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EAN : 9782757895375
360 pages
Points (07/04/2023)
3.67/5   62 notes
Résumé :
Les habitants d’Ibiza racontent que les Sirènes auxquelles Ulysse a échappé se cachaient à Es Vedrá, une petite île voisine aux pentes vertigineuses et à la beauté magnétique. Leur chant a depuis été recouvert par le grondement de la musique électronique.

C’est cette musique que Juan a jouée, derrière ses platines, durant une longue nuit de vingt ans. Vingt années à faire danser le monde entier, vingt années de fêtes et d’excès, sans jamais toucher te... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (36) Voir plus Ajouter une critique
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Ouvrage reçu dans le cadre d'une opération Masse Critique Privilégie, je commence donc cette critique en remerciant chaleureusement babelio et les éditions Stock pour l'envoi de cet ouvrage qui m'a littéralement coupé le souffle !

Que comble pour un DJ, qui plus est de renommée internationale qui a passé les vingt dernières années de sa vie à ne vivre que la nuit, à mixer sur les plus grandes scènes à travers le monde, à passer de la musique électro, celle des autres mais aussi ses propres compils que de se voir atteint du pire mal qui pourrait lui arriver. Lorsque les premiers acouphènes se font sentir, Juan Llosa, notre protagoniste, ne veut d'abord pas y penser mais lorsque ces derniers deviennent insupportables et qu'ils sont entrecoupés de perte totale audition, Juan a compris qu'il devait se mettre au vert. Échangeant son appartement parisien avec son ami Julian, qui est dans le même branche que lui (c'est même lui qui l'a initié) contre une petite maison en Ardèche,, à la campagne, dans un petit village, Juan ne se doutait pas que cela allait changer sa vie à tout jamais. Lui qui a l'habitude de vivre la nuit, toujours entre deux avions et entre deux soirées généralement très arrosées et pas seulement, Juan a toujours vécu dans l'excès. Il était loin de s'imaginer qu'en s'installant ici, il allait non seulement très vite s'habituer à la vie rurale mais aussi s'attacher à tous les gens de ce petit village. Il va réapprendre à apprécier les plaisirs simples, se laisser enrôler dans des combats écologistes et réapprendre surtout à apprécier ces petits plaisirs simples, qui lui étaient jusqu'alors inconnus, que peut procurer la vie diurne. Certes, il y aura des femmes (mais pour des relations plus sérieuses cette fois-ci) mais lorsqu'il renouera avec Ana, son premier grand amour, qui est désormais mère d'une petite fille, Sascha, qu'elle a eu avec un autre, là encore, Juan, qui croyait que cette dernière était enfin heureuse (lui s'en mord les doigts car il n'a jamais apprécié ce prof de golf duquel elle s'est entichée), là encore Juan n'est pas au bout de ses surprises mais loin de s'imaginer dans quel tourbillon - pas toujours agréable mais à ce sujet je n'en dirais pas plus afin de ne pas vous gâcher le suspense - il va se laisser embarquer !
Oui, la vie est parfois cruelle (bien trop souvent à mon goût d'ailleurs) et elle nous frappe souvent lorsque l'on s-y attend le moins.
Elle peut être belle (cette lecture me l'a démontrée) mais pour cela, il faut savoir saisir les petits plaisirs lorsque ces derniers se présentent à nous et ne pas attendre car certaines choses sont parfois irrémédiables ! On ne vit qu'une fois !

