AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,98

sur 232 notes
5
27 avis
4
27 avis
3
8 avis
2
0 avis
1
1 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
♫ Il suffira d'une étincelle
Et d'un mot d'amour, oui pour
Allumer le feu, allumer le feu
Et faire danser les diables et les dieux
Allumer le feu, allumer le feu
Et voir grandir la flamme dans vos yeux
Allumer le feu
Laisser derrière toutes nos peines
Nos haches de guerre, nos problèmes
Se libérer de nos chaînes
Lâcher le lion dans l'arène
Je veux la foudre et l'éclair
L'odeur de poudre, le tonnerre
Je veux la fête et les rires
Je veux la foule en délire
Il suffira d'une étincelle
Oui, d'un rien, d'un contact
Il suffira d'une étincelle
D'un peu de jour, oui pour
Allumer le feu, allumer le feu♫
- Johnny Hallyday - 1998 -

Elle est tatouée cette chanson
Sir Chabouté ou Jack London
Fièvre de l'or contre chèque en bois
C'est pas l'argent qui brûle tes doigts
Le froid a trop d'emprise sur toi
Geler n'est pas aussi horrible qu'on ne croit
Laisse-toi aller...ton corps s'éteint ...Endors-toi.

Il aurait suffi d'une flamme ou d'une allumette
Mais tu ne voulais pas d'une femmelette...
Ce n'était rien qu'un feu de bois
Mais il m'avait chauffé le corps
Et dans mon âme il brûle encore
À la manière d'un feu de joie
Toi, au Canada, de froid quand tu mourras
Et caetera...



Commenter  J’apprécie          902
En 1896, des gisements aurifères furent découverts au Canada. Des milliers d'aventuriers voulurent se ruer vers cet or mais les moyens de communications étant alors peu nombreux, ils devaient se munir de tout l'attirail nécessaire pour accéder à ce nouvel eldorado. Des milliers d'hommes se sont aventurés dans ce périple hasardeux, beaucoup d'entre eux n'en sont pas revenus. Car, ils avaient oublié que là-bas, il fait -45°, que le froid pénètre le corps et que la neige a recouvert tout le paysage. L'homme, accompagné de son chien, va affronter cette épreuve. Son fidèle compagnon n'attend qu'une chose: se blottir au coin d'un feu. Mais, le froid persiste et deviendra un véritable adversaire...

Tiré de la nouvelle de Jack London, cet album de Chabouté surprend par son originalité et sa qualité graphique. le récit intense de cet homme et de son chien dans l'immensité de cette forêt recouverte de neige Seuls quelques mots ici et là viennent ponctuer le silence qu'imposent ce froid et cette neige. Un froid terrible, tortueux et qui s'imprègne partout. Chabouté nous livre un album épuré où tout geste prend de l'importance, où la tension monte au fil des pages, rendant une atmosphère quasi fantastique et réellement inquiétante et oppressante. Quant au dessin de Chabouté, cette fois-ci en couleur, il est toujours aussi impressionnant. Des paysages à la beauté glaciale aux regards inquiets de cet homme, l'auteur emporte le lecteur dans cette descente aux enfers.

Construire un feu... une petite flamme...
Commenter  J’apprécie          560
Ouch !
Là, Chabouté ne fait pas dans la dentelle.
Pourtant si le trait est toujours rude, en noir et blanc, deux couleurs sont introduites : le bistre pour la vague chaleur de l'homme et le orange pour celle du feu.
Malgré cela le froid est là, tout au long de cet album

1896, dans le Klondike, par 45 degrés sous zéro, un homme chemine dans la neige accompagné d'un chien blanc.
C'est rude, le trait de Chabouté est dur. C'est simplement splendide.

Et en diagonale, cette relation étrange d'intérêt et de soumission entre l'homme et le chien.
Mais le gagnant de cette histoire sera bien la nature....

