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Les sept lames tome 1 sur 3
EAN : 9782811206802
608 pages
Milady (23/03/2012)
3.83/5   82 notes
Résumé :
Malden est un voleur qui attire l'attention plus qu'il l'aurait souhaité. Pour rejoindre l'organisation criminelle du terrible seigneur du monde souterrain, il doit s'acquitter d'une véritable fortune. Voler la couronne du burgrave suffirait à payer sa dette, mais des démons affamés la protègent. Accompagné d'un chevalier rebelle et d'une dame ensorcelée, Malden devra affronter la plus terrifiante incarnation du mal...
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David Chandler a dédié son roman à Fritz Leiber, Michael Moorcock et R. E. Howard. On aurait du donc s'attendre à un festival sword & sorcery de bon aloi, mais malgré quelques clins d'oeil cela ne dépasse pas le cadre de la fantasy à capuche, version abâtardie du genre. Car les auteurs cités auraient pu écrire en mieux la même histoire avec bien moins de pages.

Niveau personnages c'est sympathique mais limité :
Je n'ai pas du tout accroché au héros orphelin adolescent qui se croit très intelligent. J'ai bien davantage apprécié le personnage du paladin ultra idéaliste Croy. La sexy sorcière Cythère a du potentiel mais elle est plus passive qu'active. Les personnages du maître bretteur mercenaire, du roublard passe-muraille et de l'ogre loyal bon sont plus originaux, mais l'auteur préfère se concentrer sur le triangle amoureux entre les 3 puceaux précédemment cités. le burgrave, le castellan, l'ambassadeur nain, la maquerelle Elody… ne servent à rien.
Reste donc le méchant sorcier qu'on nous présente comme étant très très narcissique et très très sadique, sauf que cela reste un pervers narcissique avec l'envergure d'un tyranneau de bureau.

Niveau intrigue c'est plutôt assez simple :
C'est l'histoire d'un voleur qui veut tout avoir et tout de suite et qui donc a les yeux plus gros que le ventre. C'est donc tout naturellement qu'il se retrouve coincé dans un cambriolage à 2 temps qui le dépasse complètement. On a quelques trucs à la "Ocean's Eleven" plutôt sympas, mais rien de terrible non plus car on est plus près des 3 compères que de la douzaine… L'auteur a voulu se lancer dans un grand whodonit autour de l'identité du chef de la cabale, mais cela tombe à plat car le worlbuilding est inexistant et le nombre de personnages limité. Et donc on tombe dans le dénouement à la Scooby Doo...

Niveau style franchement c'est plutôt bien si on passe quelques facilités !
C'est agréable à lire, merci à Benjamin Kuntzer. le ratio action, palabre, atermoiement ne plaide pas en faveur du page turner mais si cela marche bien quand même, et donc on se retrouve avec pas mal de verbiage qui frôle assez dangereusement avec le tirage à la ligne par moment (mais rien de très grave non plus). Si les scènes d'action sont un peu lisse par rapport à la concurrence, le vrai problème reste qu'elles sont délayées inutilement sur plusieurs chapitres pour créer artificiellement du rythme et du cliffhanger à 2 sous et que cela hache plus le récit qu'autre chose. de plus quelques passages mettent la suspension d'incrédulité à l'épreuve : on se rapproche pour le meilleur comme pour le pire des shoneneries avec un Croy qui pourrait facilement remplacer Hyoga dans "Saint Seiya" la série abrégée (ah les monologues sur l'espoir et l'amitié !).
De plus on tease sur les techniques érotiques des locataires des bordels urbains et sur les rapports contre-nature et sado-maso du sorcier, mais cela ne va pas plus loin que le tititillage d'hormones pour préadolescents.

