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sur 633 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Récompensée en 2017 par le Prix Julia Verlanger pour son cycle « Wayfarers » (qui comporte à ce jour deux romans : « L'espace d'un an » et « Libration »), Becky Chambers est une auteure qui, jusqu'à présent, m'était parfaitement inconnue, et ce en dépit de la solide réputation qu'elle commence à se tailler en France et à l'étranger dans le domaine du space-opera. C'est finalement sur les conseils d'une grande lectrice, et encouragée par ma récente très bonne découverte de « Pyramides » de Romain Benassaya, que j'ai finalement décidé de tenter l'expérience. Or, sans être véritablement négatif (loin de là), le bilan reste malgré tout plus mitigé que ce à quoi je m'attendais. Posons d'abord le décor. le roman met en scène la vie menée par les membres de l'équipage du Voyageur, un vaisseau chargé de creuser des tunnels dans l'espace. A priori rien de bien particulier, sauf que les individus qui constituent cet équipage appartiennent à des espèces très différentes. Outre les humains, qui sont parmi les derniers a avoir été intégrés dans « l'union galactique » rassemblant toutes les races désireuses de vivre en bonne intelligence, on trouve également à bord une Aandriske (une espèce à plume et écaille), un Grum (une sorte d'amphibien doté de plusieurs bras/tentacules), ou encore une paire de Sianats (une espèce ayant accueilli dans son cerveau un neurovirus appelé chuchoteur et considéré comme formant la deuxième partie de cet étrange duo). Pour Rosemary, une humaine ayant grandi sur Mars dans un milieu très préservé et désormais greffière du vaisseau, la rencontre avec toutes ces espèces très différentes de la nôtre et pourtant aussi complexes et intelligentes a de quoi secouer. Surtout que le capitaine vient d'accepter de mener une mission inédite pour le compte de l'union galactique : les voilà tous partis dans l'espace pendant au moins un an, et ce dans le but de construire un tunnel censé relié l'Union à une autre race extraterrestre jusqu'à présent belliqueuse mais désormais avide de nouer contact.

L'éditeur nous prévient dès la quatrième de couverture, et pour une fois la description n'a rien d'exagéré : ne vous attendez pas à « un space-opera d'action et de batailles rangées ». La guerre dans l'espace n'intéresse pas du tout l'auteur, de même que les considérations d'ordre plus scientifiques sur le fonctionnement de tel vaisseau, tel phénomène ou telle planète. Non, ce qui compte pour Becky Chambers, ce sont les individus et les relations qu'ils tissent les uns avec les autres, en dépit de leurs différences. le roman met ainsi l'accent sur des valeurs profondément humanistes et livre un véritable plaidoyer pour la paix entre les peuples. le pari était un peu osé, et ne remportera certainement pas l'adhésion de tous les lecteurs, mais l'auteur ne s'en sort pas moins avec beaucoup d'élégance. le principal attrait du roman réside par conséquent dans ses personnages, tous plus attachants les uns que les autres. Difficile de les qualifier d'« humains », compte tenu de leur appartenance à une autre espèce, mais c'est pourtant l'impression qui se dégage du récit : quand bien même les différences entre toutes les races intelligentes qui peuplent la galaxie peuvent paraître insurmontables, on finit malgré tout par observer chez eux des similitudes qui finissent par gommer toutes autres considérations et nous les font envisager comme nos semblables. Et pourtant certaines espèces paraissent très éloignées de la nôtre ! Physiquement, d'abord : on trouve des individus à plume, à écaille, à tentacules, plus grands, plus petits, augmentés par la technologie, d'une autre couleur… La différence est aussi bien souvent sociétale : les autres espèces ne se construisent pas autour des mêmes concepts que les humains, ils n'ont pas les mêmes codes, ni les mêmes notions d'amour, de pudeur, d'éducation… le travail effectué par l'auteur à ce sujet est remarquable, et on se prend à plusieurs reprises à sourire ou à s'interroger devant la description faite à une autre espèce de certaines de nos habitudes qui paraissent soudainement parfaitement incongrues (la manière de considérer les enfants, celle de manifester son affection…).

