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3,8

sur 632 notes
Marlowe. Un prive qui tient beaucoup du Sam Spade de Hammett, cynique et desenchante, mais je l'ai percu plus style, et plus romantique. Oui, Chandler s'est surement inspire de Hammett. Et pas que pour son personnage central, son prive solitaire. Comme Hammett, derriere l'intrigue du roman, il peaufine surtout l'atmosphere du milieu social, y inserant discretement une critique de la societe urbaine americaine de son temps, soulevant des bouches d'egout dispersees dans les grandes avenues pour que le lecteur puisse s'impregner de leurs emanations.


Marlowe est plus raffine que le Sam Spade d'Hammett. Plus elegant dans sa mise et avec une once de plus d'humour. En fait il est une emanation du style de Chandler, plus sophistique, epure. du Hammett affine, perfectionne. Entre deux dialogues percutants, entre deux passages humoristiques, Chandler se complait a faire des citations, clins d'yeux aux lecteurs tant soit peu cultives: “– Je commençais à me dire que vous travailliez peut-être au lit, comme Marcel Proust. – Qui est-ce ? Je mis une cigarette dans ma bouche et la regardai. Elle était un peu pâle et tendue, mais elle paraissait de taille à fonctionner sous tension. – Un écrivain français, un spécialiste en dégénérés. Vous ne pouvez pas le connaître. – Tut… Tut… dis-je. Venez dans mon boudoir”. Ou encore: ”– Je parie que vous ne devinez même pas comment je suis entrée. Je pris une cigarette et la regardai d'un oeil terne. – Je parie que si. Vous êtes entrée par le trou de la serrure, comme Peter Pan. – Qui c'est ? – Oh ! un copain de bistrot”. Et j'en passe.


Et l'intrigue? Ah! L'intrigue! Complexe est le moins qu'on en puisse dire. En fait plusieurs intrigues enchevetrees. Si enchevetrees qu'a un moment, un peu apres le milieu du livre, un final parfait est suggere, satisfaisant pour tout lecteur, mais Chandler continue comme si de rien n'etait, s'embrouille et/ou nous embrouille. Si enchevetrees qu'on n'est pas sur, une fois le livre ferme, que toutes soient resolues. On raconte que quand Howard Hawks essayait d'en tirer le scenario du film qu'il a dirige en 1946, il a demande a Chandler qui en fin de compte avait tue le chauffeur assassine en debut de roman, et l'auteur, haussant les epaules, repondit que lui non plus n'en savait fichtre rien. Mais j'ai deja dit que l'intrigue, ou les intrigues, ne sont surement pas le point fort du livre. C'est le style de Chandler qui entraine le lecteur, c'est son croquis de la societe qui le convainc et c'est le personnage de Marlowe qui l'envoute.


Moi, Marlowe m'a envoute et continue de m'envouter. le Marlowe decrit par Chandler comme le Marlowe joue par Humphrey Bogart ou Robert Mitchum. Deux films classiques pour un livre classique. A lire et a voir.
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Après avoir lu et apprécié, le retour de Philip Marlowe dans "La blonde aux yeux noirs" de Benjamin Black alias John Banville, me voilà en train de fourrer mon nez dans les polars de Chandler à la rencontre du Marlowe - marlou - original.
Le Grand Sommeil, son chef d'oeuvre... parfait pour se mettre dans le bain de la Californie aux moeurs pas jolis jolis des années 30-40.
Le pitch :
Le vieux général Sternwood fait appel au service du détective Marlowe.
On le fait chanter lui qui n'a pourtant plus beaucoup de souffle,
qui se sent seul - bien qu' entouré mais pas gâté par ses deux filles au sens moral limité,
la blonde Carmen, droguée et allumeuse,
la brune, la soeur ainée mariée, Vivian qui siffle verre sur verre.
Et envolé son gendre irlandais avec qui il aimait bavarder.
Il charge le privé de retrouver le maître chanteur.
Quant à Vivian, elle lui souffle de retrouver son mari disparu.

Un enquête qui va le faire sortir de sa routine, lui faire découvrir la Californie des nantis et des coups tordus , la jolie boucles d'ange et le priver du petit sommeil du juste pour quelques temps...