Une lecture désarmante, passionnante, un ouvrage extrêmement bien écrit, bref que dire de plus pour vous convaincre ? Lisez cet ouvrage et vous serez alors votre propre juge mais je peux presque vous assurer que vous ne serez pas déçus ! J'avais moi-même quelques craintes en commençant ce dernier, moi qui ne sui pas du tout fan de la musique électro et n'ai jamais été une très grande fêtarde en me disant que celui-ci n'était pas fait pour moi mais bon, ne dit-on pas qu'il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis ? La preuve, je suis ont ne peut plus ravie que de terminer l'année 2021 avec une critique de ce genre ! J'espère que l'année 2022 commencera sur la même lignée !
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Je tiens à remercier chaleureusement les éditions du Seuil et l'opération Masse critique privilégiée pour l'envoi de ce livre.

le titre m'a immédiatement intrigué, il fait référence à une légende véhiculée par les habitants d'Ibiza, Ce serait à Es Vedrá, petite île à l'ouest d'Ibiza, que se cachaient les sirènes dont le chant envoûtaient les marins. Ces deniers se collaient de la cire dans les oreilles alors qu'Ulysse préférait s'attacher au mat plutôt que de se priver de l'air chant. La photo de couverture du livre évoque ce mythe.
Pourquoi parler d'Ibiza ? L'île est connue pour sa vie nocturne et ses dancings. le roman nous met dans la peau de Juan Llosa, un DJ mondialement célèbre qui effectue ses prestations aux quatre coins du globe, pouvant animer dans la même semaine des fêtes dans trois continents différents. C'est lui qui nous parle.

Vie trépidante, ponctuée de manque de sommeil, d'attentes dans les aéroports, d'alcool, de rencontres faciles, de drogue, d'argent coulant á flot et enfin de sérieux problèmes de santé.
Juan,sujet à des acouphènes et des pertes de conscience, se voit conseiller de prendre du recul. Il profite de la maison d'un ami dans les Cévennes, rupture totale avec sa vie habituelle…

J'ai éprouvé des difficultés à rédiger cet avis …
Pour y arriver, j'ai entamé une seconde lecture une semaine après la première tant certains sentiments vis-à-vis du livre étaient opposés !

Deux précisions sont toutefois nécessaires : le roman se lit facilement, on ne le lâche pas, et il ne laisse pas indifférent. Ceci est indéniable !

Par contre il m'a souvent irrité …
Tout d'abord, par le recours par le protagoniste, et tout au long du livre, d'un langage familier ou argotique ( dégeu, toxico, matos, se geler les couilles, prendre le melon, etc). Je reconnais qu'il s'agit d'une réaction personnelle, j'attends d'un livre un autre choix de mots. Suis-je devenu tellement vieux jeu ?
D'autre part Juan n'est pas tendre avec les Bretons (tarés), les Catalans (irascibles), les Hollandais (éructant des borborygmes, aux enfants indomptables, aux femmes bâties comme des armoires à glace…).
Enfin, Tom Charbit par le biais de son protagoniste, se doit de nous donner son avis sur tout, et cela entraîne de nombreuses digressions : le régime capitaliste, l'ésotérisme, le gaz de schiste, le yoga tantrique, les radios locales, l'alimentation, le vin naturel…

Passons à ce que j'ai apprécié :
- Ces digressions sont faites avec beaucoup d'humour !
- Bien que mon parcours de vie soit à mille lieues de celui d'un DJ riche et vivant à cent à l'heure, j'ai ressenti beaucoup d'empathie pour le protagoniste. J'aime sa fragilité, son désabusement et son autodérision
- J'ai aimé le contraste entre la vie de Juan comme DJ et celui qui se retrouve dans un environnement tout à l'opposé
- J'ai été frappé par la capacité de l'auteur à changer de registre : la dernière partie du roman est totalement différente du reste du roman, elle y apporte une note plus romantique et plus émouvante.

Enfin, les descriptions de l'Ardèche et de ses habitants sont sublimes et m'ont donné l'envie d'y retourner !




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C'est l'histoire , lue d'une traite, de Juan Llosa, un célèbre DJ , de réputation internationale , star incontestée de la musique électronique.

