il n'y a aucune explication et dans ces conditions tout le monde est dans le jugement et les injonctions (rentre à la maison maintenant ! je fais ce que je veux !...).
Bref, pas simple, ce qui n'empêche pas Josy de s'interroger tout en choisissant une nouvelle vie... surtout quand l'amour s'en mêle.
On n'échappe pas à quelques clichés du moment entre le van Volkswagen, l'homosexualité et l'âgisme mais indépendamment de l'âge des protagonistes ce qui est intéressant et réaliste c'est de montrer qu'il est difficile (mais pas impossible) quitter son mari même quand on l'a décidé.
Je remercie les éditions Dupuis et Babelio qui m'ont offert cet album dans le cadre d'une opération Masse Critique exceptionnelle.


Challenge Coeur d'artichaut 2022
Challenge Riquiqui 2022
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Enthousiaste à l'idée de lire cette BD que j'avais commandé chez mon libraire préféré, je suis vite un peu redescendue de mon nuage. Peut-être avais-je trop d'attente ?
Le sujet est intéressant : une femme de soixante ans traverse une crise existentielle et décide de tout quitter pour se recentrer sur elle. On imagine un voyage intérieur profond, un questionnement des principes qui ont régi son existence jusque là et une aventure qui fait rêver ; mais rien de cela !. le propos est lisse, si elle part avec son van c'est pour se garer à quelques kilomètres de chez elle, si elle rencontre une jeune maman qui vit dans sa roulotte c'est pour aller au supermarché avec elle comme le ferait une maman et si en quelques jours elle tombe amoureuse d'une femme on ne saisit pas le virage que cela représente pour une femme jusque-là hétérosexuelle. Sa famille ne comprends rien à ce départ brutal et nous non plus. En tant que lecteur on reste très extérieur, je n'ai pas trouvé d'éléments assez forts pour m'associer aux émotions de Josy, Les événements semblent sans lien avec l'histoire de vie de l'héroïne. Ce départ ressemble une crise d'adolescence tardive. Sa famille hyper inquiète (et on la comprend) ne cesse de faire vibrer son portable mais elle ne répond plus au téléphone et on ne sait pas si elle boude ou si elle se libère mais de quoi ? Car de fait, l'auteur présente une famille plutôt unie et gentille. Des petits enfants qui aiment leur mamie, un mari bricoleur, deux enfants adultes qui s'entendent bien (c'est déjà pas si mal!) rien de traumatisant même si on peut comprendre l'ennui et la lassitude rien ne justifie un départ sans aucune explication . Je m'attendais à une l'interrogation plus profonde sur l'âge, sur la place de la femme âgée dans la société et la famille , le désir de se réinventer surtout quand le temps commence à manquer. Un point positif cependant , le traitement graphique est très agréable ça se lit bien mais je suis passée très au large de cette histoire .
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Cet album est une invite à virer sa cuti (à tous les sens du terme) via une sorte de road-trip immobile, qui a d'ores et déjà trouvé son public, mais dont je ne viendrais hélas pas grossir les rangs.

Cette 1ère incursion dans l'univers de Chabbert et de Jongh s'annonçait pourtant bien : j'étais emballée par le sujet, la 1ère de couverture et le titre du projet. Mais j'ai assez vite décroché. En cause : une mise en images ne parvenant pas à me séduire, des ressorts scénaristiques pas assez originaux, et une psychologie des personnages secondaires peu subtile (des enfants et un club sororal trop caricaturaux). Même le lettrage ne m'a pas emballé. Aïe, pardon pour ma franchise...

Peut-être parce que Josy est à la fois l'atout et le problème de cette bd : elle est si présente et charismatique, qu'en dehors d'elle, il reste peu de place pour faire exister véritablement tous les autres personnages.

Néanmoins, des planches très fortes illustrent à merveille les différentes émotions qui traversent l'héroïne. Et l'histoire - traitée avec beaucoup de coeur - dresse un beau portrait de femme qui s'affranchit de sa famille pour s'accomplir sur le tard.

Merci infiniment à la Masse critique privilégiée et aux éditions Dupuis, qui ont rendu cette lecture possible.
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