Cela vaut le coup de s'accrocher à l'intrigue emberlificotée de Raymond Chandler. Un premier roman écrit en 3 mois en utilisant un procédé cannibale qui combine deux de ses nouvelles.
Ce qui peut expliquer le caractère embrouillé de l'intrigue qui deviendra par la suite sa marque de fabrique et son style.
Les personnages de la haute et basse société n'ont pas un sens moral au beau fixe, des bourgeoises décadentes, des petites frappes, patrons de tripots, libraires pervertis...Le climat du livre moins axé sur la violence que sur un mélange de spleen, d'absurdité, de chantages, de magouilles et de crimes.
"Au bout du compte, ce qu'il y a de plus durable, c'est le style ; et c'est le meilleur investissement qu'un écrivain puisse faire de son temps. Les idées sont un poison. Plus on raisonne et moins on crée."
Un roman noir Incontournable pour la première apparition du privé Philippe Marlowe, la lutte d''un homme intègre, pessimiste, désabusé non dénué d'humour noir au sein d'une société corrompue, celle de la Californie.
Sans oublier la traduction de Boris Vian qui ajoute le grain de sel

Et la mayonnaise prends à coup sur

vous serez pas déçu

par ce chef d'oeuvre du noir

Le mot de la fin à Raymond Chandler "Montrez-moi un homme ou une femme qui n'apprécient pas le roman policier, et je vous montrerai un imbécile intelligent - peut-être - mais un imbécile tout de même"


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Une « pluie d'un autre monde » s'abat sur une ville de Los Angeles gangrenée par la criminalité et la corruption. Philippe Marlowe, un détective privé, se voit confier une enquête sur un chantage mais très vite, il va être confronté à toutes sortes d'activités ou de faits louches : commerce clandestin de pornographie, trafic de voitures volées, disparition mystérieuse, assassinats… Il va croiser des personnages atypiques : un paraplégique millionnaire mais moribond, ses deux filles, l'une droguée, l'autre alcoolique, un tueur au « nez écrasé et à l'oreille en chateaubriand », une blonde qui déploie un « sex-appeal capable d'obliger un homme d'affaires à restituer son déjeuner », etc. Pour mener à bien sa mission, Marlowe traverse la « Cité des Anges » au volant de sa décapotable, entre dans les hôtels particuliers comme dans les hôtels miteux, affronte les petites frappes comme les gros caïds. Il sait se servir de ses poings comme de son ironie. Il se montre vertueux, attaché à la justice et à la vérité et ne se laisse corrompre ni par l'argent, ni par la chair. C'est un joueur d'échec qui se fie à ses intuitions et n'hésite pas à bluffer si nécessaire.

Je voulais lire le « Grand sommeil » depuis que j'avais appris qu'un de mes films cultes, « The Big Lebowski », s'en inspirait. J'ai découvert l'univers de Dashiell Hammett avant de m'attaquer aux romans de Chandler. Ce dernier est plus descriptif et on s'étonne ainsi que le héros, pénétrant dans une pièce où une personne vient de faire assassiner, prenne le soin de détailler la décoration du lieu avant d'attacher son regard sur le cadavre couché sur le tapis. L'intrigue est complexe et j'ai dû parfois relire certains passages pour m'y retrouver. Pourtant, le détective, alors que l'affaire semblait terminée, trouve que la simplicité du dénouement contrevient à la « trame embrouillée de la réalité » et décide de relancer son enquête. Certaines phrases ou certains mots peuvent surprendre mais je ne sais pas si ce sont des inventions de l'auteur ou du traducteurs, Monsieur Boris Vian.

Le « Grand sommeil » est à lire absolument si on s'intéresse à la littérature policière et au roman noir. Il s'impose par son style, sa narration, et son ambiance et on y découvre une légende du genre : Philippe Marlowe.
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Philip Marlowe, détective privé, est embauché par le vieux général Sternwood pour retrouver l'auteur du chantage dont il fait l'objet et surtout comprendre pourquoi. Mais ce que le vieux général ne sait pas c'est que ses deux filles, grandies dans le luxe et l'abondance et dépourvues de tout sens moral, vont se retrouver impliquer dans cette quête qui révèlera bien plus qu'un simple chantage...