Niveau background tout le roman se déroule intégralement dans la Cité libre de Ness :
Le côté "Nightprowler" est sympa mais cela ne va pas très loin : rendez-nous "Laetith" ! le Château du burgrave, le palais du sorcier, 1 ou 2 demeures marchandes, des quartiers pauvres interchangeables et une place du marché plus ou moins fréquentée. C'est un worldbuilding rôlistique un peu léger quand même pour 600 pages. Car on est dans le cadre d'une ville médiévale fantastique lambda, qui appartient à un royaume médiéval fantastique lambda, qui lui-même appartient à un univers médiéval-fantastique lambda. C'est donc tout naturellement qu'on mentionne des nains montagnards, des elfes sylvestres, des barbares aux frontières et des peaux-vertes dans leurs tanières.

Niveau thématiques qui dit sword & sorcery dit subtext corrosif :
Effectivement on a ça et là des discours anticonformistes contre l'establisment et le système établi, contre la loi des plus forts (aka les riches) qui exploitent les faibles (aka les pauvres). C'est donc tout naturellement qu'on retrouve une hiérarchie de crevards carriéristes prêts à tout et au reste pour satisfaire leurs egos insatiables (cad être plus puissants et plus riches pour exploiter et écraser encore plus les faibles et les pauvres). Malheureusement tout cela est désamorcé par les 2 héros : l'un désire ardemment rejoindre ledit establisment, et l'autre est un conservateur assumé par absolue naïveté. Et pour faire bonne mesure l'auteur ne se lasse pas de basher le seul personnage honnête, intègre et sincère du roman… Bref difficile de savoir où il veut vraiment en venir à ce niveau !

Au final rien de très mauvais, mais rien de très bon non plus. Un roman divertissant donc satisfaisant, on peut donc le conseiller sans crainte aux novices et aux easy readers.
Lien : http://www.chemins-khatovar...
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D'abord avant de commencer cette critique, un petit aparté.
J'ai acheté ce livre en ebook (livre numérique) en profitant de l'offre Bragelonne 100k. Bragelonne a fêté le 1ier avril son 100 000ieme ebook en proposant pour une journée 100 ebooks à 99 centimes d'euros. Une excellente affaire quand on sait que ce livre est à 9, 21 euros en poche et 5,99 euros en ebook. Bragelonne publiant ses ebooks sans DRM, j'ai pu le convertir et le lire sur mon Kindle. Encore bravo à Bragelonne.

Venant maintenant à l'Antre des Voleurs. David Chandler est le pseudonyme de David Wellington, auteur connu pour ses récits d'horreur, notamment la série sur les zombies. Les Septe Lames est sa première incursion dans la fantasy.

C'est un récit de fantasy tout à fait classique.

Malden est un jeune voleur ambitieux et intelligent. Il est repéré par Tailleserpe, le chef des voleurs de la ville qui lui impose une somme énorme pour qu'il rejoigne son organisation et se fasse pardonner d'avoir volé une de ses protégés. Une somme représentant le travail d'une vie…
Pressé de trouver cette somme, Malden accepte l'offre de Bisbille de voler la couronne du burgrave, mission impossible s'il en est, mais qu'il finira par réussir avec beaucoup de chance !!
Tout cela pour s'attirer les foudres de Tailleserpe et devoir aller récupérer ce qu'il vient de voler, mais qui se trouve maintenant chez Hazoth, l'un des plus puissants magiciens qui soient…

L'approche de la magie est particulière, car il s'agit de pactes avec les démons qui donnent au magicien sa puissance mais qui en retour déforme son corps. On n'en saura pas beaucoup plus sur la magie, principalement vue par les yeux de Malden.

On découvre aussi 2 des 7 anciennes lames : Langacide, appartenant à Bisbille et Percespectre appartenant au seigneur Croy. J'ai ajouté 2 citations les décrivant en détails. Les anciennes lames ont été forgées dans les temps anciens pour tuer les démons et chacune semble avoir des particularités spécifiques.

L'histoire est sympathique et on suit avec indulgence les aventures de Malden. Les seconds rôles sont bien faits également, Bisbille en méchant de service, Cythère tiraillée dans ses loyautés, le seigneur Croy, presque simplet tant il est ancré dans ses certitudes de chevalerie.

David Chandler sait injecter de l'animation et un soupçon de magie pour pimenter l'histoire.

