C'est l'accroche de la 4ème page de couverture qui m'a fait choisir ce livre (que je n'aurai probablement pas eu l'idée de lire s'il n'y avait pas eu le challenge « Défis de l'imaginaire 2018 »). Ce n'est pas le premier roman de cette série que je lis (cfr.
Les Vikings de Sirius de
Maurice Limat) mais j'avais bien ris. Donc… pourquoi pas ?
L'histoire débute en Algérie dans le Hoggar, probablement au 20ème siècle (livre publié en 1983). Jacques Mertens-Bailly, préhistorien y organise des fouilles avec la collaboration de Lyliane Tardey (paléontologue) et Marc le Hardouin (journaliste).
Ils y font une découverte qui va bouleverser le monde et l'Histoire…
«C'est un terrible secret. Un secret qui bousculera toute notre Connaissance, toute notre Histoire et tout notre Orgueil. »
La première chose que je me suis dite, c'est : « oulala quelle mauvaise traduction ! » Sauf que Baudoin Chailley (alias
Piet Legay) est français et donc ce n'est pas traduit ^^ Les personnages ne sont pas du tout crédibles et les dialogues sont assez médiocres.
A un moment donné de l'histoire, Marc et Lyliane se retrouvent en Polynésie française pour une exploration des fonds marins. Ils y découvrent
une grotte dans laquelle se trouve la preuve de la théorie avancée par Mertens-Bailly qui a été assassiné entre-temps. En touchant un quartz noir ils s'évanouissent et le temps de tourner la page on est précipité au coeur d'une « fantastique bataille génocide » sur un continent appelé Gondwana (Trias 200MA). Une civilisation triassique avec un très haut niveau de technologie (il est question de clones, d'androïdes, de gamma-sondes, de tridents nucléaires, …) s'apprête à vivre la fin du monde. Leur guerre va provoquer le basculement des pôles et donc… le mythique Déluge. J'ai de loin préféré la version de David Gemmell dans Jon Shannow.
Une réplique parmi d'autres au coeur de l'action : « Attention, ils attaquent le dôme de relèvement astral au lanceur thermique ! »
Bref, quand on retrouve nos deux héros c'est pour assister à une scène assez malséante :
une femme a toujours le droit de changer d'avis et quand l'homme va jusqu'au bout en « piochant » sa partenaire (c'est le mot utilisé par l'auteur) moi j'appelle cela un viol même s'il prétend qu'elle a adoré cela >-<
J'ai trouvé la fin très nulle.
Bref, il y avait vraiment moyen de faire quelque chose de bien de cette idée. Mais ici c'est raté !
J'aurais mieux fait de choisir «
Dans le vent du cosmos » de
Maurice Limat (allez lire la critique de jamiK ;-) ).
Challenge Défis de l'imaginaire 2018 – Echauffement