Comment savoir si notre histoire est juste ? Je crois que si on est heureux, c’est que l’histoire est juste ; si on est malheureux, c’est qu’elle est fausse.
Les femmes laissent toujours traîner quelque chose, un mot, un mouchoir, un regard, quand elles veulent qu’on les retienne.
Les blessures de l’enfance ne sont jamais totalement cicatrisées et s’enveniment à tout nouveau coup.
Aucun art de la parole n’est jamais parvenu à dissimuler le fond d’une pensée.
Le chagrin a besoin de s’user, comme tous les sentiments aigus, et c’est à se frotter contre le granit des caveaux que le deuil perd ses angles, se mue en douce nostalgie.
Si on gagne quelque chose, on garde son honneur.
Si on l'a seulement mérité, ce peut être quon na recule devant aucun moyen.
Ne m'agresse pas. Quand on agresse, cest quon se sent faible!