Cet aspect humaniste du texte permet à l'auteur d'aborder quantité de thèmes qui questionnent évidemment beaucoup notre société : le clonage et ses dérives, les Intelligences artificielles et leur accès à la conscience, la modification du corps par la technologie… La plupart des autres thématiques abordées sont plus classiques et plus consensuelles : le ravage des ventes d'arme et de la guerre, les bienfaits de l'amitié et de la solidarité… C'est d'ailleurs l'une des choses que l'on peut reprocher au roman : sa tendance à nous présenter un monde « bisounours ». Oui on entend parler de massacres, oui tous les personnages ne sont pas sympathiques (quoique…), oui la plupart sont hantés par de vieilles blessures. Il n'empêche que tout finit toujours par s'arranger et que, globalement, tout le monde est plutôt gentil : on s'entre-aide, on se pardonne tout, on se soutient dans les moments difficiles, si bien qu'il n'y a finalement quasiment pas de tensions entre les personnages. Or, vous en conviendrez, c'est assez malheureux mais ce sont justement les conflits qui donnent bien souvent du sel à une histoire. On arrive là à ce qui, à mon sens, constitue le coeur du problème de ce roman : le pitch se résume à nous narrer le voyage du vaisseau et les relations entre les membres de l'équipage, sans que l'auteur cherche à construire une véritable intrigue. La toute nouvelle mission confiée au Voyageur aurait pourtant pu engendrer plusieurs péripéties qui seraient venues complexifier et enrichir le récit, seulement tout cela reste très marginal, et est finalement évacué de manière assez expéditive à la toute fin. Sans aller jusqu'à parler d'ennui, on ne peut ainsi se départir d'un sentiment de lassitude, renforcé au fil du récit par le nombre très limité de rebondissements venant rompre cette monotonie. C'est d'autant plus dommage que tous les personnages ne se valent pas, certains finissant par agacer par leur babillage, tandis que d'autres sont quasiment invisibles.

Ce roman de Becky Chambers n'a pas grand-chose à voir avec ce qu'on s'attend à trouver dès lors qu'on parle de « space-opera », et c'est justement ce qui fait une partie de son charme. L'auteur se donne du mal pour dépeindre des races extraterrestres totalement différentes de la nôtre, ce qui permet une remise en question et suppose une ouverture d'esprit qui sont toutes deux nécessaires et intéressantes. On peut toutefois regretter la quasi inexistence d'une véritable intrigue, ainsi que le caractère un peu trop « gentillet » de la plupart des personnages. A vous de vous faire votre propre avis !
Lien : https://lebibliocosme.fr/201..
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Le petit vaisseau dans la prairie, pardon galaxie

Cette SF a l'avantage de proposer un ton résolument optimiste et chaleureux, des thématiques humanistes et « progressistes », des personnages au background et aux interactions intéressantes, et… c'est tout. C'est très léger niveau univers, le ton est si guimauve qu'il va en faire fuir certains, ça manque de liant (ça ressemble plus à un fix-up de nouvelles qu'à un vrai roman), l'intrigue principale est quasi-inexistante, et enfin les thématiques, si elles sont intéressantes, sont assénées avec un manque flagrant de subtilité et surtout prennent la place de presque tout le reste.

Bref, tout dépend de ce que vous allez chercher dans ce roman : il devrait clairement plaire à ceux qui cherchent une SF optimiste, pacifiste, écologiste, humaniste, non dénuée d'humour (sans aller jusqu'au loufoque -bien que parfois, ce soit un peu limite-), ainsi que des personnages attachants et fantasques formant une véritable famille soudée. Si vous ne cherchez rien de tout ça, ou que vous êtes ennuyés par l'absence de solidité d'autres points qui vous tiennent plus à coeur, je ne pense en revanche pas que ce livre soit fait pour vous. Je ne dis certainement pas qu'il est mauvais (dans son genre très particulier, il est même plutôt bon), mais en tout cas ce n'est personnellement guère ma came, et il n'est clairement pas taillé pour plaire à tout le monde, même si beaucoup d'entre vous vont l'adorer et que ce n'est pas la pire des portes d'entrée pour découvrir une SF « légère », dans tous les sens du terme.

