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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Alexandre Chardin est un auteur qui ne m'a jamais déçue. Aussi, c'est toujours avec plaisir que je découvre l'un de ses romans dans les rayons de ma bibliothèque.

"Pour en finir avec le Groc" s'inscrit dans la lignée "Des vacances d'Apache" à savoir que l'intrigue est basée sur une relation petit-fils grand-père extraordinaire. Et ce n'est pas pour me déplaire !
Comme toujours avec cet auteur, on aimerait rencontrer les personnages, les aider, voire leur faire un gros câlin.
C'est comme ça, Alexandre Chardin a le chic pour créer des héros attachants.

Alors oui, on pourrait critiquer la crédibilité de plusieurs situations, notamment la résolution du drame familial avec le Groc, pas tout à fait réaliste.
Mais pourquoi chipoter quand l'émotion est là ?

Éole, Basile, Marinette et les autres vous invitent à les rejoindre dans un EHPAD où l'on lutte pour le respect de la liberté et la décence des résidents.
Les personnes âgées en ont encore sous le capot, même une fois en maison de retraite !
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Histoire sympathique qui rapproche les générations pour sauver une famille. Eole est un jeune garçon qui vit avec sa petite soeur, sa mère et son beau père qu'il nomme: le Groc. Ce beau père il ne l'aime pas, il rabaisse sa mère et ne supporte personne, son comportement est exécrable. Râleur et alcoolique, la vie de la mère d'Eole est un calvaire, mais il est bien décider à en finir avec le Groc.
Il s'en ouvre à son grand-père qui réside en maison de retraite, très vite un plan va germer dans leur esprit.
Le récit, plein de bon sentiments, n'est pas pour me déplaire d'autant que ce roman est à destination de jeunes lecteurs. On ne peut pas véritablement parler d'action mais le fait que les événements se succèdent sans temps mort, le récit devient dynamique et la lecture aisée. L'auteur prend le temps de poser ses personnages, l'atmosphère du roman avant de nous exposer le plan pour en finir avec le groc. Thèmes variés (implication ou agressivité du personnel soignant, violence psychologique au sein du foyer que ce soit envers la mère d'Eole ou envers les enfants, et rébellion) et personnage central dévoué et prêt à tout pour sauver sa famille d'une ambiance malsaine, personnages atypiques notamment dans cette maison de retraite, il n'en fallait pas plus pour passer un excellent moment.
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Du haut de ses onze ans, Eole doit à la fois voir son grand-père adoré quitter sa maison pour aller dans une maison de retraite, et subir au quotidien la méchanceté du "Groc", comme il surnomme son beau-père. A l'occasion d'une visite, il va découvrir qu'en fait son grand-père s'est très bien habitué à sa nouvelle vie, sans pour autant abandonner son caractère. Les crises devenant de plus en plus violentes à la maison, c'est souvent vers lui qu'Eole va se réfugier. Il va ainsi faire la connaissance des autres pensionnaires de la maison de retraite, toutes et tous plus hauts en couleurs les un·es que les autres, et du personnel qui s'occupe (plus ou moins bien) d'elles et eux. Malgré leur âge, leur handicap et leur lenteur, c'est peut-être bien grâce à elles et eux qu'Eole va pouvoir envisager un avenir meilleur pour sa famille et lui.
J'ai vraiment beaucoup aimé ces aventures un peu impossibles parfois, mais c'est là tout le charme du romanesque ! le lien entre ce petit garçon et les personnes âgées, la jeunesse d'esprit qui les caractérise et leur petit côté "Vieux fourneaux", c'est jubilatoire. Ne jamais oublier qu'avant de faire partie du quatrième âge, ils et elles ont eu aussi des vies bien remplies. Et tou·tes ne sont pas grabataires. En transparence ce roman aborde aussi la question de la violence : celle au sein d'un ménage, et celle parfois institutionnelle envers les personnes âgées, quand on oublie qu'elles sont des êtres de chair, de sang et d'esprit, et pas seulement un numéro de chambre ou une chose fragile qu'il ne faut pas déplacer au prétexte qu'elle l'est, sans même lui demander son avis. En oubliant ses envies.
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Eole, 11 ans, vit avec sa mère, son petit frère et sa petite soeur mais aussi et surtout avec son beau-père Raymond, qu'il surnomme Groc, c'est-à-dire gros con.
Ce personnage stupide, violent, leur fait vivre un enfer au quotidien. Pour pouvoir travailler tranquillement et surtout fuir cette ambiance familiale très pesante, Eole va se rendre dans la maison de retraite où maintenant son grand-père maternel vit. Il va y faire la connaissance de vieux atypiques et espiègles, ainsi que de soignants avec une personnalité très forte. Un vent de révolte dans sa vie familiale et dans l'Epadh va s'engager pour rendre l'existence de chacun plus belle.
C'est un beau roman jeunesse que l'auteur nous propose. C'est plein de bons sentiments mais pas mièvres. On s'attache beaucoup aux personnages, on a aussi envie d'en finir avec cet infâme individu qu'est le Groc. Et sous ses aspects plein d'humour, Alexandre Chardin dénonce les violences conjugales sans tomber dans le pathos, ainsi que la fin de vie. C'est un roman à lire d'urgence.