Récit intime, désabusé, drôle, pétri d'autodérision , de lucidité , du passé de Juan : un milieu , celui de la nuit, sympathique mais superficiel, il traine une solide expérience de la fête , des déviances et des excès en tous genres : vingt ans d'alcoolisme et de consommation de stupéfiants, a parcouru la planète en long et en large , voyagé en tournée dans tous les pays d'Europe , au Mexique, aux Caraïbes , au Brésil, au Chili en Argentine, et même au Paraguay .
Gagnant énormément d'argent ,toujours de passage, aussi détaché et indifférent qu'un touriste , vivant là quelques jours où plutôt quelques nuits : Une sorte de Junkie mondain .
Seulement arrivé au sommet de sa carrière , Juan craque .
L'anxiété , le stress , les états d'âme , ça fait tache dans le décor puisque vous faites un métier de rêve ! Ne pas pleurnicher sur votre sort !
Affligé de pertes partielles puis de plus en plus sévères de l'audition, il débarque à trente - huit ans , réveil précipité , retraite anticipée , au coeur d'un petit village du sud de l'Ardèche:

Mais comment se réinventer quand autour de soi tout s'effondre?
Et y- a t- il une vie après la FÊTE ? .
Juan se mêle à la population locale , des vignerons bios aux militants écolos et végans, prend conscience des difficultés croissantes du monde rural lutte à leurs côtés , déplore le marathon des vacances et les cohortes de touristes .
C'est une narration riche, pessimiste , cruelle , d'années de fête , de sexe et de drogues, la face cachée de vies détruites ,de destins brisés , de gens broyés sur l'autel de la fête , «  le vrai moteur de cette industrie c'est le fric et la fête » , on peut devenir sourd , accro à la cocaïne…
«  L'archétype du gaspillage consumériste et de la vacuité de la fête pour la fête. » .
Ce récit très contemporain , des illusions , d'une révolution intérieure, tisse une histoire d'amour tragique inoubliable , nous parle au coeur de ce que nous sommes, des folies de notre époque : attentats , militantisme écolo- intello- altermondialiste., fric et fête , de ce que l'on aimerait être , de la nécessité de faire face au cours cruel, abrupt de nos existences .
Roman ample , puissant, drôle , très émouvant , bien écrit, bien construit , désabusé , d'une lucidité et d'une densité remarquables .
La fin est saisissante !
Grand merci chaleureux à Babelio et Masse Critique pour l'envoi de ce livre brillant, impossible de le lâcher : un premier roman prometteur !
Mais ce n'est que mon avis, bien sûr !





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Livre lu dans le cadre d'une opération Masse Critique spéciale. Un grand merci à Babelio pour cette proposition, ainsi qu'aux éditions du Seuil pour leur envoi.

"Pour vivre heureux, vivons perchés"... Ce slogan sur tee-shirt vantant les bonheurs des altitudes "stupéfiantes" résume une partie des Sirènes d'Es Vedra. Une partie seulement car le premier roman de Tom Charbit est beaucoup plus riche que la seule évocation des souvenirs de Juan Llosa, DJ mondialement reconnu et un des maîtres de la musique électronique. Pour être perché, il l'est! Ou plutôt, ses vingt années précédant le récit l'ont été. Alcool, drogues de toutes sortes, célébrité, sexe et jolies plages... tout y est. Y compris l'envers du décor : le jetlag permanent, le dos bousillé par la station debout des heures et des heures, le sommeil en infimes pointillés, les redescentes et les mauvais trips, la surdité forcée par ce genre de vie....

D'où la décision du narrateur de décrocher et d'aller se terrer dans un coin de l'Ardèche. Pour calmer ses acouphènes (pas simple quand le mistral donne à plein). Surtout pour cacher à la planète techno qu'il devient sourd et ne se sent plus apte à assurer ses sets sans grabuge. Et, inconsciemment, pour faire le point à la charnière de la quarantaine.