Malheureusement, arrivé à la fin du livre, on se demande où l'auteur veut nous emmener dans cette trilogie. Certes on a découvert un certain nombre de personnages sympathiques, on a vu 2 des 7 lames et on a joué au chat et à la souris après une couronne, mais le premier tome d'une trilogie est censé introduire toute l'histoire et honnêtement, je ne sais pas du tout où l'auteur veut nous emmener par la suite.

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Les Sept Lames est la première incursion de David Wellington, sous le pseudonyme de David Chandler, auteur connu pour ses récits d'horreur, notamment une série sur les zombies et une série sur les vampires. Avec l'Antre des Voleurs, premier volume de la trilogie, et bien que l'auteur s'amuse a détourner les classiques du genre le scénario n'a rien de bien révolutionnaire en lui-même. Il nous propose un univers où les personnages évoluent en vase clos, mais dans lequel les voleurs sont mis en avant.

Le contexte se déploie sous la forme d'une longue aventure qui fait suite au vol d'une couronne. En effet, le protagoniste principal se retrouve entraîné dans l'aventure du vol pour gagner sa liberté face au maître de la Guilde des Voleurs. Pourquoi ? Comment ? Dans quel but dérober cette couronne invendable ? Toutes ces questions sont au coeur du récit et trouveront leurs réponses petit à petit.


L'histoire qui au début semble simple se révèle au final très compliquée, la vie de notre héros va se compliquer de manière exponentielle, il va affronter des périls ordinaires, mais aussi devoir se mesurer à un sorcier très puissant et affronter les démons que celui-ci à invoqués. le récit est agrémenté de différentes légendes que l'auteur a répartit tout le long du récit, une manière d'en apprendre plus sur la cité et l'univers qui l'entoure. La topologie de la vieilles est très bien rendu par les descriptions qui émaillent le récit. Des descriptions bien dosées qui ne surchargent pas l'histoire.


Pour protagoniste principal, l'auteur a opter pour un héros anticonformiste : un simple voleur tout ce qui a de plus banal. Un personnage qui n'a d'autre choix pour survivre que de voler les plus nantis. A l'instar de certaines oeuvres, les voleurs et leur organisation tiennent, dans ce roman, une place prépondérante, ce qui permet d'éviter tout manichéisme puisque chaque personnage, du héros au dernier des anonymes, a sa part d'ombre et de lumière. En effet, le protagoniste principal nous apparaît un peu comme un Robin des Bois de la fantasy, les bons sentiments en moins, mais avec le même goût pour l'aventure.

En opposition, l'un des autres protagonistes est un preux chevalier avec un sens de l'honneur frisant la bêtise. Un personnage qui n'entend rien à la pauvreté et au désespoir et difficile à déstabiliser même en lui montrant toute la misère possible. Un chevalier qui est tout le contraire du héros principal, tout droit sorti des contes de fées pour enfant, pourfendeur de dragons et champion des gentes damoiselles.

A ces deux personnages que tout oppose dans la vie, l'auteur a ajouté une touche féminine en la personne d'une jeune fille, au nom enchanteur et qu'il faut sauver d'un horrible sorcier. Les personnages secondaires sont assez bien esquissés, mais manque malheureusement de profondeur pour que le lecteur puisse s'y attacher.

Dans ce roman l'approche de la magie est particulière, tout comme dans Elric de Ménilboné de Michael Moorcock, l'auteur a effet opté pou des pactes que le magicien passe avec les démons. Une magie à double tranchant car si les démons lui donnent la puissance , ils peuvent également se retourner contre celui qui les a invoqués.

Dans un langage soutenu et une écriture plutôt fluide, l'auteur nous offre une histoire toute simplette, toutefois émaillée de quelques longueurs : en effet, les trop nombreuses descriptions des différents quartiers de la ville, ainsi que les tergiversations des personnages ralentissent parfois l'action. Mais à cela, il faut opposer le fait que l'auteur maîtrise parfaitement les changements de rythme et on doit sans doute à l'humour qui émaille ce récit une facilité de lecture. le lecteur appréciera également les répliques parfois un peu piquantes de ses dialogues qui pimentent agréablement le récit.