Vous trouverez l'argumentaire complet sur mon blog.
Lien : https://lecultedapophis.word..
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J'avais adoré Apprendre, si par bonheur où j'avais découvert une SF positive et humaine, où l'individu était au coeur du récit pour nous offrir une aventure réaliste et futuriste, sans rien de superflu dans cette nouvelle. J'y avais aussi adoré le concept des corps qui s'adaptent à des mondes, ce que j'avais trouvé fascinant, tout comme la liberté des corps et des coeurs. Je m'attendais donc à repasser un très bon moment de lecture avec L'Espace d'un an, premier tome d'une quadrilogie. Soyons franche, ce ne fut pas du tout le cas. Voyons voir pourquoi.

Tout d'abord, je ne suis pas sûre que les textes longs conviennent aussi bien à Becky Chambers - et à moi - que les textes courts. Malheureusement pour moi, tout le contenu de ce long volume de 600 pages était contenu dans le résumé de l'éditeur, quand au reste de l'histoire, il ne se passe pas grand-chose concrètement... L'autrice nous propose de suivre la vie d'un équipage à bord de son vaisseau, mais nous sommes dans du pur tranche de vie où il n'y a quasiment pas d'action et quand celle-ci arrive, non seulement elle tient sur une page - j'exagère à peine -, mais en plus elle est d'une banalité. du coup, je me suis totalement ennuyée ici et j'ai désespérément attendu une tension narrative qui n'est jamais arrivé.

En fait, le concept de l'autrice - et il est louable en soi - est de proposer une SF foncièrement positive, loin de la sinistrose habituelle. le revers, c'est qu'on a un peu l'impression d'être au pays des Bisounours, ce qui n'est pas franchement ce qu'il y a de plus attrayant et dynamique pour bâtir un récit selon moi. Alors oui, c'est chouette de découvrir un équipage aussi varié que celui-ci où les formes et origines de vie et intelligence sont très variées. C'est dépaysant de découvrir en mode ethnologue leur mode de vie, leurs us et coutumes, et leurs croyances. Ça fait chaud au coeur de voir autant de tolérance et de bienveillance dans cet univers où tout le monde semble traité à égalité. Mais c'est à la fois la force et la faiblesse du titre en fonction de ce qu'on recherche.

Si vous avez envie de SF un tant soit peu remuante, bandante, bouleversante avec un récit travaillé où le futur n'est pas qu'un décor, vous risquez vous aussi de vous ennuyer. Si vous avez envie de partir à la découvertes de peuples, individus, intelligences divers et variés et de jouer les anthropologues-linguistes en découvrant l'histoire de chacun, vous allez adorer. Ce sont d'ailleurs les moments où on en apprend plus sur le fonctionnement de chacun des membres de l'équipage et sur leur passé qui sont les meilleurs ici. Mais j'aurais préféré les voir développés par petits groupes au sein des nouvelles qui auraient eu un vrai récit, plutôt qu'enchaînés ici façon un peu catalogue, car ces tranches de vie sont entrecoupés de bien trop peu de moments d'action.

Je pense donc que ce texte a vraiment de nombreuses qualités. L'autrice a une jolie plume et de belles idées qui font voyager. Elle a également un ton qui lui est propre et un vrai désir derrière les histoires qu'elle imagine, seulement ce n'est pas pour moi. C'est d'autant plus étrange que j'avais adoré sa nouvelle avec laquelle je l'avais précédemment découverte, mais là, j'ai erré pendant 600 pages en attendant qu'il se passe quelque chose et j'en suis ressortie particulièrement frustrée car il y avait pourtant vraiment matière à devant la variété des personnages et la puissance de leur caractérisation. Dommage. Si vous souhaitez plus de détails, alors lire Apophis qui vous en parlera bien mieux que moi.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Livre lu en VO.

