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Les Voyageurs (Becky Chambers) tome 2 sur 4
EAN : 9782253937111
512 pages
Le Livre de Poche (10/05/2023)
4.22/5   234 notes
Résumé :
Lovelace, intelligence artificielle née à bord du Voyageur à la fin de L'Espace d'un an, accepte de se transférer à bord d'un corps synthétique. Devenir humaine, une chance ? Pas pour elle : les limitations de la chair l'étouffent. Champ de vision ridiculement restreint, pas d'accès au réseau, réactions physiologiques incontrôlables...
À ses côtés, Poivre, mécano, l'aide de son mieux. Ancienne enfant esclave libérée par miracle, grandie seule sur une planète ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (38) Voir plus Ajouter une critique
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Bienveillance et gentillesse.


L'histoire de l'adaptation de Lovelace, l'IA dans l'espace d'un an, à un ‘kit » humain réaliste et illégal sous la supervision, protection et amitié de Poivre la gentille mécano.
L'histoire de Poivre, humaine « améliorée », créee pour servir d'esclave sur une planète, qui parvient à s'échapper après avoir vécu plusieurs années dans une navette et son IA protectrice.


Bienveillance et gentillesse. Comme le titre l'indique, des mots qui ressortent régulièrement, si ce n'est en vrai, du moins en sentiments exprimés.
L'auteure soigne ses personnages dans un univers également sympathique et on en vient à les aimer. de toute façon, il n'y a pas de « méchants » à l'horizon, pas de bouleversements, pas d'action (au sens noble) il ne se passe pas grand-chose au final.


Je n'irais pas jusqu'à dire qu'on s'ennuie, parce que l'écriture fluide, la bienveillance qui transpire, nous berce gentiment dans un univers cocon mignounnet. Une belle histoire d'amour et d'amitié, une littérature enfant pour adulte (ou l'inverse). Cela reste néanmoins moins attractif que le premier tome et cette lecture n'est clairement pas indispensable, même pour ceux qui ont aimé ce dernier (que je ne peux m'empêcher de recommander à nouveau).
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Petite lecture sympathique, pas inintéressante mais un brin ennuyeuse…

Lovelace, l'IA du Voyageur (cfr. L'espace d'un an) a illégalement intégré un kit qui lui donne l'apparence d'un être humain. Elle apprend à s'adapter grâce à ses amis, dont Poivre qui sait réparer à peu près tout ce qui lui tombe entre les mains.

Poivre est une améliorée qui s'est échappée de sa planète d'origine grâce à l'I.A. d'un vaisseau abandonné non loin de l'usine où elle travaillait à la chaîne avec ses congénères.

D'un côté nous suivons les difficultés d'adaptation de l'IA et de l'autre, il y a l'histoire de Poivre depuis ses 10 ans jusqu'à ce que les deux plans temporels se rejoignent pour une petite scène d'action qui n'en est pas vraiment une.

L'écriture est fluide et agréable mais je n'ai pas été embarquée comme dans le 1er tome de cette série qui a reçu le Prix Julia Verlanger en 2017 et le Prix Hugo en 2019 (de la meilleure série donc).

Bon je vais quand même lire le tome 3, histoire de terminer une série de plus cette année ^_^





Challenge ATOUT PRIX 2020
Challenge cycles/séries 2020
Challenge mauvais genre 2020
Challenge multi-auteures SFFF 2020
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J'avais beaucoup apprécié le premier tome de « Wayfarers » (« L'espace d'un an ») : la découverte d'un nouveau univers à bord d'un vaisseau spatial, des espèces biologiques très diverses (extraterrestres et humaines) qui m'étaient devenus sympathiques (sauf un !), un tourist-trip intersidéral sans (trop) gros problèmes... bref, une SF « feel-good » dans laquelle je m'étais sentie à l'aise.
Il n'en va pas tout à fait de même pour ce deuxième volume... trop (!) « feel-good », trop gentillet.

On suit, par chapitres alternatifs, deux personnages féminins déjà présents dans le tome précédent.
Une IA dont « l'âme » logicielle a été transférée dans un corps humain et qui sera adoptée par une humaine qui, elle, dans sa jeunesse a été élevée et éduquée par une IA, après avoir échappée à une enfance de servage.
Ainsi ce sont deux récits de futures adaptations et d'intégration dans une société interplanétaire d'inter-espèces et forcément multiculturaliste. Des sujets d'autant plus intéressants que l'auteure introduit également le questionnement sur soi-même, ce fameux « qui-suis-je ? »

Oui, mais ! et c'est là où ça coince pour moi, cette acculturation et ces parts introspectifs de chacune des protagonistes se passent (presque !) sans encombres, ni extrême difficulté (elles ont toujours des solutions pour tout sous la main). J'ai eu l'impression de lire une histoire charmante dont l'aspect SF ne sert que de simple cadre.
Un joli conte de fées science-fictif donc, dont les deux branches narratives s'entrelacent pour aboutir à une finale que j'avais pressenti.