Voilà un polar très cinématographique, écrit comme un vrai scénario avec tous les détails nécessaires à la construction des décors, sans oublier les costumes cousus main. de la dentelle de luxe où chaque petit point est minutieusement observé. Mais tout cela ne vaudrait rien sans les inénarrables répliques du célèbre détective qui a réponse à tout, toujours cinglant et ironique.
Un type de détective très sûr de lui et de son pouvoir de déduction, peu enclin à utiliser les armes à feu et à se laisser berner par les sirènes féminines qui traversent le roman. Sirènes féminines très caricaturales d'ailleurs « soit belle et tais-toi » comme elles étaient si peu imaginées à l'époque.
Alors certes le roman date un peu et on est loin des nouveaux polars nordiques qui ont le vent en poupe, mais j'ai pris grand plaisir à le lire et à le déguster avec la même envie de revoir un bon vieux film en noir et blanc, une valeur sûre.
Et pour l'anecdote, sachez que le traducteur de ce célèbre roman n'est autre que Boris Vian !
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Cette lecture fut ma première rencontre avec Philip Marlowe, détective privé, pilier du roman noir américain. Tant qu'à faire, autant commencer par sa première apparition pour faire sa connaissance. C'est un ancien flic, très sûr de lui et de son charisme, peu porté sur une utilisation à outrance des armes à feu. L'honorable et très vieux général Sternwood l'a embauché pour retrouver l'auteur du chantage dont il fait l'objet et surtout comprendre l'objet de ce chantage. Car ce que le vieux général ignore, c'est que ses deux filles, Vivian et Carmen, petites filles riches gâtées, grandies dans le luxe et l'abondance sont devenues deux jeunes femmes dépourvues du moindre sens moral. Cette enquête va révéler bien plus qu'un simple chantage et partir dans tous les sens. Philip Marlowe a à peine le temps de commencer ses investigations qu'il se retrouve avec un, puis deux, puis trois meurtres sur les bras. Et ça ne s'arrête pas là ! L'intrigue est passablement complexe, à tiroirs et avec bien des rebondissements et des quiproquos non sans conséquences mortelles. le texte a plutôt bien vieilli, avec le charme vintage des détails sur la Californie des années 1930. le personnage de Philip Marlowe correspond au prototype du détective des romans noirs américains mais son cynisme, sa nonchalance désabusée et sa désinvolture m'ont semblé plus fins que dans mes souvenirs cinématographiques. Par contre quelle vision, noire et sombre, désabusée, de la société américaine des années trente, gangrenée par la corruption ! C'est une écriture rythmée, nerveuse, toute en mouvement, à en donner un peu le tournis au lecteur entre deux descriptions de bagarre, de personnages hauts en couleur ou d'atmosphère. Une lecture fort agréable, même si ce n'est pas mon genre de thriller préféré.
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Prétendre apprécier les romans policiers et n'avoir jamais lu "The Big Sleep", une honte. Je l'avoue. Mais maintenant, j'ai tout compris ! Tout est dans le style, le rythme, le cynisme du narrateur, Philip Marlowe. Non, en lisant, je n'ai pas eu l'impression d'entendre parler Humphrey Bogart ni de me perdre dans le regard de Laureen Bacall. J'ai dû voir le film, certes, il y a longtemps.
Mais ce qui surprend, au-delà de certains détails délicieusement "datés" comme les marques de voitures, c'est l'écriture acérée, pleine de mouvement, la description imagée et précise des bagarres, les notations d'ambiance...On voit les volutes de fumée, on palpe le halo de pluie autour des personnages....
Il est vrai que la traduction est subtile et parfaitement adaptée. Boris Vian, touche-à-tout de génie, devrait être donné en exemple à tous les traducteurs. J'ai lu quelque part qu'on lui reproche l'usage intensif du passé simple...N'oublions pas que le roman a été écrit en 1939 et publié en français en 1948... Mais c'est une objection mineure. Et même, j'irais jusqu'à prétendre que tout cela donne un charme fou, entre le contraste des situations louches, le noir du décor et la pureté du texte.
L'intrigue est compliquée à souhait, mais ce n'est pas là l'intérêt principal du récit. Les personnages principaux sont campés dès les deux premiers chapitres : le vieux et riche général Sternwood, ses deux filles nées tardivement. Vivian a épousé un ancien de l'IRA, ex-bottleger, qui s'est volatilisé deux mois auparavant, ce qui chagrine le vieux beau-père mais pas forcément l'épouse. Carmen est totalement déjantée : elle se jette à la tête de tous les hommes, se drogue, pose pour des photos de charme. Il y a aussi le maître-chanteur Geiger, le chauffeur de la famille, un truand tenancier de maison de jeux et ses sbires, son ex-femme dont Philip Marlowe est bien près de tomber amoureux, le jeune amant de Geiger...sans compter les policiers du comté qui se tirent dans les pattes et s'agacent de voir intervenir le privé Marlowe.
En lisant ce roman dense et foisonnant d'intrigues entrelacées, on voit comment ce petit livre, le premier écrit par Raymond Chandler, a suscité de vocations. Me viennent à l'esprit le personnage de Nestor Burma de Léo Malet et plus récemment le héros tout bosselé d'Hugh Laurie dans "Tout est sous contrôle". Et quelques films aussi comme l'irrésistible parodie de Carl Reiner "Les cadavres ne portent pas de costard" avec Steve Martin...

Le grand sommeil, celui dont on ne se réveille jamais, c'est donc le classique absolu. A lire absolument.
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Philip Marlowe est détective privé.
Il est convoqué par le (vieux) général Sternwood pour élucider une sombre affaire de maître chanteur. le général a deux filles, plutôt jolies, Carmen et Vivian qui tirent la vie par les deux bouts, l'une Vivian plus que l'autre. Carmen est mariée, son mari, gros balèze irlandais, a disparu au grand dam du général qui l'aimait bien et avec lequel il aimait discuter.
Au passage Carmen demande à Marlowe de retrouver son mari.