Difficile de trouver plus opposé comme mode de vie... Et pourtant, l'adulé des clubbers va finir par s'intégrer à l'ambiance d'habitués du petit bar de Ouioui, loin des projecteurs, des bimbos et des "croquettes" qui envoient planer très haut. Ici c'est plutôt tournées au blanc et la découverte de la "poire-chat" (alcool de poire - liqueur de châtaigne... aïe aïe aïe). Et des gens attachés à leur terre, à la préservation de ce qui peut encore l'être dans l'environnement. Et prêts à batailler contre les velléités d'utilisation du gaz de schiste. Juan le fêtard non-stop et insouciant découvre ici l'engagement éthique et l'éthique de vie. Des éthiques même avec les exilés volontaires des grandes villes venus retrouver du sens en Ardèche. L'auteur se révèle grinçant dans la description de certaines "modes" de vie.

Juan revient également sur les amours volatiles de ses deux décennies perchées. Et sur son grand amour d'étudiant.

À travers son narrateur, Tom Charbit pose un regard lucide et souvent amer sur notre époque, sur la vie et ses aléas voire ironies dramatiques. La question des choix que l'on fait et qu'il faut assumer ou payer revient régulièrement au long de ses pages.
J'ai apprécié le style net et direct de l'auteur, sa façon de montrer nombre de clichés pour mieux les démonter et faire voir les réalités sous les façades. J'ai aimé ses descriptions de l'Ardèche, qu'il connaît bien, qui dépeignent sa beauté âpre aussi bien que ses côtés moins faciles à vivre.

Et quid du titre dans tout ça? Es Vedrá est une petite île voisine d'Ibiza. Certains pensent que c'est là qu'Ulysse entendit les fameuses sirènes dont le chant trop beau amenait les marins à fracasser leur navire sur les écueils. Une symbolique très forte en filigrane du récit. Car vouloir écouter les sirènes à un prix. Élevé, forcément.

Une belle découverte, en conclusion, que ce roman. Beaucoup de profondeur, beaucoup de thèmes abordés (peut-être un peu trop même), une écriture plaisante à lire et une dernière partie qui prend aux tripes. Que dire d'autre sinon "Encore!"
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La musique électro, ce n'est clairement pas ma tasse de thé. Alors, me direz-vous, était-il possible que j'apprécie la lecture des sirènes d'Es Vedra ? Car après tout, le narrateur, Juan Llosa, n'est rien moins qu'un célèbre DJ qui a culminé pendant une vingtaine d'année au sommet de son art. Une vingtaine d'années de voyages, de fêtes, d'excès en tous genres…
Mais un jour, pour des raisons de santé, et pas des moindres pour un DJ, Juan va être obligé de « lever le pied ».
Histoire de se reposer et de récupérer, il va s'installer dans la maison d'un ami en plein coeur de l'Ardèche.
Juan a bien l'intention de profiter de ce break temporaire pour se refaire une santé , mais voilà, se retrouver seul avec soi-même, rencontrer et côtoyer des gens qui n'ont pas forcement les mêmes priorités que lui dans la vie vont l'amener à entamer une réflexion bien plus profonde que prévue.
Certains personnages secondaires sont attachants et pour ma part, j'ai adoré le savoureux Fabrice.
J'ai beaucoup aimé et apprécié cette lecture, bien loin des paillettes du monde de la nuit qui a servie de décor à juan pendant une bonne partie de sa vie.
Le style de l'auteur est très accrocheur, et franchement au vu de la qualité de son écriture, j'espère sincèrement qu'il va faire son chemin dans le paysage des auteurs français, car il le mérite clairement.
Encore un grand merci à Babelio et son opération Masse critique ainsi qu'aux Editions Seuil pour l'envoi de ce livre.