En Résumé : Je dois bien admettre que ce premier tome, même s'il n'est pas mauvais et se laisse lire facilement, est loin de m'avoir complètement convaincu. L'auteur nous propose ici une Science-Fiction profondément optimiste, parfois jusqu'à tomber dans une certaine candeur, résolvant rapidement tout conflit démarré. J'avoue je ne suis pas obligatoirement le public cible de ce genre de récits, ayant une vision un peu plus cynique et sombre, mais je comprends que ce côté rassurant puisse plaire à d'autres lecteurs. Cela n'empêche pas pour autant ce récit d'avoir des qualités, nous par exemple proposant un univers qui, s'il n'a rien de révolutionnaire, s'avère solide, s'avérant coloré avec un travail intéressant sur les différents peuples aliens. le travail sur les personnages et le gros point fort du récit, proposant des héros complexes, denses, soignées et intéressants à suivre même si je regrette certaines facilités pour éviter toutes tensions entre eux. Je pense principalement à l'histoire qui tourne autour de Ohan. On découvre tout de même des personnages loin d'être manichéens, qui arrivent à nous happer un minimum. La plume de l'auteur s'avère fluide, simple et plutôt efficace et même si je ne suis jamais totalement entré dans ce roman, j'en reconnais ses qualités qui devraient plaire à ceux qui cherchent de l'optimisme.


Retrouvez la chronique complète sur le blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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Voilà une lecture distrayante, qui fait passer le temps sans solliciter exagérément les méninges. Une jeune fille en rupture de famille se réfugie sur un vaisseau spatial à l'équipage multi-espèces où elle finit par se faire adopter comme un membre à part entière. On découvre chapitre après chapitre l'histoire, la blessure secrète ou l'intimité de chaque personnage, non sans péripéties galactiques. Ce serait parfait sans le style bébé de la traductrice (ou de l'auteur) : "l'inceste, c'est beurk", sans parler des trucs, bidules, machins, gamins, doudous (dont on n'ignore pas le nom), papas et mamans qui parsèment le récit, et en font un blabla de crèche interstellaire.
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Première lecture de Backy Chambers et le bilan est plus mitigé que ce à quoi je m'attendais. le roman met en scène la vie menée par les membres de l'équipage du Voyageur, un vaisseau spatial parti pour au moins un an. Les individus qui constituent cet équipage appartiennent à des espèces très différentes et pour Rosemary, une humaine ayant grandi sur Mars, la rencontre a de quoi surprendre. Oubliez tout ce que vous savez sur le space-opera ! Ce qui compte ici, ce sont les relations entre les gens.

Si les personnages sont attachants, il m'a manqué une intrigue, tout simplement. L'autrice aborde quantité de thèmes, le clonage et ses dérives, les intelligences artificielles et leur accès à la conscience, la modification du corps par la technologie, les ravages de la guerre, les bienfaits de l'amitié et de la solidarité. Un manichéisme qui devient assez vite agaçant, je dois dire. Tout le monde y l'est beau, tout le monde y l'est gentil, et petit à petit, l'envie de jeter le livre par la fenêtre m'est venue ! Parce qu'au final, il n'y a pas d'histoire. On se contente de suivre le Voyageur dans son périple et puis c'est tout.

Alors oui, bienveillance a beau être le mot à la mode en ce moment, il n'empêche que la construction des différentes peuplades ne fait pas tout et que je me suis quand même bien ennuyée.
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Deuxième prix Hugo que je lis et 2eme déception pour ma part après le problème à 3 corps que j'ai tout bonnement détesté. Sans être aussi négatif, ce cycle des voyageurs dont j'ai lu les 2 premiers tomes, m'a laissé froid comme l'espace. Il ne s'y passe pas grand chose en fait et au delà d'un traité sur la tolérance que je ne remettrai pas en question, c'est assez plat. Les thèmes abordés (tolérance donc, relations inter espèce, conscience dans la machine) l'ont été dans d'autres oeuvres que j'ai lu, bref rien de nouveau à part le côté très léger du récit qui le rend très accessible. Même si j'apprécie le point de vue qui remet en cause nos acquis (une espèce intelligente peut avoir d'autres codes et d'autres moyens de communication que nous), il manque tout de même une trame de fond un peu plus costaud à mon sens. Seule l'histoire de 'Jane' développée dans la suite m'a un peu accroché mais le récit est trop haché pour me happer.