Voilà l'intrigue, le point de départ. pour l'instant c'est clair mais cela va devenir, compliqué, très compliqué.
Dans mon manuel des 100 meilleurs polars américains celui-ci est placé à la 18eme place et quand on sait le nombre de polars que publient les américains, on peut supposer que c'est du tout bon!
Certes il y a de la matière : couses poursuites, nouvelles pistes, descentes dans les cercles de jeu, balles qui sifflent un peu partout même aux oreilles du lecteur (ce qui est gênant quand on lit), sans oublier les deux soeurs manipulatrices manipulées. Bref du grand n'importe quoi plutôt que du grand sommeil!
Alors Marlow est typique du privé décontracté, solitaire, cérébral, mélancolique, gouailleur, fonceur et spirituel et, pour finir, cultivé citant Proust entre autres.
Mais globalement, a peu près à la moitié du livre, tout dérape, demi tour à 180° et là, pardon, mais où sommes-nous? perdu le lecteur, moi, de quoi s'agit-il, les pages ont-elles muté ? Est-ce une blague ? Un tour de passe passe ?
Et bien, non, c'est toujours la même histoire mais alors très compliquée, comme déjà dit plus haut.
A oublier très vite...
Il paraît, mais est-ce vrai que lorsque H. Hawks, réalisateur du film éponyme, demanda à Chandler qui, finalement, était l'assassin, ce dernier répondit qu'il ne le savait pas non plus...


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Le grand sommeil, le big sleep 1939, premier roman où apparait le Privé Philip Marlowe, l'incontournable roman policier américain. Pour ne rien gâter il a été publié en France en 1948 avec un traducteur de talent un dénommé Boris Vian , je m' excuse du peu. Et bien figurez vous que je ne l'avais jamais ouvert , honte à moi, certes Humphrey et Laureen brillent encore dans ma mémoire mais cela ne m'excuse en rien ....
Alors que vous dire que vous ne savez déjà ? Hollywood, une très belle demeure, un vieux général pas loin de son dernier soupir, ses deux garces de filles , l'argent, le gendre disparu, les tentatives de chantage ,les ripoux, les flics, les flingues , les morts et au dessus de tout cela Marlowe , ah mon coeur bat plus vite , bon d'accord c'est un personnage de fiction et vraiment ses fréquentations ne sont pas très reluisantes mais il n'empêche ... Résumons un privé, pas n'importe lequel,une belle pépé, même 3, un vrai roman noir des années 40, un auteur de talent et un superbe traducteur , que du plaisir j'en redemande ....
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Le vieux et riche général Sternwood a beau tituber aux portes de la mort, sa fierté est vaillante et son coeur frémit encore au souvenir de Regan, son gendre brutalement disparu, à défaut de battre pour ses deux incontrôlables pestes de filles dont le dévergondage de l'une n'a rien pour rattraper l'alcoolisme de l'autre. Aussi fait-il appel à Philip Marlowe pour démonter discrètement une sombre histoire de chantage à la vertu qu'un mystérieux libraire fait peser sur la plus délurée de ses filles, espérant secrètement que le détective privé saura par la même occasion lui ramener Regan. Lequel détective s'apercevra rapidement que l'affaire est plus complexe qu'elle n'y parait…
Complet croisé et feutre mou, phares de Cadillac luisant dans la nuit, intérieurs finement boisés et taules sordides, belles pépés vénales à l'oeillade assassine et à la gorge avenante, claquement de .38 et Buick au fond de l'eau : rien ne manque et on ne va pas se mentir, ce genre de roman noir ultra-popularisé par Hollywood a beau ne pas être ma tasse de rye, je me suis régalée ! L'intrigue se déplie avec toute la complexité qu'on attend d'elle, Chandler sait vous poser une atmosphère comme pas deux, et j'avoue que cet affreux macho cynique de Marlowe apporte une note de charme irrésistible à l'ensemble. Et c'est drôle !
Coup de chapeau à la traduction de Boris Vian qui étonnement (et contrairement à de nombreuses plumes de l'époque, y compris la sienne), n'a presque pas vieilli.
A la tienne, Philip !
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Une 2e ou 3e lecture de ce grand classique pour se "dévergonder" un peu. Roman noir par excellence de l'époque des années 1930, édité en 1938 aux Etats Unis, (traduit par le génial Boris Vian en 1948). C'est le début de l'ère des privés, avec Philip Marlowe. le scénario est bien élaboré avec richissimes personnages, malfrats, belles nanas, policiers puissants, dans une ambiance de quartiers de ville pauvres ou selects.
Un très bon polar noir qui se relit, mais a tout de même un peu vieilli.
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