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Daevabad tome 1 sur 3
EAN : 9782290373705
640 pages
J'ai Lu (22/06/2022)
4.24/5   278 notes
Résumé :
Une épopée inoubliable et magique au cœur des légendes et des mythes du Moyen-Orient !

Dans les rues du Caire du XVIIIe siècle, Nahri est une jeune escroc aux talents inégalés : lecture de la main, exorcismes et un mystérieux don de guérison ; elle a fait des nobles ottomans sa cible principale dans le but de survivre. Un jour, pendant l’un de ses « coups », elle invoque accidentellement Dara, un mystérieux guerrier djinn, et elle va comp... >Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (96) Voir plus Ajouter une critique
4,24

sur 278 notes
Je suis de près les différentes sorties de De Saxus depuis un petit moment déjà. La maison d'édition choisit des oeuvres qui ont du succès à l'étranger, et que je vois souvent sur les réseaux. Et pour Daevabad, j'avoue, j'ai pris le roman sans savoir de quoi il parlait ! Je savais juste qu'il avait beaucoup plu et que le roman était du genre fantaisie avec une ambiance mille et une nuits… Oups… Mais avec le recul, je me dis que ce n'est pas plus mal. Parfois les résumés entrent trop dans l'intrigue ou bien nous flouent un peu. Je me suis donc lancée dans ma lecture sans attente et assurée d'être surprise.

Daevabad n'a pas forcément été à la hauteur de mes espérances cependant. J'ai passé un très bon moment dans ce monde enchanteur et cruel mais il m'a manqué quelques petits éléments pour m'immerger totalement. J'ai eu un certain détachement vis-à-vis de l'intrigue. A contrario, j'ai beaucoup aimé les personnages principaux. Dara, Ali et Nahri m'ont tout de suite plu. Chacun à leur manière, ils représentent une facette différente de leur monde. Les voir interagir a été ce que j'ai préféré dans ce premier tome. Les relations qu'ils nouent mais aussi tout ce qui se joue à côté : les animosités, le passé, leurs façons de voir le monde. Ils sont très intéressants sur le point psychologique, même si j'ai l'impression qu'on a à peine effleuré leur essence. Et je n'ai eu aucun mal à m'attacher à eux, ce qui est très important pour moi dans une lecture. Je suis impatiente de les voir évoluer car ils ont tous les trois un énorme potentiel.

Les enjeux de Daevabad sont aussi contemporains. Bien que l'histoire se déroule à une époque reculée et entourée de magie, il est facile d'y trouver un écho avec notre histoire. La lutte des classes, la religion, l'importance du paraître. Des thèmes qui sont très intéressants et que l'auteur manie vraiment bien en leur donnant cette dose de réalisme et de tension qui vous tiennent en haleine. La mythologie mise en place également dans ce monde est dépaysante. Et j'aime ce côté-là particulièrement. Je n'ai rien contre notre folklore occidental, bien au contraire, mais entrer dans un univers peuplé de djins, d'efrits et d'autres créatures originales donnent une fraîcheur que j'apprécie de plus en plus.

Mais comme je le disais, malgré ces éléments positifs, je n'ai pas été totalement transportée. Premièrement, l'univers regroupe plusieurs choses dont je ne suis pas friande : un pouvoir qui oppresse une partie de la population, des religions et idées proches du fanatisme, et des règles qui contraignent les femmes et leurs moeurs. Je sais pertinemment que cela colle non seulement à l'époque mais aussi au lieu où se déroule l'histoire… cependant le mélange de tous ces points fait que je n'ai pas apprécié le monde de Daevabad qui pourtant se veut enchanteur par certains aspects. J'avais l'impression d'étouffer en quelque sorte, et je craignais pour la vie de nos héros car la moindre petite incartade peut être fatale. Une ambiance oppressante qui gâche parfois la magie de l'histoire.