Sans être un chef-d'oeuvre à classer au Panthéon, ni du Tolkien, l'Antre des Voleurs est un roman de fantasy à l'intrigue bien menée, aux inter-actions des protagonistes intéressantes, à l'univers clos bien rendu et à au style bien rythmé qui séduira les amateurs d'action. L'Antre des Voleurs, même si les aventures du héros se poursuivent, est un opus qui se suffit à lui même puisque l'on a à la fin du volume la conclusion de l'aventure débutée à la première page.
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Un bon petit roman de fantasy, très classique dans l'approche mais qui sait rester sympathique et divertissant grâce à une écriture soignée. On trouvera ici quelques maladresses, là des incohérences... mais l'histoire reste prenante dans l'ensemble, malgré une fin... qui ne m'a pas trop convaincue.

J'aurais mis 4 étoiles si les personnages avaient été traités différemment. Certes, l'auteur s'amuse avec des personnages types du genre : le voleur, le chevalier, la demoiselle en détresse, le puissant sorcier... mais il ne fait pas les choses à fond. Si grâce à Croy, par exemple, la figure du chevalier est tournée en caricature, cela rend l'homme en lui-même particulièrement gonflant et il devient difficile de s'y attacher ou de porter intérêt à son cas.
Et si Cythère parvient plus ou moins par la manipulation à se faire aider de deux hommes, il n'en reste pas moins qu'elle demeure absolument creuse, et qu'elle s'attire l'amour et la compassion sur le seul critère de sa beauté exotique et non sur celui, plus appréciable, d'une personnalité véritablement séduisante.

Bref : un livre qui vous fera passer un moment sympa, mais sans vous faire vibrer.
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J'ai découvert la trilogie « Les sept lames » en tombant sur le dernier tome où la mystérieuse Cythère est représentée. Trouvant l'illustration très jolie et étant intriguée par la quatrième de couverture, je me suis jetée sur les trois tomes. Je n'ai pas été déçue par la plume de David Chandler, ni par ses nombreux personnages…

Difficile de n'avoir qu'un protagoniste dans un roman Fantasy où la magie et les créatures féeriques jaillissent au fil des pages… Et c'est donc un trio (plutôt stéréotypé) que le lecteur va suivre tout au long du récit :
- Malden, un voleur intelligent qui est habile de ses mains (pratique pour un gredin…) ;
- Croy, un chevalier loyal et courageux qui est prêt à tout pour sauver autrui (mais qui a été rejeté et banni de son ordre) ;
- Cythère, une belle sorcière aux tatouages mystérieux.
Face à nos trois héros, il y a surtout Hazoth, le terrible magicien démoniaque, aussi sadique que puissant… Bien qu'il représente l'archétype du GrandMéchant, j'ai appris à l'apprécier. C'est un antagoniste comme on les aime : narcissique et cruel, il ne fait pas dans le sentimentalisme et cherche plutôt à avoir le Pouvoir…
Bon, il faut l'avouer : les personnages sont vraiment bourrés de clichés et sont parfois peu réalistes (notamment Croy que j'ai trouvé assez ridicule à cause de son côté « chevalier servant idéaliste » qui ne remarque pas le triangle amoureux qui commence peu à peu à se former…), cependant je me suis vite prise au jeu… Si bien que cela a fini par ne plus me déranger. Bien au contraire, j'ai fini par m'attacher à Cythère (non sans espérer qu'elle prenne une place plus importante dans le récit) et à Malden. Au début, ce dernier était presque naïf et se jetait dans les ennuis… Bien qu'il lui arrive quelques mésaventures tout au long de l'intrigue, il a fini par évoluer (à mes yeux en bien) et à devenir ambitieux. J'ai également apprécié ses petites boutades/piques qu'il envoyait de temps en temps. Finalement, il est même très attachant. On a envie de savoir ce qu'il va lui arriver.

