Un sacré choc ce livre. On ne pourra pas dire que je n'avais pas été prévenue. Mais je déconseille fortement de le lire avant, pendant et après avoir mangé. En fait, il vaut mieux être très loin de toute pensée rappelant la nourriture.
Le style est très visuel et permet (parfois à nos dépends) de très bien s'imaginer les scènes. La force de
Sous la peau réside dans son écriture fluide et imagée mais aussi dans son défilé de personnages hauts en couleur, surprenants mais attachants. Mention spéciale à Mel, que je n'oublierai pas de sitôt. le rythme du roman est rapide et entraînant, il n'y a pas de temps mort.
Certaines scènes sont à la limite de l'insoutenable, mais pas uniquement par leur côté gore. Il y a également une charge émotionnelle qui les rend difficiles à supporter : la scène de "l'accouchement" au festival restera gravée dans ma mémoire.
Le livre alterne donc passages presque drôles, outranciers, et d'autres terriblement durs. C'est ce mélange parfaitement dosé qui fait adhérer à ce roman de l'extrême.
Parfois, le grand nombre de personnages est un peu déroutant. Il faut un peu de temps pour parvenir à tous les distinguer.
Sous la peau est probablement un des livres les plus marquants que j'ai lu, avec
Morte saison de
Jack Ketchum.
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