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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
La mère d'Albert est décédée. Il retourne dans la maison familiale, dans une exploitation forestière. Là, avec l'urne contenant les cendres de sa mère, il passe des jours, puis des semaines, à "préparer" la cérémonie funéraire. A ressasser le passé, plutôt, et à devenir fou, au fil des jours, hanté par sa famille, ses souvenirs d'enfance, la force des arbres, etc...
Alors là, je suis partagée entre "waouh c'est vachement bien écrit pour un premier roman" et "grrrrrrrrrrrr y en a marre de ces poseurs-prise-de-tête-nombrilistes-ouin-ouin-ouin, qui s'obstinent à dépeindre un basculement bien improbable dans la folie. Ben oui quoi, il est entouré ce personnage, une femme et une fille, qui ne viennent pas le chercher alors qu'il a coupé les contacts avec le monde qui l'entoure ! Je sais, c'est un roman, plein de sensibilité et tout et tout, mais parfois ça m'agace cette tendance à trop d'introspection, à tout voir en noir, à l'abattement général et égotiste...
Donc oui, un exercice réussi, un talent littéraire mais non, pas convaincue...
Lu dans le cadre du Prix René Fallet 2017.
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Jérôme Chantreau place le lecteur dans les pas d'Albert, à qui l'on s'identifie d'autant plus qu'il est le narrateur unique de ce roman et qu'il semble nous parler directement.

Il raconte les liens particuliers qui unissent sa famille à cette forêt, qui attire autant qu'elle effraie, à la fois source d'inquiétude et lieu d'apaisement. Finalement, cette forêt s'impose comme un personnage à part entière, avec ses règles propres. Et alors qu'il devrait s'occuper des obsèques de sa mère, Albert se laisse envahir par les souvenirs de cette femme hors norme, de son enfance et des légendes que l'on racontait aux enfants.

Avant que naisse la forêt est presque un monologue tant les dialogues sont peu nombreux. Complètement isolé, glissant lentement vers la folie, Albert est accablé par une langueur qui atteint jusqu'au lecteur. Malheureusement, j'ai eu beaucoup de mal à maintenir mon rythme de lecture, face à cette lenteur et à l'absence de dynamisme dans le ton et dans les faits évoqués.
Lien : http://carnetdelecture.skyne..
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Une histoire étrange de passé familial bourgeois, de perte de la mère, de la folie. C'est presque la forêt qui est le personnage principal. Il ne se passe pas grand-chose, récit agréable, aéré, trop nombriliste à mon goût, personnage mou.
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Albert, le narrateur, est issu d'une famille aristocratique de Mayenne. Après un tirage au sort malheureux lors d'un partage chez le notaire ses grande parents passent de la condition de châtelains oisifs à celle de forestiers, ils quittent le château familial pour s'installer dans une maison perdue au fin fond de la forêt.

Albert et sa famille habitent et travaillent à Paris et viennent souvent passer leurs week-end dans la maison.
Cette fois Albert revient dans la demeure familiale suite au décès de sa mère. Après l'incinération il reste seul dans la maison pour organiser la cérémonie d'obsèques de sa mère.

Albert appartient à une famille qui croit au pouvoir des arbres, à l'appel des arbres, il a lui-même un goût prononcé pour la contemplation.
Animé par le besoin de se retrouver seul, de revenir à l'essentiel, il reste dans la maison loin de tout, à l'écart de toute vie sociale. Il sent que sa mère recèle une part d'ombre "et n'a pas envie d'enterrer une ombre.". Il sait que la maison défend un secret...

Rapidement il entend des bruits, de la musique, il voit un homme sauvage dans la forêt, il a la vision de son grand-père décédé, il est victime d'hallucinations....