Challenge Multi-Défis 2022


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critiques presse (1)
LeMonde
04 mai 2022
Autour d'un DJ en fin de carrière, un bouleversant premier roman
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (56) Voir plus Ajouter une citation
Quand les douze coups de minuit ont retenti sur la vieille horloge plantée à l'entrée de la cuisine, ils m'ont embrassé si chaleureusement que j'ai eu l'impression de faire partie de la famille. Jipé a sorti la bouteille de poire et la liqueur de châtaigne que j'avais apportées, on a trinqué à la nouvelle année, puis Martine a lancé une compil de disco sur une chaîne hi-fi d'un autre âge qui sonnait comme une casserole. Je me suis affalé dans un canapé en face du poêle...
A vrai dire, je n'ai jamais été très friand de ces moments-là, ces fêtes rituelles où on se sent obligé d'être de bonne humeur et de surjouer l'excitation alors qu'on traverse les heures les plus sombres de l'hiver. C'est que je suis un professionnel de la question. Je sais par expérience que l'énergie d'une fête est le plus souvent inversement proportionnelle à celle qu'on a mise à la préparer, quoi qu'en pensent ceux qui investissent des sommes colossales et rivalisent d'inventivité pour faire croire que chaque soirée sera encore plus exceptionnelle que la précédente. Ce n'est rien d'autre que du business : investissement, retour sur investissement. La fête, la vraie, c'est autre chose.
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Sa mère, une Ardéchoise pure souche, était tombée amoureuse d’un Breton qu’elle avait suivi jusqu’ä Douarnenez , où Quimper, enfin quelque part au fin fond de la Bretagne. Erwan et sa sœur Gwenaëlle sont nés là-bas. Ces tarés de Bretons sont tellement fiers de leur pays qu’ils ne peuvent s’empêcher de labelliser leur progéniture. Franchement je ne comprends pas qu’on puisse infliger cela à un gamin. Un prénom c’est aussi durable qu’un tatouage au fer rouge sur le cul d’une vache, ça me tue que les parents d’aujourd’hui ne comprennent pas ça.
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Je sais parfaitement identifier un bon morceau, je suis d'ailleurs capable de prédire sans trop me tromper si ce sera un hit ou non, mais la paperasse, les factures, les contrats de cession de droits, les piles de courrier, c'est pas ma came. Rien que l'idée d'un rendez-vous avec un expert-comptable me donne des sueurs froides.
J'ai commencé à me la coller vers quinze ans dans les raves, mixer à dix-sept, produire à vingt, tourner à vingt-deux. Depuis, je parcours la planète de long en large, j'ai gagné et dépensé un pognon pas possible, mais à part un bel appart à Paris je n'ai rien construit ou presque : une réputation de fêtard invétéré, le respect de mes pairs, de nébuleux souvenirs pour des centaines de milliers de clubbers, une poignée de morceaux dont j'espère qu'on se souviendra encore dans dix ans et la capacité à expliquer dans n'importe quelle langue et à n'importe quel point du globe que j'ai besoin d'une bière fraîche et d'un gramme de cocaïne. Chacun peut comprendre qu'en dehors du petit milieu aussi sympathique que superficiel de la nuit, ma solide expérience de la fête est une compétence assez peu recherchée.
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"Nis vies ressemblent moins à une gigantesque machinerie dont nous serions le dernier engrenage qu'à une sorte de supermarché où chacun peut choisir, dans les rayons de l'histoire de sa famille plus ou moins proche, de ses amis ou des endroits où il a vécu, les ingrédients permettant de se concocter da petite recette perso."
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"J'ai chaussé une paire de lunettes de soleil qui traînait sur la table et j'ai regardé les nuées de canoës rouges, verts et jaunes descendre la rivière. Ces gens qui mènent une vie normale. Le boulot, les embouteillages sur l'autoroute des vacances, les gamins à l'arrière, les glaces à l'eau sur le marché. Une vie simple, sans excès. Sans surprise. L'ennui mortel. Le bonheur."
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Vidéo de Tom Charbit
18 janvier 2022 : Le Grand Invité de Valérie Rollmann et Christophe Bernard est Tom Charbit, pour son premier roman Les Sirènes d'Es Vedrá (Editions du Seuil) - France Bleu Drôme Ardèche.
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