Un livre que je conseillerai peut être à quelqu'un qui lit plutôt du young adult et qui n'a pas de culture sf / pas lu les classiques.
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C'est l'histoire d'un équipage inter-espèces et de ses relations amoureuses et sentimentales lors d'une mission : permettre la communication avec une autre espèce. Un roman avec très peu d'action mais axé sur les relations entre espèces, entre entités différentes dans la forme et dans la culture.
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Je lis finalement très peu de SF, et pourtant j'apprécie beaucoup ce genre. J'avoue aussi que dans ce domaine, les histoires de huis-clos dans des vaisseaux en route vers de nouveaux univers sont parmi mes préférés. Ce livre qu'on classe facilement dans le style “ space-opéra” a été le coup de coeur d'une rencontre aux Utopiales, un parfait inconnu qui m'a donné envie de lire ce roman, ainsi qu' à Mypianocanta et C'era, deux copinautes qui ont été embringuées dans le même vaisseau.
Autant vous éviter les cachotteries, je n'ai pas partagé ce coup de coeur, j'ai apprécié les personnages et leurs potentiels mais mon imaginaire a été trop perturbé par un vocabulaire technique un peu "tape à l'oeil" et par une écriture au style descriptif. Je me suis faite larguer très vite par le vaisseau et me suis retrouvée un peu perdue dans l'espace ! En fait je serai bien incapable de vous expliquer par quel procédé ils font des trous dans l'espace, et j'aurai aussi mis beaucoup de temps à comprendre que le sujet n'est pas dans les exploits techniques mais dans les rapports humains !

Ce fameux vaisseau “ le voyageur” est donc un vaisseau tunnelier, il a la tâche de creuser des trous dans l'espace afin d'accélérer les transports interstellaires. Bien sûr, le postulat de départ est bigrement intéressant puisque la guerre gronde et que l'endroit où ils sont envoyés pour creuser un tunnel est tout près d'une zone à risque … et pour agrémenter le tout, le vaisseau est plutôt vieillissant et les occupants se demandent toujours s'ils ne vont pas finir dans le trou, eux aussi… Mais voilà, cela n'a pas suffit à m'embarquer car l'histoire semble secondaire et ne maintient pas assez le lecteur en haleine, enfin pour moi en l'occurrence !

Ce qui m'a gêné également c'est que je n'ai pas eu l'impression de lire de la SF, dans le sens stricte du terme, l'histoire, qui est surtout basée sur les relations humaines, auraient pu être alors transposée n'importe où. Ce roman est vraiment un journal de bord et du quotidien de notre troupe qui, aussi hétéroclite soit-elle, se regroupe comme un seul homme quand les problèmes surgissent. Il y a des beaux messages de tolérance, et chacun avec ses différences apporte sa pierre à l'édifice.
Des bons dialogues, de l'humour mais aussi beaucoup de lenteur dans l'histoire, on ne sait pas vraiment ce qui va arriver, et la notion du temps est toute relative, ça ne décolle pas vraiment, sans jeux de mots...

Le seul point fort qui assure la cohérence du récit : c'est l'équipage, aussi compétent qu'exotique. Pour exemple, le pilote est une espèce de lézard avec des plumes, le cuisinier est aussi le médecin de bord et possède 6 mains (bien pratique !) On trouve aussi un nain ... bref un panel de personnages originaux, et chacun aura son heure de gloire sous les projecteurs de l'auteur. Notre héroïne, Rosemary, que je n'ai pas trouvé particulièrement attachante, a tout juste été recruté pour être la greffière, le gratte-papier du vaisseau. On découvrira, avec son regard, cette communauté hors du commun.

Pour finir, je dirai que le titre n'est pas très représentatif, ni percutant, mais comme l'ensemble du livre, on reste dans une tonalité vague. Je sais que la suite est sortie, mais ce sera sans moi pour l'instant. Il y a beaucoup de lecteurs qui ont été enthousiasmés par ce récit, alors, malgré mes réactions plutôt négatives, il ne faut pas hésiter pas à vous faire votre opinion et à tenter ce voyage dans l'espace !
Lien : https://fanfanlatulipe85.blo..
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Amis de la science fiction et du livre tout simplement.
Aie, après avoir lu énormément de science fiction, j'y reviens avec cet auteur et ce livre.
Raté pour moi, je m'y ennuie ferme, peut être qu'il n'y a pas un fil conducteur assez intense ?….
Autrement c'est bien écris, les personnages attachants, beaucoup d'humanité, pas de batailles sanglantes, des descriptions d'aliens fort détaillées, ont y croit sans problème, mais tant pis pour moi, je ne fais pas partie de l'équipage de la foreuse Voyageur…
À bientôt pour de nouvelles aventures.
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