Autre point que j'ai moyennement apprécié : la lourdeur des descriptions. Je sais que certains en sont friands, mais pour ma part décrire des lieux, des vêtements, des personnages pendant deux à trois paragraphes… Je n'adhère pas. Cela coupe le récit, déjà long, et clairement je lisais en diagonale à ces moments-là. le fait d'avoir deux points de vue alternés est déjà en soi un frein au dynamisme du récit. Les choses se mettent plus lentement en place, et le côté introductif pèse un peu. Pour moi, ce premier tome est une introduction plaçant ses différentes pièces pour ensuite s'attaquer à l'intrigue principale. Il m'a manqué une petite pincée de magie pour vraiment entrer dans l'histoire malgré des personnages attachants.

Malgré cela, je suis curieuse de voir ce qu'il va se dérouler par la suite. Passée cette mise en bouche, je pense que la trilogie Daevabad a un grand potentiel devant elle. Les intrigues politiques et les secrets qui se dissimulent dans l'ombre sont très intrigants.
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Quelle claque cette brique!

La cité de laiton est l'une de mes premières lectures de fantasy orientale et je dois dire que j'ai été conquise! Dès le début, j'ai été happée par cette lecture qui offre un univers tellement dense, et si différent de ce que je lis d'habitude. Il m'a fallu un moment pour faire le point sur le lexique, pour éviter des confusions et pour finir par me porter par cette lecture pleine de mystères, de secrets.

Notre héroïne est Nahri, escroc du Caire qui se retrouve, par mégarde à avoir invoqué un djinn très ancien, un guerrier redoutable qui reconnaît en elle l'héritière de la famille royale qu'il a servi il y a plusieurs siècles. S'en suit une longue série d'actions, des événements qui ont fait saigné mon petit coeur et une fin telle qu'il est difficile de ne pas se jeter tout de suite sur le tome 2 ( ne l'ayant pas à disposition là tout de suite).

Comme je l'ai dit cet univers m'a happé. Avec sa mythologie propre, je suis entrée avec délice dans ce monde de djinns, de marids, de péris et autres créatures.
J'ai été tellement happée que je me suis retrouvée à lire en peu de temps un titre qui fait 700 p. Et à la fin, je reste là avec toutes mes questions, loin d'être repue, et aspirant à davantage de réponses. S.A. Chakraborty nous offre qu'une esquisse de son monde ici. Je ne doute pas qu'il y ait de plus amples développements dans les deux autres tomes.

Les personnages sont les points forts de ce roman, car ils cristallisent par leur personnalité et ce qu'ils sont les tensions sous-jacentes de ce récit. Nahri, notre protagoniste principale, est loin d'être parfaite. Elle a un code moral très particulier, n'est pas la plus courageuse qui soit, peut se montrer naïve et malgré tout on s'attache à elle, à ses rêves, à ses désirs. . Ali est moralisateur, un brin fanatique mais il est difficile de ne pas être d'accord avec ses valeurs. . Quant à Dara... alala, mon coeur saigne. C'est le guerrier, enfermé dans ses préjugés, complètement cabossé par la vie, celui qu'on a envie de sauver de lui-même. Ce trio nous offre donc un condensé des relations entre les différentes tribus djinns, leurs attentes et leurs tensions. Ils sont pétris de défauts, ont des avis très différents qui ne semblent pas converger et pourtant offre une espèce d'équilibre.

La fin de ce récit, sur une centaine de pages, nous offre tout un cocktail d'émotions, de rebondissements, d'interrogations, de mystères. Ce récit était dense. Les attentes qu'ils soulèvent le sont tout autant. J'ai volontairement fait une chronique très spoilante pour moi-même retrouver le fil lorsque je lirai le tome 2.


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Écrivaine américaine, Shannon A. Chakraborty a réussi à charmer son public avec sa toute première trilogie qui s'intitule Daevabad. Or, après un gros succès en grand format chez De Saxus, le tome 1, La Cité de Laiton vient d'être publié par les éditions J'ai Lu.

Le Caire, XVIIIe siècle, Nahri se rêve médecin. Mais en attendant d'avoir réuni suffisamment d'argent pour financer ses études de médecine, elle escroque les crédules en leur promettant de les libérer de l'ensorcellement d'esprits facétieux. Un jour, lors de l'une de ses fausses cérémonies de désenvoûtements, elle libère un esprit maléfique qui la poursuit dans les rues du Caire, déchaînant même une horde de goules à ses trousses. Mais alors qu'elle croit sa dernière heure arrivée, elle invoque involontairement un djinn guerrier qui, contre toute attente, lui vient en aide pour s'échapper de la ville. de là, il lui propose de rejoindre une mystérieuse cité où selon ses dires, elle trouvera toutes les réponses à ses interrogations. Pour autant, suivra-t-elle cet être péremptoire pour affronter l'inconnu et le danger qui va avec ?