Derrière une histoire à priori assez banale se dissimule une véritable intrigue ! Ainsi, ce larcin de couronne que Malden doit effectuer se révèle être finalement d'une importance capitale. Son vol aura de terribles conséquences… David Chandler décrit très bien les scènes d'action. D'ailleurs, si certaines personnes ont noté quelques longueurs, je dois avouer que cela n'a pas été mon cas. J'avais du mal à poser mon livre et à quitter cette incroyable épopée. En effet, les événements et les révélations s'enchaînent de façon épique.
J'ai vraiment adhéré à l'univers de l'auteur, à la cité de Ness, aux épées magiques (on n'en découvre que deux dans le premier tome), à la guilde des voleurs, … Bien qu'il ne soit pas original pour le genre Heroic Fantasy, le mélange est assez savoureux ! Les nombreuses pages se tournent toutes seules et on savoure l'intrigue jusqu'au dernier mot. Je me suis d'ailleurs jetée sur le second tome après avoir terminé le premier, car je voulais connaître la suite des (més)aventures de Malden… E.C.
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critiques presse (1)
Elbakin.net
15 juin 2012
Au final, L’antre des voleurs est un roman de fantasy qui s’amuse à détourner gentiment les classiques du genre et même s’il comporte quelques longueurs, il n’en est pas moins très agréable à parcourir.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Entrer sans autorisation sur les terres d'un sorcier revenait à s'automassacrer. Difficile d'imaginer quelle malédiction terrifiante Hazoth pourrait infliger à un intrus. Il avait le pouvoir de transformer les tripes en eau ou de faire exploser les yeux dans leurs orbites d'un simple geste de la main. Aucun docteur ne savait guérir ce genre de blessures, et aucun ne s'y risquerait de crainte de subir le même sort.
Non, seul un imbécile viendrait déranger Hazoth dans sa demeure.
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Percespectre bondit hors du fourreau de Croy et brilla à la lumière de la lune telle une torche de puissance. L’épée ne recélait pas de magie : au contraire, elle avait été conçue pour pourfendre la magie. Sa lame noire comme un puits de mine, aussi longue que le bras de son propriétaire, avait été forgée à froid. Aucun homme vivant – ni d’ailleurs aucun nain – ne connaissait les secrets de sa fabrication ; cet exemplaire unique au monde possédait ses propres caractéristiques. L’un des fils, affûté, plus efficace qu’un rasoir, devait être meulé d’une façon spéciale lorsqu’il commençait à ternir, car on ne pouvait pas chauffer le métal de la lame sous peine de lui faire perdre ses propriétés si particulières. L’autre bord avait été fusionné avec de l’argent versé précautionneusement sur tout le tranchant pour le recouvrir de façon uniforme. Des traînées argentées zébraient la rainure centrale, la comblant parfois telles des gouttes de cire. Le fer utilisé causait davantage de dégâts aux démons que le meilleur des aciers, tandis que l’argent servait à repousser les malédictions et autres pouvoirs magiques, et, joie, même la chair ectoplasmique d’un fantôme.
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(Attention spoiler il a dit Alfaric !)
- Serres-moi la pogne, tu verras pourquoi.
Il tendit une main calleuse et couturée, que Malden voulut saisir. Il n'en fut toutefois pas capable : ses doigts se refermèrent sur le vide, comme si Kemper n'avait pas été là. Il ne sentit qu'une moiteur froide, comme s'il avait cherché à saisir une volute de brouillard. Il en eût le souffle coupé ; incrédule, il voulut attraper les bras ou les cheveux de l'autre. Celui-ci demeurait parfaitement intangible. Autant se débattre avec son propre reflet dans un miroir.
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A l'intérieur des ruines, trois vieillards en haillons étaient assis sur un grand coffre en bois. Deux d'entre eux arboraient une longue barbe blanche, l'autre étant chauve et rasé de frais. L'âge avait ratatiné leurs muscles, mais leurs yeux conservaient un éclat malin : ils étaient tout sauf gâteux.
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- Vous savez, vous ne m'avez jamais vraiment donné l'occasion de dire "oui" ou "non".
- Question d'habitude. Dans une négociation, si l'issue n'est pas certaine avant même le début, on sait que l'on a la main la plus faible. Tâche de ne pas l'oublier, Malden. Oh, et ne passe pas par là.
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