Un drôle de cinéma

Du très grand Chabossot...

On a beau (ou mal) dire, mais lire du Chabossot a toujours une saveur particulière.
Pourquoi ? Tout simplement parce qu'il est unique en son genre et qu'il mérite bien le titre (qu'il refusera sans doute) de faire partie des meilleurs écrivains indépendants.

Comment ? Parce qu'il est l'un des rares à fournir une prestation romanesque de haut niveau où originalité, qualité d'écriture et "folie douce" sont de mises.

Ici, nous sommes en présence d'un polar à la sauce burlesque. Une espèce de "Petits meurtres d'agatha Christie" (la série tv) en encore plus drôle et décalé. Quand une équipe de bras cassés (et on suppose que les jambes le sont également) enquête, cela donne un grand n'importe quoi jouissif.

Drôle, précis, avec un humour parfaitement maitrisé (ah...ces métaphores), Un drôle de cinéma vaut son pesant d'or, et quand on sait qu'un indé livre un roman de cette qualité à un si petit prix, on ne doit faire qu'une chose : l'acheter !

Merci MONSIEUR CHABOSSOT ! ;)

C'est toujours un réel bonheur de lire un roman de Aloysius Chabossot.
On ouvre un de ses romans comme on ouvre une boîte de chocolat. On le déguste.
Ce roman est un vrai petit bonheur.
J'ai vraiment pris plaisir à retrouver la plume de l'auteur qui manie a merveille les mots.
"Un drôle de cinéma" est vraiment LE roman qui remonte le moral,qui fait sourire.
Je me suis surprise a mener ma petite enquête en même temps que les différents protagonistes . Bon,je n'étais pas arriver a la même conclusion et ferait une bien piètre détective contrairement a Fanny.
Fanny ,personnage on ne peut plus attachant,et pour tout dire, j'aimerai beaucoup lui ressembler.
Bref,vous l'aurez compris,j'ai adoré "un drôle de cinéma" ,encore une fois une belle réussite du grand monsieur Chabossot.

Prenez un écrivain loser, un cinéaste has been, une chanteuse de pacotille et un pizzaïolo. Saupoudrez le tout d'une clique de poulets qui préfèrent se consacrer à la dégustation du pastis plutôt qu'à la résolution d'enquêtes. Imaginez une plume à la fois caustique et tendre et vous obtenez une sorte de thriller assaisonné de « feelgood » qui vous transporte dans un midi de la France à peine excessif où les vieilles dames sont aussi déterminées qu'attachantes, les vendeuses de chaussures se transforment en enquêtrices hors pair, les gros durs, tendres comme du bon pain. Je tiens à souligner la qualité irréprochable de la langue à la fois délicieusement surannée et follement imaginative ( je ne me lasse pas du sens de la métaphore que possède l'auteur). Un roman sourire, drôle, loufoque et fort habile dans lequel l'amour a aussi sa place.