Ce livre, son existence m'a été rapportée en naviguant sur les données Babelio. J'ai flashé sur le titre que j'ai ajouté dans mon pense bête. Six mois plus tard, j'ai pu me le procurer dans une foire aux livres de deuxième main. Encore six mois plus tard, en attente de livres commandés, cela a été pour moi un incitant pour me lancer dans la lecture.
Jésus était l'aîné d'une fratrie. Après lui, en ordre décrissant d'âge : Jacques, José, Simon et Jude. Jude est le narrateur.
Des questions me traversent l'esprit Jésus avait-il réellement des frères ou cela provient-il d'Evangiles apocryphes ? Jésus est né, suivant l'intercession de l'Esprit d'une femme vierge. Jacques et ses frères seraient-ils des demis frères de Jésus nées de Joseph en couple avec une autre femme. Finalement, les exégètes ont-ils preuves à l'appui clarifié les choses ?
Lorsqu'un auteur présente ses écrits à un éditeur, celui-ci peu recommandé un autre titre à l'écrivain. Il est clair que
Françoise Chandernagor s'exprime largement sur Jésus avant son ministère ; sur les trois années de son ministère ; sur le désarroi des disciples à la mort de Jésus ; sur les ministères des apôtres et les premiers balbutiements de l'Eglise chrétienne, sur les divisions des communautés locales et le pouvoir romain omniprésent en Palestine. Il est donc bien plus question de la naissance de l'Eglise chrétienne que de Jude.
C'était une lecture difficile. A force de m'accrocher j'étais ravis de découvrir beaucoup de choses.
Comme je l'exprime dans mon profil, j'aime d'abord lire pour apprendre.
L'atelier de l'auteur est la partie du livre qui m'a le plus intéressé. J'ai également apprécié les cartes suivantes : « La Palestine au temps de Jésus » et « le monde romain oriental au Ier siècle ».
L'auteur dans le texte utilise des mots de langues juive ou grecque mis en italique avec renvoi en bas de page pour la signification. Lorsqu'un terme ou l'autre revenait dans des pages ultérieures, il n'y avait plus de renvoi en bas de page, mais la mémoire du lecteur a ses limites.
On sent que François Chandernagor s'est excessivement bien documenté sur la thématique du livre. L'écriture est belle, le lecteur suit sans difficultés. La difficulté est le volume des données à lire et intégrer. L'auteur a lié l'histoire par son imaginaire.