Avec La Cité de Laiton, Shannon A. Chakraborty inaugure une trilogie de fantasy orientale de haute volée. Dès ce premier tome, elle pose les bases d'un univers fouillé qui puise son inspiration dans différents mythes : arabes, iraniens ou mésopotamiens. Aussi, elle a peuplé les pages de son livre de nombreuses figures ou créatures issues de divers bestiaires merveilleux pour venir nourrir un imaginaire méconnu des lecteurs de fantasy anglophone ou francophone.

Entité prédominante du folklore orientaliste, le Djinn est également le pilier central de cette saga. En effet, l'autrice a imaginé ici plusieurs tribus rivales ou alliées qui empruntent à l'existant ou relèvent de la pure fiction. Six tribus se distinguent entre ces lignes avec les Geziris, les Anyaanles, les Daevas, les Sahrayns, les Agnivanshis et les Tukharistanais. Toutes ont des caractéristiques propres et des lieux de vie différents. Néanmoins, ce sont les Daevas qui nous intéressent plus particulièrement ici puisque l'essentiel de l'action se déroule au sein de leur capitale, Daevabad. Autrefois très puissants, les Daevas se sont vus restreints dans leurs pouvoirs par le prophète Souleymane en personne en représailles du mal qu'ils ont fait à l'humanité. Terre de rébellion, le Daevastana a été également marqué par le renversement de pouvoir par Zaydi al Qahtani qui a éteint la puissante lignée des guérisseurs Nahids.

Ainsi, l'intrigue de la Cité de Laiton repose à la fois sur une mythologie minutieusement développée, qu'un jeu de pouvoir politique machiavélique dans lequel Shannon A. Chakraborty jette son héroïne sans lui avoir communiquer au préalable les règles.

Atout charme du livre, ce trio de personnages s'accorde tellement bien à la qualité de l'intrigue qui est d'ailleurs particulièrement captivante. Il faut dire que l'autrice nous fait passer d'un dangereux road-trip au quotidien d'une vie de cour émaillée de complots et de rivalités. Véritable page-turner, ce roman est un petit bijou du genre que l'on n'a pas envie de lâcher.

Un premier roman qui met la barre haute autant du point de vue de la construction de l'univers enrichi d'une mythologie fabuleuse que de la puissance de l'histoire distillant suspense et péripéties jusque dans ses dernières lignes.

Avec La Cité de Laiton, Shannon A. Chakraborty signe une grande épopée de fantasy qui capitalise tous les ingrédients caractéristiques des plus grandes oeuvres du genre. Gros coup de coeur livresque de l'été, il me tarde déjà de lire la suite, pas vous ?



Lien : https://fantasyalacarte.blog..
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Dans ce première tome de la trilogie de Daevabad, nous suivons Nahri et Ali.

Nahri vit au Caire et vit des ses petites escroqueries. Elle sent bien qu'elle n'est pas comme les autres, elle sait lorsqu'une personne est malade et le traitement qu'elle doit lui donner pour le soigner. Mais elle parle également une langue que personne d'autre autour d'elle ne semble parler. Elle a une très grande aptitude à apprendre les langues étrangères.
Lors d'un exorcisme, elle va invoquer sans le vouloir un guerrier djinn du nom de Dara. Va alors s'en suivre un voyage pour partir découvrir ses origines.

Ali est quant à lui le fils cadet du Roi Ghassan El Qahtani, régnant sur la Citadelle de Daevabad. le prince a été nommé Caïd de la Citadelle, son frère aîné étant l'Emir du pays, futur roi de Daevabad. Son rôle au sein de la Citadelle est difficile à tenir, n'étant pas toujours d'accord avec le point de vue de son père. Certains des actes d'Ali ont de graves conséquences sur le peuple de Daevabad et sur son avenir.

Très honnêtement, les 100 premières pages ont été laborieuses pour ma part, du mal à rentrer dans l'histoire car beaucoup d'informations données, essentielles pour le déroulement de l'histoire. le contexte de ma vie personnelle n'a pas du aider, mais j'ai pu constater le même ressenti pour d'autres lecteurs. Lisant en ebook, je n'ai pas fait attention qu'il y avait un glossaire et une description des différentes tribus en fin de livre. Ce qui n'aurait aidé. En version papier, j'ai l'habitude de feuilleter un peu le livre, mais je n'ai pas le réflexe de regarder le sommaire en ebook.

Je vous invite à persévérer car une fois ce « cap » passé, je me suis laissée embarquer par l'histoire de ces deux protagonistes. Chaque chapitre est écrit en fonction du point de vue de Nahri ou d'Ali, ce qui rythme bien l'histoire. La plume est très agréable et j'avoue avoir été surprise par la fin. J'ai ainsi hâte de découvrir la suite dans le tome 2, le royaume de cuivre. J'espère y retrouver très vite nos personnages.
Le monde oriental, ses us et coutumes ne me sont pas familiers, mais cette sensation d'un monde des « milles et une nuits » m'a changée de mes habitudes, et j'ai beaucoup apprécié.
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Attention, énorme coup de coeur ! C'est simple : je ne pense plus qu'à ce bouquin, ses personnages si subtils et son univers incroyable depuis cinq jours. Quelle frustration de devoir attendre pour avoir la suite ! Bref : j'ai adoré.

Pourtant, ce n'était pas gagné. J'ai mis un peu de temps à me décider à lire ce roman, en dépit du matraquage médiatique (je le voyais partout) et de mon intérêt pour les djinns. Je pensais tomber sur une énième fantasy ado coupée à l'emporte-pièce, avec une vague saveur orientale pour faire exotique. Je me suis trompée du tout au tout ! La gravité des thèmes (la guerre, le pardon, la religion, le pouvoir etc), le traitement tout en finesse de ses personnages, la violence sans concession ni voyeurisme le classent dans la catégorie adulte.

L'intrigue met un peu de temps à se mettre en place. Alourdi par une langue un peu paresseuse (et une note de correction oubliée dans le texte…), le début ne me paraissait pas convaincant. Mais au fur et à mesure que le récit gagne en intensité, que les enjeux et les relations entre les protagonistes se dessinent, l'histoire devient réellement passionnante. Les personnages gagnent en mystère et profondeur au fil des pages : on se rend compte que personne n'est ce qu'il semblait être au départ.

La relation de Nahri et Dara, au départ plutôt énervante, devient mignonne, puis amusante, et enfin, tragique. Nahri passe de tête à claques à attachante : on se prend vite d'affection pour cette orpheline pauvre du Caire propulsée dans le monde magique et dangereux des djinns. À l'image du reste de ce roman, c'est un personnage plein de surprises, qui se révèle au final très différent de ce qu'elle semblait être au départ. J'ai apprécié qu'on en fasse une femme (et non une gosse) pragmatique, volontiers lâche, qui ne devient ni une super-guerrière énervée ou une princesse tragique. le deuxième protagoniste dont on suit le point de vue, Alizayd, est un personnage très intéressant, d'une rare complexité : très pieux et moralisateur, d'une naïveté et d'une obstination dangereuses, il est tout de suite très sympathique. Son père, le roi Ghassan, est un politicien effrayant, prêt à tout pour préserver sa conception du pouvoir. Muntadhir et Khanzada sont des personnages qu'on va tour à tour plaindre et haïr. Quant à Dara… je suis tout simplement tombée amoureuse de lui ! de plutôt plat au départ (encore un énième guerrier de plus, pensais-je à tort en le découvrant), il devient de plus en plus charismatique et intriguant au fur et à mesure qu'on en apprend sur lui. C'est l'antihéros épique par excellence, et en même temps, imprévisible et original. L'union des contraires chez ce personnage produit un cocktail détonnant : à la fois brutal et sensible, protecteur et ambigu, fougueux et manipulateur, sarcastique et taciturne… cette psychologie tout en nuances, ses mystères et son lourd passé le rendent profondément attachant. L'envie de découvrir ce qu'il cache et ce qu'il nous réserve pour la suite est un gros moteur pour la lecture du second tome.