Ce roman empreint de fantasmagorie, de surnaturel est servi par une très belle plume mais il est trop contemplatif à mon goût et je m'y suis très vite ennuyée. Il n'était pas fait pour moi.
Lien : http://leslivresdejoelle.blo..
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Avant que naisse la forêt commence subitement par un décès. Les premières lignes sont sombres, mais elles m'ont permis de me plonger directement dans l'histoire. Albert apprend qu'il est désormais orphelin, il quitte, suite à cette annonce, Paris, sa femme et sa fille, accompagné de l'urne de sa maman afin de se rendre dans la maison familiale située en Mayenne, en plein milieu d'une forêt domaniale. Une fois arrivé à bon port, une seule idée obsède notre cher Albert : trouver LA chanson pour la cérémonie funéraire qui définit au mieux sa maman, mais voilà, des bruits bizarres viennent le troubler... À partir de ce moment du récit, Albert commence un travail de deuil, pour cela, il va se replonger dans des souvenirs d'enfance et trouver du réconfort auprès de la nature. Les pages se tournent et Albert se renferme et s'isole de plus en plus.
Pour savoir où le mènera son recueillement, il vous faudra lire le livre !

Je n'ai malheureusement pas été séduite par ce roman malgré l'atmosphère particulièrement plaisante et singulière qui émane des 224 pages. Les chapitres sont courts, l'histoire se lit assez facilement, même si pour ma part j'ai trouvé quelques longueurs, mais je pense que le peu de dialogue m'a décontenancée et que ce "monologue" a fini par m'ennuyer.Du coup, j'ai bien ressenti que je n'étais pas complètement emballée par ma lecture. Habituellement, j'aime les histoires mystérieuses qui donnent des frissons, là, je pense que la plume de l'auteur, Jérôme Chantreau, ne m'a pas totalement convaincue, et puis il y a ce lien entre Albert et la nature... c'est difficile de vous expliquer, c'est tellement étrange !
Le narrateur, Albert, nous raconte directement son histoire, à nous lecteurs, un petit peu comme un huis clos, c'est très intimiste. C'est le point qui m'a le plus plu, puisque pour le coup, je me suis sentie investie et plus proche que jamais de ce personnage principal.
►En bref, un roman atypique et unique qui ne m'a pas totalement séduite. Jérôme Chantreau m'a perdue en cours de route et je vous avoue avoir eu un petit peu de mal à terminer ma lecture. J'ai été au bout, sans grand enthousiasme, mais avec l'espoir d'un rebondissement ou d'un petit quelque chose qui relève la fin. Avant que naisse la forêt n'a pas répondu à mes attentes, mais c'est un premier roman qui saura certainement se faire remarquer car il ne ressemble à aucun autre.

Pour plus de chroniques et d'actualités littéraires, je vous donne rendez-vous sur mon blog www.leslecturesdelily.com
À bientôt !
Lien : http://www.leslecturesdelily..
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Albert habite un appartement en région parisienne avec sa femme et sa fille, tout près d'une forêt car il ne peut vivre loin d'une forêt. Son petit rituel avec sa femme de la grasse matinée le jeudi matin est mis à mal ce jour-là car sa tante lui laisse un message sur son répondeur : sa mère est décédée. Il rejoint la maison et la forêt familiale en Mayenne. Toutes ses femmes le laissent seul afin qu'il prépare les obsèques. Seul dans cette grande maison qui a vu mourir sa grand-mère et sa mère, les jours passent et les souvenirs remontent. Les souvenirs, les fantômes et les légendes de la forêt le rongent, il n'arrive pas à trouver la musique idéale pour la cérémonie. Mais est-ce vraiment cela qu'il cherche ? Va-t-il se libérer de l'emprise de cette grande forêt qui l'a vu grandir ?