L'écriture reste, tout comme dans « L'espace d'un an », très naturelle avec un juste équilibre entre dialogues et descriptions. Ces dernières ne versent jamais dans le parfois insurmontable babélisme de la hard-science et le livre reste ainsi également accessible aux néophytes de la SF.

—> La 4ème de couverture suggère que ce tome peut être lu indépendamment du précédent. C'est vrai, mais on manque alors le fondement de ce monde spatial, comme bon nombre de références aux extraterrestres « colorés » décrits par B. Chambers dans le premier volume.
—> Prix Julia Verlanger 2017 pour ce diptyque.
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Ghost in the shell

J'ai commencé l'année avec l'espace d'un an. Puisque notre présente actualité semble ne nous offrir aucune trêve j'ai décidé d'ouvrir un autre volume de cette épopée SF-douce.
Et ce qui m'a le plus étonnée au début de ma lecture c'est qu'on ne retrouve que très peu des personnages du premier volume. On va même se retrouver en petit comité puisque après avoir suivi l'équipage de tout un vaisseau, là, ils ne seront que deux. ELLES ne seront que deux.
L'ex IA du vaisseau, Lovelace, qui par un choix plutôt hasardeux peine à s'habituer à occuper un corps (c'est un truc que je n'avais pas trouvé logique dans l'espace d'un an) et Jane, enfant-esclave, qui va être sauvée et élevée par une intelligence artificielle.
Et de fait, à lire le marasme de l'une pour trouver sa place et le combat de l'autre pour survivre et... littéralement chercher à quitter sa place, mon coeur a été conquis. J'ai eu du mal à lâcher le roman. J'ai beaucoup aimé lire les émotions de l'une et l'autre. Leur attachement en miroir. L'une à des êtres vivants l'autre à un programme informatique. C'était profondément humain (même s'il y a plein d'extraterrestres), avec beaucoup d'affect. Une très belle histoire des liens que l'on construit avec ceux qui se soucient de nous.
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Pourquoi je n'ai pas pris la suite des voyageurs de Becky Chambers plus rapidement!

Oui comme entame c'est assez clair: ce roman est prenant, passionnant et "fait du bien" mais reprenons un peu le fil.

L'histoire? Sidra est une IA qui a fait le choix de s'incarner dans un corps, de quitter "son" vaisseau pour vivre une vie parmi les "biologiques" ;) Elle est accompagnée par Poivre, une tech qui en a bien bavé dans la vie.

De ce postulat de départ, l'auteure va nous donner une vraie leçon sur l'acceptation, l'autre, le plein d'énergie positive sans verser dans le larmoyant: c'est une très belle histoire tout simplement.

Le style est claire et efficace: pas de charabia quantique, de description anatomique du moindre alien: c'est de la "soft SF". Il y a des réflexions profondes sur l'Intelligence Artificielle, la notion d'Humanité, de l'Autre mais sans tomber dans la contemplation à la Asimov : les personnages vivent une vraie historie et ont un passé, pas uniquement des fonctions.

NB: dans cet univers, l'Humain est le "gentil débile" de service car les autres races sont bien plus avancées et ont "recueillit" l'humanité alors qu'elle était à deux doigts de l'extinction. Idée de départ vraiment fun car, pour une fois, non l'Humain n'est pas le boss, le messie que l'univers attendait.

Bref, je vais de ce pas dévorer la suite de cette trilogie!
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critiques presse (1)
Syfantasy
22 août 2023
Beck Chambers replonge dans un univers familier, et même si la tristesse de ne pas retrouver nos personnages du premier volet se fait ressentir, l'histoire poignante de Poivre nous la fera vite oublier.
Lire la critique sur le site : Syfantasy
Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Je voudrais comprendre pourquoi on vous a surprise à essayer d’entrer par effraction dans la cale numéro 6.
Jane croisa les bras. « Parce que j’ai bêtement négligé de désactiver la troisième caméra. »
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Trier de la tech, c’était barbant, mais barbant, c’était bien. Barbant, c’était rassurant. Tranquille.
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Peu d’espèces sont contre l’idée d’une fête énorme, surtout si le but du jeu est de niquer.
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La vie, c’est terrifiant. Personne n’a le mode d’emploi. Personne ne sait ce qu’on fout là. Alors le plus facile, pour regarder le monde en face sans crever de trouille, c’est de se persuader qu’on le contrôle. Du coup, on se croit plus fort que les autres. Ça implique que tous ceux qui sont différents sont inférieurs, forcément. Toutes les espèces se racontent la même histoire en boucle. Elles s’attaquent à un groupe de leurs congénères, à une autre espèce ou à des individus qu’elles ont créés.
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J'adore l'histoire. Mais l'histoire, elle est partout. Dans tous les bâtiments, dans tous les gens à qui tu parles. Elle n'est pas confinée dans les bibliothèques et les musées.
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Becky Chambers - L'Espace d'un an et Libration
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