Une nouvelle fois, Chabouté nous livre un album qui laisse à réfléchir

Commenter  J’apprécie          342
Construire un feu est l'adaptation d'une nouvelle de Jack London, nouvelle que je n'ai jamais lue, moi qui aime pourtant beaucoup son auteur. C'est donc d'un oeil complètement neuf, sans aucun a priori, que j'ai ouvert cet album.

Il y est question d'un homme, seulement accompagné de son chien, qui parcourt des kilomètres sous la neige du Canada et une température de moins 60 degrés afin de rejoindre un campement de chercheurs d'or.

Quelle claque visuelle ! Non seulement les planches sont magnifiques mais elles apportent une tension à l'histoire et lui donnent ainsi toute sa force.

L'immensité blanche est crevée de sapins noirs. Le froid et la peur nous attaquent de partout. Quelle délivrance lorsqu'un feu rouge vient lécher de ses flammes ce paysage vierge de toute humanité ! Oui mais voilà, l'homme se croit au-dessus de tout, plus fort que le froid et la faim. Mais la nature a toujours le dessus et renverse d'un rien tout le vain orgueil de l'homme.

Le silence est omniprésent dans cet album, avec parfois plusieurs pages sans texte. Même les cris sont muets, pour mieux nous faire sentir la solitude que l'on doit éprouver dans ces étendues infinies. Lorsque texte il y a , c'est un narrateur inconnu qui fait entendre sa voix : la Nature ? la Mort ?

Un très bel album et une belle découverte qui m'engagent à lire un nouvel album de cet auteur au plus vite.

Challenge BD 2017
Challenge Multi défis 2017 : un livre dont l'action se déroule principalement sous la neige
Commenter  J’apprécie          312
Belle adaptation en BD de ‘Construire un feu' de Jack London. Les dessins en noir et blanc de la neige de Chabouté m'ont fait penser aux photos de Pierre Tairraz. Un homme inexpérimenté du froid et son chien doivent rejoindre un camp de chercheurs d'or dans le Grand Nord canadien par une température de - 60°C. Dans ce cas, les allumettes sont l'élément primordial. La relation entre le chien et l'homme est bien développée. le peu de texte rend les dessins encore plus parlant. Me restera l'image du feu de bois sur la neige. Merci à Chabouté de nous construire d'aussi belles BD. Allez Feu pour d'autres !
Commenter  J’apprécie          230
Jack London s'est inspiré de sa vie au Klondike pour écrire une nouvelle où un homme, marchant seul dans la neige, doit réussir à faire le feu qui lui sauvera la vie.
Chabouté était l'auteur BD idéal pour adapter cette nouvelle. Grand chantre des silences, il donne à son personnage une intense profondeur et réussi à faire passer tout le dramatique de la situation.
J'ai accompagné ce pauvre chercheur d'or dans son périple et j'ai eu froid avec lui.
Une vraie réussite, comme souvent avec Chabouté.
Commenter  J’apprécie          160
L'histoire, tirée d'un roman de Jack London (1876-1916), se déroule dans le grand nord canadien à la fin du XXe siècle, près du Klondike, rivière dans laquelle de l'or a été découvert quelques années plus tôt. le personnage central est l'un des nombreux aventuriers venus là pour faire fortune.
Le lecteur perçoit parfaitement l'inhospitalité de l'environnement et l'inquiétude croissante du personnage, ainsi que l'importance du feu. Ici, au coeur de l'hiver, le froid domine et blanchit les paysages.
Chabouté excelle dans le dessin en noir et blanc. Contrairement à ses habitudes, il fait entrer ici un peu de couleur. C'est réussi mais pas aussi impressionnant que ce que le dessinateur produit en noir et blanc. N'ayant pas lu le roman de Jack London, il m'est difficile de me prononcer sur la fidélité de cette adaptation.
La lecture est agréable mais ce n'est pas à mon avis le meilleur ouvrage de cet auteur.
Commenter  J’apprécie          153
Une BD glaciale et glaçante !

