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Critique de Woland
Le Thème :
"Mark a atteint une période clé de sa vie. Il se sent seul et perdu, il erre sans but, mais une rencontre "surprenante", dans un lieu familier, va lui révéler ce que signifie vraiment "être seul"... Entre rêve et réalité, Mark écoutera-t-il la voix du coeur ?"
Une nouvelle plus insolite que fantastique. Bien qu'on en prévoie la fin très vite, sa qualité ne fait aucun doute.
L'auteur essaie déjà de trouver ses marques sur le plan style - c'est un bon indice. Il ne donne pas l'impression de s'appliquer outre mesure, selon des règles prescrites dans d'obscurs ateliers d'écriture, il ne fait pas non plus dans le "léché" ni le systématique.
Le thème choisi - le Destin ou la Providence venant aider un humble mortel à relativiser les déboires de son existence et à conserver l'espoir - est évidemment classique et il n'est pas abordé avec une originalité extraordinaire : les nombreux cocktails absorbés par le héros laissent à penser que, peut-être, il a été victime d'une illusion ... Encore que.
Mais l'auteur a réfléchi a son propos, il a travaillé ce qu'il avait à dire et il s'est efforcé de le bien dire. Il a respecté son lecteur et ne s'est pas laissé engloutir par l'auto-certitude qu'il était un nouvelliste ou un romancier-né. Et ça, c'est essentiel pour un raconteur d'histoires.
D'ailleurs, si Brice Chanu a d'autres nouvelles à faire lire, qu'il me fasse signe : je le ferai avec plaisir ... et curiosité. ;o)
"Mark a atteint une période clé de sa vie. Il se sent seul et perdu, il erre sans but, mais une rencontre "surprenante", dans un lieu familier, va lui révéler ce que signifie vraiment "être seul"... Entre rêve et réalité, Mark écoutera-t-il la voix du coeur ?"
Une nouvelle plus insolite que fantastique. Bien qu'on en prévoie la fin très vite, sa qualité ne fait aucun doute.
L'auteur essaie déjà de trouver ses marques sur le plan style - c'est un bon indice. Il ne donne pas l'impression de s'appliquer outre mesure, selon des règles prescrites dans d'obscurs ateliers d'écriture, il ne fait pas non plus dans le "léché" ni le systématique.
Le thème choisi - le Destin ou la Providence venant aider un humble mortel à relativiser les déboires de son existence et à conserver l'espoir - est évidemment classique et il n'est pas abordé avec une originalité extraordinaire : les nombreux cocktails absorbés par le héros laissent à penser que, peut-être, il a été victime d'une illusion ... Encore que.
Mais l'auteur a réfléchi a son propos, il a travaillé ce qu'il avait à dire et il s'est efforcé de le bien dire. Il a respecté son lecteur et ne s'est pas laissé engloutir par l'auto-certitude qu'il était un nouvelliste ou un romancier-né. Et ça, c'est essentiel pour un raconteur d'histoires.
D'ailleurs, si Brice Chanu a d'autres nouvelles à faire lire, qu'il me fasse signe : je le ferai avec plaisir ... et curiosité. ;o)
