J’ai attendu quinze ans avant d’essayer de donner corps à des notes recueillies lentement ; l’âge et la réflexion m’ont permis d’entreprendre une besogne que je me suis efforcé de rendre aussi scientifique que possible.
De même que les savants archéologues italiens qui prêtaient leur concours à la publication de l’ancien Musée secret du roi de Naples, j’ai jugé indispensable, comme dans mes précédentes publications historiques, d’y joindre un certain nombre d’images.
Qui veut connaître les Turcs? Les voici bien différents de l’idée qu’on s’en est faite. C’est un peuple d’antithèses : braves et poltrons, actifs et paresseux, libertins et dévots, sensuels et durs, recherchés et grossiers sales et propres, conservant dans la même chambre des roses et un chat mort.