Construire un feu est l'adaptation d'une nouvelle de Jack London en bande dessinée.
Je n'avais pas lu celle-ci mais beaucoup d'autres romans de cet auteur dont les récits m'ont toujours fasciné et accompagné depuis l'enfance. Je connais très bien donc son écriture et son univers.
Ainsi, je pense que cette adaptation retranscrit bien l'ambiance et la tension dramatique de la nouvelle.
On y retrouve évidemment les thèmes de prédilection de London, le froid, la survie, la toute puissance de la nature, ...
On suit un homme, un chercheur d'or, et son chien loup.

Les dessins accompagnent à merveille le texte, tout est blanc immaculé, les arbres noirs, mornes, même le chien est blanc et se confond avec la neige. Seul l'homme apporte une petite touche de couleur, puis le feu.

Sans révéler l'histoire, je dirai que l'auteur a su mettre en avant cette nature puissante et implacable du Klondike où la présence de l'homme reste anecdotique et sa survie toujours incertaine, où chaque faux pas peut vous coûter la vie, et la moindre erreur s'avérer fatale.
Une bonne approche de Jack London par la BD, avec cette petite nouvelle, un peu dure tout de même mais réaliste. Un joli travail !
Commenter  J’apprécie          130
Je ne connaissais pas la nouvelle de Jack London avant d'ouvrir cette bande dessinée que mon fils de 12 ans a bien voulu me prêter ! Empruntée dans son CDI de collège, il a été suffisamment saisi par sa lecture pour vouloir partager son ressenti avec moi. En l'ouvrant, on tombe les deux pieds dans la neige poudreuse mais envahissante du Klondike, dans le grand Nord canadien. On suit pas à pas un homme et son chien, un aventurier, un pur et dur, de ceux qui sont parti chercher l'or jusqu'aux tréfonds de leur âme, engageant avec Mère Nature un acharné bras de fer pour assouvir plus qu'une soif d'or, un besoin de se révéler homme jusque dans la tourmente hivernale.
Le blanc est partout. Au fil des cases, le froid s'insinue de plus en plus mordant. le chien trouve la parade et s'enterre dans la neige. L'homme craque une allumette pour faire du feu. Il dégèle un peu ses doigts avant de reprendre le chemin qui le ramènera au camp de base. Mais le chemin est long dans les congères. L'être humain est lui peu équipé pour survivre à ce froid glacial, tenant fiévreusement dans sa main la seule bouée de sauvetage dans cet océan de glace, une simple allumette. Les dessins de Christophe Chabouté nous enlisent autant dans cette histoire que la neige engloutit le paysage canadien. On s'enfonce toujours au plus profond de ce froid, seul, dans la forêt, suspendu à chacun des gestes de l'aventurier, retenant notre respiration pour ne pas souffler l'allumette. La voix du récit apostrophe autant l'aventurier que le lecteur. Elle se fait plus incisive au fil de l'histoire, durcit le ton. Elle nous rappelle à l'ordre : tout imbu de nous-même, l'homme n'est que peu de chose face à l'immensité de la nature. S'y mesurer, nous renvoie toujours à notre fragilité, nous apprend durement l'humilité. Un bel album BD qui incite à redécouvrir l'univers de Jack London. Une réalisation soignée et parfaitement maîtrisée. Une jolie découverte.
Commenter  J’apprécie          123
Quel froid ! Nous voici en compagnie d'un aventurier, un vrai de vrai, un pionnier qui part seul affronter le grand nord, direction le Klondike. C'est cette rivière aurifère qui attire toutes les convoitises.
Cet homme, et son chien nous allons les suivre. Peu à peu, sous les lignes et les traits, le froid va devenir mordant et omniprésent.

Ici se distingue le talent de Jack London, mêlé à celui de Chabouté. Ces deux hommes ont su à leur manière d'une histoire simple créer une atmosphère particulière. L'auteur ne m'était pas étranger, le dessinateur non plus.
Je suis heureuse d'avoir découvert cette BD, je vous la conseille chaudement.
Commenter  J’apprécie          120




Lecteurs (393) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5219 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *}