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Daevabad tome 1 sur 3
EAN : 9782290373705
640 pages
J'ai lu (22/06/2022)
4.3/5   616 notes
Résumé :
Une épopée inoubliable et magique au cœur des légendes et des mythes du Moyen-Orient !

Dans les rues du Caire du XVIIIe siècle, Nahri est une jeune escroc aux talents inégalés : lecture de la main, exorcismes et un mystérieux don de guérison ; elle a fait des nobles ottomans sa cible principale dans le but de survivre. Un jour, pendant l’un de ses « coups », elle invoque accidentellement Dara, un mystérieux guerrier djinn, et elle va comp... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (145) Voir plus Ajouter une critique
4,3

sur 616 notes
Je suis de près les différentes sorties de De Saxus depuis un petit moment déjà. La maison d'édition choisit des oeuvres qui ont du succès à l'étranger, et que je vois souvent sur les réseaux. Et pour Daevabad, j'avoue, j'ai pris le roman sans savoir de quoi il parlait ! Je savais juste qu'il avait beaucoup plu et que le roman était du genre fantaisie avec une ambiance mille et une nuits… Oups… Mais avec le recul, je me dis que ce n'est pas plus mal. Parfois les résumés entrent trop dans l'intrigue ou bien nous flouent un peu. Je me suis donc lancée dans ma lecture sans attente et assurée d'être surprise.

Daevabad n'a pas forcément été à la hauteur de mes espérances cependant. J'ai passé un très bon moment dans ce monde enchanteur et cruel mais il m'a manqué quelques petits éléments pour m'immerger totalement. J'ai eu un certain détachement vis-à-vis de l'intrigue. A contrario, j'ai beaucoup aimé les personnages principaux. Dara, Ali et Nahri m'ont tout de suite plu. Chacun à leur manière, ils représentent une facette différente de leur monde. Les voir interagir a été ce que j'ai préféré dans ce premier tome. Les relations qu'ils nouent mais aussi tout ce qui se joue à côté : les animosités, le passé, leurs façons de voir le monde. Ils sont très intéressants sur le point psychologique, même si j'ai l'impression qu'on a à peine effleuré leur essence. Et je n'ai eu aucun mal à m'attacher à eux, ce qui est très important pour moi dans une lecture. Je suis impatiente de les voir évoluer car ils ont tous les trois un énorme potentiel.

Les enjeux de Daevabad sont aussi contemporains. Bien que l'histoire se déroule à une époque reculée et entourée de magie, il est facile d'y trouver un écho avec notre histoire. La lutte des classes, la religion, l'importance du paraître. Des thèmes qui sont très intéressants et que l'auteur manie vraiment bien en leur donnant cette dose de réalisme et de tension qui vous tiennent en haleine. La mythologie mise en place également dans ce monde est dépaysante. Et j'aime ce côté-là particulièrement. Je n'ai rien contre notre folklore occidental, bien au contraire, mais entrer dans un univers peuplé de djins, d'efrits et d'autres créatures originales donnent une fraîcheur que j'apprécie de plus en plus.

Mais comme je le disais, malgré ces éléments positifs, je n'ai pas été totalement transportée. Premièrement, l'univers regroupe plusieurs choses dont je ne suis pas friande : un pouvoir qui oppresse une partie de la population, des religions et idées proches du fanatisme, et des règles qui contraignent les femmes et leurs moeurs. Je sais pertinemment que cela colle non seulement à l'époque mais aussi au lieu où se déroule l'histoire… cependant le mélange de tous ces points fait que je n'ai pas apprécié le monde de Daevabad qui pourtant se veut enchanteur par certains aspects. J'avais l'impression d'étouffer en quelque sorte, et je craignais pour la vie de nos héros car la moindre petite incartade peut être fatale. Une ambiance oppressante qui gâche parfois la magie de l'histoire.

Autre point que j'ai moyennement apprécié : la lourdeur des descriptions. Je sais que certains en sont friands, mais pour ma part décrire des lieux, des vêtements, des personnages pendant deux à trois paragraphes… Je n'adhère pas. Cela coupe le récit, déjà long, et clairement je lisais en diagonale à ces moments-là. le fait d'avoir deux points de vue alternés est déjà en soi un frein au dynamisme du récit. Les choses se mettent plus lentement en place, et le côté introductif pèse un peu. Pour moi, ce premier tome est une introduction plaçant ses différentes pièces pour ensuite s'attaquer à l'intrigue principale. Il m'a manqué une petite pincée de magie pour vraiment entrer dans l'histoire malgré des personnages attachants.

Malgré cela, je suis curieuse de voir ce qu'il va se dérouler par la suite. Passée cette mise en bouche, je pense que la trilogie Daevabad a un grand potentiel devant elle. Les intrigues politiques et les secrets qui se dissimulent dans l'ombre sont très intrigants.
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Quelle claque cette brique!

La cité de laiton est l'une de mes premières lectures de fantasy orientale et je dois dire que j'ai été conquise! Dès le début, j'ai été happée par cette lecture qui offre un univers tellement dense, et si différent de ce que je lis d'habitude. Il m'a fallu un moment pour faire le point sur le lexique, pour éviter des confusions et pour finir par me porter par cette lecture pleine de mystères, de secrets.

Notre héroïne est Nahri, escroc du Caire qui se retrouve, par mégarde à avoir invoqué un djinn très ancien, un guerrier redoutable qui reconnaît en elle l'héritière de la famille royale qu'il a servi il y a plusieurs siècles. S'en suit une longue série d'actions, des événements qui ont fait saigné mon petit coeur et une fin telle qu'il est difficile de ne pas se jeter tout de suite sur le tome 2 ( ne l'ayant pas à disposition là tout de suite).

Comme je l'ai dit cet univers m'a happé. Avec sa mythologie propre, je suis entrée avec délice dans ce monde de djinns, de marids, de péris et autres créatures.
J'ai été tellement happée que je me suis retrouvée à lire en peu de temps un titre qui fait 700 p. Et à la fin, je reste là avec toutes mes questions, loin d'être repue, et aspirant à davantage de réponses. S.A. Chakraborty nous offre qu'une esquisse de son monde ici. Je ne doute pas qu'il y ait de plus amples développements dans les deux autres tomes.

Les personnages sont les points forts de ce roman, car ils cristallisent par leur personnalité et ce qu'ils sont les tensions sous-jacentes de ce récit. Nahri, notre protagoniste principale, est loin d'être parfaite. Elle a un code moral très particulier, n'est pas la plus courageuse qui soit, peut se montrer naïve et malgré tout on s'attache à elle, à ses rêves, à ses désirs. . Ali est moralisateur, un brin fanatique mais il est difficile de ne pas être d'accord avec ses valeurs. . Quant à Dara... alala, mon coeur saigne. C'est le guerrier, enfermé dans ses préjugés, complètement cabossé par la vie, celui qu'on a envie de sauver de lui-même. Ce trio nous offre donc un condensé des relations entre les différentes tribus djinns, leurs attentes et leurs tensions. Ils sont pétris de défauts, ont des avis très différents qui ne semblent pas converger et pourtant offre une espèce d'équilibre.

La fin de ce récit, sur une centaine de pages, nous offre tout un cocktail d'émotions, de rebondissements, d'interrogations, de mystères. Ce récit était dense. Les attentes qu'ils soulèvent le sont tout autant. J'ai volontairement fait une chronique très spoilante pour moi-même retrouver le fil lorsque je lirai le tome 2.


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Écrivaine américaine, Shannon A. Chakraborty a réussi à charmer son public avec sa toute première trilogie qui s'intitule Daevabad. Or, après un gros succès en grand format chez De Saxus, le tome 1, La Cité de Laiton vient d'être publié par les éditions J'ai Lu.

Le Caire, XVIIIe siècle, Nahri se rêve médecin. Mais en attendant d'avoir réuni suffisamment d'argent pour financer ses études de médecine, elle escroque les crédules en leur promettant de les libérer de l'ensorcellement d'esprits facétieux. Un jour, lors de l'une de ses fausses cérémonies de désenvoûtements, elle libère un esprit maléfique qui la poursuit dans les rues du Caire, déchaînant même une horde de goules à ses trousses. Mais alors qu'elle croit sa dernière heure arrivée, elle invoque involontairement un djinn guerrier qui, contre toute attente, lui vient en aide pour s'échapper de la ville. de là, il lui propose de rejoindre une mystérieuse cité où selon ses dires, elle trouvera toutes les réponses à ses interrogations. Pour autant, suivra-t-elle cet être péremptoire pour affronter l'inconnu et le danger qui va avec ?

Avec La Cité de Laiton, Shannon A. Chakraborty inaugure une trilogie de fantasy orientale de haute volée. Dès ce premier tome, elle pose les bases d'un univers fouillé qui puise son inspiration dans différents mythes : arabes, iraniens ou mésopotamiens. Aussi, elle a peuplé les pages de son livre de nombreuses figures ou créatures issues de divers bestiaires merveilleux pour venir nourrir un imaginaire méconnu des lecteurs de fantasy anglophone ou francophone.

Entité prédominante du folklore orientaliste, le Djinn est également le pilier central de cette saga. En effet, l'autrice a imaginé ici plusieurs tribus rivales ou alliées qui empruntent à l'existant ou relèvent de la pure fiction. Six tribus se distinguent entre ces lignes avec les Geziris, les Anyaanles, les Daevas, les Sahrayns, les Agnivanshis et les Tukharistanais. Toutes ont des caractéristiques propres et des lieux de vie différents. Néanmoins, ce sont les Daevas qui nous intéressent plus particulièrement ici puisque l'essentiel de l'action se déroule au sein de leur capitale, Daevabad. Autrefois très puissants, les Daevas se sont vus restreints dans leurs pouvoirs par le prophète Souleymane en personne en représailles du mal qu'ils ont fait à l'humanité. Terre de rébellion, le Daevastana a été également marqué par le renversement de pouvoir par Zaydi al Qahtani qui a éteint la puissante lignée des guérisseurs Nahids.

Ainsi, l'intrigue de la Cité de Laiton repose à la fois sur une mythologie minutieusement développée, qu'un jeu de pouvoir politique machiavélique dans lequel Shannon A. Chakraborty jette son héroïne sans lui avoir communiquer au préalable les règles.

Atout charme du livre, ce trio de personnages s'accorde tellement bien à la qualité de l'intrigue qui est d'ailleurs particulièrement captivante. Il faut dire que l'autrice nous fait passer d'un dangereux road-trip au quotidien d'une vie de cour émaillée de complots et de rivalités. Véritable page-turner, ce roman est un petit bijou du genre que l'on n'a pas envie de lâcher.

Un premier roman qui met la barre haute autant du point de vue de la construction de l'univers enrichi d'une mythologie fabuleuse que de la puissance de l'histoire distillant suspense et péripéties jusque dans ses dernières lignes.

Avec La Cité de Laiton, Shannon A. Chakraborty signe une grande épopée de fantasy qui capitalise tous les ingrédients caractéristiques des plus grandes oeuvres du genre. Gros coup de coeur livresque de l'été, il me tarde déjà de lire la suite, pas vous ?



Lien : https://fantasyalacarte.blog..
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C'est une petite brique mais qui se lit au final très rapidement !
L'histoire commence au Caire avec Nahri qui survit comme elle peut et cache ses pouvoirs de guérisseuse. Mais elle va sans le faire exprès faire venir un être surnaturel auprès d'elle qui va lui apprendre sa vrai nature et tenter de l'amener à Daevabad, là où elle sera en sécurité.
C'est un monde oriental riche où humains, Djinn, Daeva, Shafit cohabitent mais avec beaucoup de tensions/ guerres entre eux. Il était d'ailleurs parfois nécessaire de faire une pause pendant la lecture pour se remémorer les "alliances", d'autant que certains de clans ennemis sont amis ou font alliance....Nos trois personnages principaux, Nahri, Dara et Ali doivent choisir leur camp malgré eux, font des choix dont ils doutent dans un lieu où les tensions sont ravivés depuis peu. J'ai adoré ma lecture, c'est vraiment prenant et intéressant. Je comprends moins la stratégie du Roi et il reste pas mal de questions en suspens mais la suite sera surement éclairante. J'ai hâte de connaitre la suite !
Challenge Sfff 2023
Challenge Mauvais genres 2023
Challenge pavé 2023
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Dans ce première tome de la trilogie de Daevabad, nous suivons Nahri et Ali.

Nahri vit au Caire et vit des ses petites escroqueries. Elle sent bien qu'elle n'est pas comme les autres, elle sait lorsqu'une personne est malade et le traitement qu'elle doit lui donner pour le soigner. Mais elle parle également une langue que personne d'autre autour d'elle ne semble parler. Elle a une très grande aptitude à apprendre les langues étrangères.
Lors d'un exorcisme, elle va invoquer sans le vouloir un guerrier djinn du nom de Dara. Va alors s'en suivre un voyage pour partir découvrir ses origines.

Ali est quant à lui le fils cadet du Roi Ghassan El Qahtani, régnant sur la Citadelle de Daevabad. le prince a été nommé Caïd de la Citadelle, son frère aîné étant l'Emir du pays, futur roi de Daevabad. Son rôle au sein de la Citadelle est difficile à tenir, n'étant pas toujours d'accord avec le point de vue de son père. Certains des actes d'Ali ont de graves conséquences sur le peuple de Daevabad et sur son avenir.

Très honnêtement, les 100 premières pages ont été laborieuses pour ma part, du mal à rentrer dans l'histoire car beaucoup d'informations données, essentielles pour le déroulement de l'histoire. le contexte de ma vie personnelle n'a pas du aider, mais j'ai pu constater le même ressenti pour d'autres lecteurs. Lisant en ebook, je n'ai pas fait attention qu'il y avait un glossaire et une description des différentes tribus en fin de livre. Ce qui n'aurait aidé. En version papier, j'ai l'habitude de feuilleter un peu le livre, mais je n'ai pas le réflexe de regarder le sommaire en ebook.

Je vous invite à persévérer car une fois ce « cap » passé, je me suis laissée embarquer par l'histoire de ces deux protagonistes. Chaque chapitre est écrit en fonction du point de vue de Nahri ou d'Ali, ce qui rythme bien l'histoire. La plume est très agréable et j'avoue avoir été surprise par la fin. J'ai ainsi hâte de découvrir la suite dans le tome 2, le royaume de cuivre. J'espère y retrouver très vite nos personnages.
Le monde oriental, ses us et coutumes ne me sont pas familiers, mais cette sensation d'un monde des « milles et une nuits » m'a changée de mes habitudes, et j'ai beaucoup apprécié.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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critiques presse (1)
Elbakin.net
03 mai 2021
Voilà une bien jolie histoire !
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (26) Voir plus Ajouter une citation
-Bien sûr que non, répondit Anas, l’air contrarié. Ne dis pas de choses absurdes. Mais quand nos filles se font enlevées dans la rue pour servir d’esclaves sexuelles, quand nos hommes sont rendus aveugles parce qu’il regardent un sang-pur de travers … ne faut-il pas s’attendre à ce que certains se défendent par tous les moyens ?
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Ghassan avait les yeux rivés sur la fenêtre, perdu dans ses souvenirs. "J'ai envoyé leurs têtes à Am Gezira, et quand est arrivé le jour de te nommer, je t'ai appelé "Alizayd" tandis que je fixais la relique à ton oreille. Le nom de notre plus grand héros, l'ancêtre de notre dynastie, afin que tous sachent que tu étais de mon sang." (...) Il s'interrompit, secoua légèrement la tête, et, pour la première fois depuis son entrée dans la pièce, se tourna vers Ali et croisa son regard. "Mais je crains maintenant qu'avoir donné à un deuxième fils le nom du rebelle le plus célèbre au monde n'ait pas été ma décision la plus sage".
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Le visage de Ghassan devint plus froid, et Nahri sourit [... ]. C'était le sourire qu'elle avait adressé au basha, le sourire qu'elle avait adressé à des centaines d'hommes arrogants au fil des ans, juste avant de les plumer.
Nahri souriait toujours à ses cibles.
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La grandeur prend du temps. Souvent, les choses les plus puissantes ont les débuts les plus modestes.
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"Alors tu es un genre de voleuse, c'est ça ?"
"C'est un point de vue un peu limité. Je préfère me considérer comme une marchande en tâches délicates."
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Videos de S.A. Chakraborty (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de S.A. Chakraborty
Shannon Chakraborty vous présente sa trilogie "Daevabad" aux éditions De Saxus.
Retrouvez les livres : https://www.mollat.com/Recherche/Serie/0-369165/la-trilogie-daevabad
Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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