L'une des choses que j'ai le plus appréciées dans ce roman, c'est l'utilisation qui a été faite du folklore moyen-oriental. Les djinns geziri qui peuplent les déserts de la péninsule arabique sont convertis à l'Islam, comme les humains qu'ils imitent. Les daevas (on reconnaît aisément la racine indo-aryenne -dev, présente dans les divs iraniens), nom générique de tous ces êtres, parlent le farsi et vénèrent le feu (coucou Zarathoustra). Les péris (les anges/fées opposés aux démoniaques divs dans le folklore iranien) sont, ici, des esprits de l'air. Les efrits (les afrit égyptiens) sont des daevas devenus démoniaques, qui ont refusé de se soumettre à la loi de Souleymane (= Salomon, connu pour son célèbre pentacle, qui sert de protection). On reconnaît la mythologie abrahamique de dieux déchus diabolisés par les trois religions du Livre, transformés en différentes classes d'êtres surnaturels. Certains sont plus ou moins bien intentionnés envers les humains (les djinns musulmans, et encore) tandis que d'autres leur sont carrément hostiles (les efrits et les daevas). le respect absolu de la structure de toute cette mythologie est vraiment un plus dans cette histoire. On retrouve également quelques personnages « célèbres », tels Qandisha, ou même Darayavahoush (= Darius)… c'est un vrai régal de trouver tous ces petits easter eggs mythologiques !

Je n'ai plus qu'une hâte : me plonger dans ce monde merveilleux à nouveau.
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critiques presse (1)
Elbakin.net
03 mai 2021
Voilà une bien jolie histoire !
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Ghassan avait les yeux rivés sur la fenêtre, perdu dans ses souvenirs. "J'ai envoyé leurs têtes à Am Gezira, et quand est arrivé le jour de te nommer, je t'ai appelé "Alizayd" tandis que je fixais la relique à ton oreille. Le nom de notre plus grand héros, l'ancêtre de notre dynastie, afin que tous sachent que tu étais de mon sang." (...) Il s'interrompit, secoua légèrement la tête, et, pour la première fois depuis son entrée dans la pièce, se tourna vers Ali et croisa son regard. "Mais je crains maintenant qu'avoir donné à un deuxième fils le nom du rebelle le plus célèbre au monde n'ait pas été ma décision la plus sage".
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Le visage de Ghassan devint plus froid, et Nahri sourit [... ]. C'était le sourire qu'elle avait adressé au basha, le sourire qu'elle avait adressé à des centaines d'hommes arrogants au fil des ans, juste avant de les plumer.
Nahri souriait toujours à ses cibles.
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Non, il ne le fera pas, dit Fatumai en le regardant d'un air calculateur. Il connaît trop bien le prix à payer. Son père s'en prendrait à nos familles, nos voisins... Une multitude d'innocents. Et si c'est le garçon dont Anas a parlé avec tant de tendresse, celui en lequel il a mis tant d'espoirs... Elle scruta Ali. Il ne prendra pas ce risque.
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Nisreen laissa échapper un rire sec, dépourvu d'humour. "Tu ne recevras jamais la formation appropriée. Ghassan souhaite peut-être que l'infirmerie soit remplie, mais il serait heureux que tu en restes à une maîtrise primitive de tes compétences. Il serait probablement d'avantage comblé si la moitié de tes patients décédaient." Devant le froncement de sourcils de Nahri, son assistante de redressa, la regardant avec suprise. "Tu ne comprends donc pas se qu'il se passe ici ?
-Pas le moins du monde, apparemment.
-Ils veulent que tu sois faible, Nahri. Tu es la fille de Banu Manizheh. Tu es arrivée à Daevabad avec Darayavahoush e-Afshin à tes côtés le jour une foule de Shafits a tenté de s'introduire dans le quartier des Daevas. Tu as failli tuer une femme par simple agacement... N'as tu pas remarqué que le nombre de tes gardes a doublé après ça ? Tu crois que les Qahtanis veulent te laisser le temps de t'entraîner ?" Nisreen lui lança un regard incrédule.
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La grandeur prend du temps. Souvent, les choses les plus puissantes ont les débuts les plus modestes.
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