Je misais beaucoup d'espoir sur ce roman depuis sa sortie et en fait ce fut un gros gros flop ! Je suis complètement passé à côté, je me demande encore pourquoi je l'ai lu en entier... Je n'ai pas compris où l'auteur voulais m'emmener et pourquoi il en est arrivé là avec son personnage, personnage qui m'a parfois un peu exaspéré. La femme est très importante dans ce roman, rapidement on comprend que cette famille est matriarcale, les hommes sont vite évincés et on n'en parle pas beaucoup. Malheureusement les femmes les plus importantes sont mortes et les vivantes ne font que de furtives apparitions... J'aurai aimé qu'elles soient un peu plus présentes et surtout qu'elles prennent le taureau par les cornes, non qu'elles laissent le pauvre Albert s'enliser lamentablement... J'y ai trouvé (quand même) un point très positif, les remarquables descriptions de la forêt qui au fil des pages prend toute son importance et devient un personnage à part entière qui peu à peu referme ses griffes sur ce pauvre homme. Il y a quelques belles choses dans ce roman, comme la couverture qui est magnifique ! Mais malheureusement l'ensemble ne m'a pas convaincu.
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J'avais très envie de le lire et je voulais l'aimer, ce premier roman. La mort d'une mère et la forêt, la mémoire des êtres et le vent qui chuchote des chansons inouïes, le murmure des murs lourds des vies et des deuils... je m'en régalais à l'avance. Alors, d'où vient ma déception ? Qu'est-ce qui fait que je suis restée sourde à tous les enchantements ? Après avoir lu les premières pages et n'y avoir pas accroché du tout, je me suis dit que le moment d'une belle rencontre n'était pas propice. J'ai donc attendu, attendu, attendu. En vain ! La rencontre ne s'est pas produite. Si l'histoire en elle-même avait tout pour me séduire, son traitement et l'écriture qui la porte m'ont agacée. Je n'y ai trouvé ni la poésie que le sujet pouvait inspirer, ni une construction vibrante. Tout se passe comme si, pour moi, le roman ne se tenait pas, comme s'il n'avait pas de fondations solides et vacillait sans que rien puisse lui donner une architecture consistante. Trop d'approximations m'ont empêchée d'être absorbée : "C'est arrivé un 15 août" et le lilas est fleuri ? "Il fait un jour gris" et "le soleil chauffe mes paupières jusqu'à me brûler" ? La maison ne possède ni connexion, ni téléphone mais les coups de fil se succèdent et le narrateur peut faire des recherches sur Internet ? J'ai en quelque sorte eu l'impression de lire un roman inabouti, qui tournait en rond sans avancer d'un chouïa et sans faire avancer le lecteur. Et j'en suis bien navrée !
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La mère d'Albert, qui vivait en Mayenne dans la vieille demeure familiale entourée d'une forêt, vient de mourir. Albert se rend donc là-bas avec sa femme et sa fille pour organiser l'enterrement. Après l'incinération, Albert reste seul afin de ranger la maison et trouver une musique pour la célébration qui n'a toujours pas eu lieu.

Sa mère s'est battue pour garder la forêt, pour lui redonner de la valeur. Il s'y promène, s'y trouve bien, mais petit à petit la forêt va l'enfermer, le troubler. C'est comme un lieu hanté qui lui parle, un lieu où vivrait un ermite.

La maison aussi semble hantée. Il y entend des anciennes conversations, des pas ...

Petit à petit, Albert est atteint de langueur. Il hésite, il ne prend pas de décision, il traîne. Et c'est là que j'ai décroché ! le rythme suit la vie d'Albert, et c'est lent, très lent.

Et puis j'avoue que ce personnage qui ne prend pas de décision, ça a tendance à m'énerver ...

Donc déception, tant pis !
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lechatquilit.e-monsite.com

Avant que naisse la forêt de Jérome CHANTREAU

Albert vient de perdre sa mère. Il revient dans la maison familiale, ou, après l'incinération, il doit organiser les funérailles. Il a besoin d'être seul afin de chercher des chants qui accompagnent la défunte dans son dernier voyage, lors de la cérémonie d'adieux.
Il fouille dans la maison, et les souvenirs reviennent, ainsi que les légendes et les secrets. Les jours passent. Ses proches s'inquiètent pour sa santé mentale.

Ce roman est l'histoire d'un deuil qui se fait petit à petit, à force de souffrance, de souvenirs, de peur et d'amour, dans cette maison au bord de la forêt remplie d'animaux, de personnages réels ou pas. Il y a aussi cette histoire d'ermite (vraie ou fausse) qui est décrite et dont Albert se souvient l'avoir entendu dans son Enfance.

Albert va t'il se sortir de ce chagrin et arriver à organiser cette cérémonie ? C'est ce qui m'a poussé à tourner les pages de ce livre.

L'écriture est agréable à lire, mais le livre un peu lourd et un peu en longueur.

J'ai quand même passé un bon moment, et c'est un bon premier roman.



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