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Cela va déjà faire 3 mois que j'ai lu ce roman proposé dans le cadre d'un comité de lecture pour professeurs documentalistes, il était donc plus que temps que je prenne un moment pour en parler ici.

Ce roman qui s'adresse aux 9-12 ans est un véritable page turner touchant et très agréable à lire. Je me souviens que j'ai souri plus d'une fois en le lisant.

Il tient son originalité des thèmes qu'il aborde et qui ne sont pas courant dans un roman jeunesse.

D'une part, il s'attarde sur les maux de l'âge et la position des personnes âgées notament lorsqu'elles sont en maison de retraite en mettant en scène une très belle relation intergénérationnelle entre le petit héros et son grand-père. C'est en lui rendant souvent visite dans ce lieu qu'il craint, à juste titre (pas facile d'être confronté à la vieillesse quand on est encore un enfant), que Eole va découvrir la position pas toujours évidente des soignants auprès des personnes âgées. Une position partagée entre le désir de lier des relations amicales malgré le manque de temps, et le désir de protéger les personnes âgées d'elle même jusqu'à les infantiliser. Une posture pas toujours facile à tenir et des limites peu simples à trouver.

D'autre part, l'auteur s'attache à dépeindre aussi la condition féminine et les relations perverses dont on peut être victime dans un couple. A travers les yeux d'Eole, il est possible de voir la prison dans laquelle certaines femmes sont enfermées, vivant dans la peur et incapable de se défaire de liens qui les font souffrir elles et leurs enfants. J'ai néanmoins un peu été génée par l'absence d'informations, au moins à la fin du roman, concernant les aides qui peuvent être mises en place pour ces femmes et ses enfants. En effet, dans la véritable vie, on ne peut pas résoudre tous ses problèmes de manière aussi rocambolesques.

En résumé, un roman très abordable et parfait pour les jeunes lecteurs.
Lien : https://belykhalilcriticizes..
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Eole, 11 ans, vit avec son frère et sa soeur, sa mère et son beau-père. Il n'en peut plus de ce dernier qui passe ses journées dans le canapé devant la télé et lui hurle dessus pour tout. Et surtout, il ne supporte plus de voir sa mère s'effacer devant lui. Il aimerait tant qu'elle le quitte !

Alors que son grand-père a aménagé dans une maison de retraite depuis peu, Eole a du mal à l'accepter, lui qui adorait passer du temps chez son grand-père. Mais le jour où il se décide enfin à lui rendre visite, il découvre qu'il n'est pas si mal et qu'il ne vit plus dans la solitude. A la maison de retraite, il y a les autres pensionnaires, qui, pour certains, deviennent vite des amis, et il y a aussi Marinette, une aide-soignante particulièrement sympathique !

Alors Eole décide de se prendre en main : il ne veut plus rentrer chez lui, et il fera tout pour que sa mère comprenne enfin qu'elle doit trouver le courage de virer le Groc de leurs vies !

J'ai beaucoup aimé cette histoire très sympathique. On comprend facilement les sentiments d'Eole, et même si ce qu'il fait parait assez rocambolesque, finalement on se prend à attendre avec impatience de découvrir comment tout cela va se terminer. La fin est complètement improbable, mais ce n'est pas tellement grave.

J'ai beaucoup aimé le personnage de Marinette, ainsi que toutes les personnes de la maison de retraite. Je me suis moins attachée à Eole, mais je pense que le jeune lecteur pourra sans difficulté s'y retrouver. Ce n'est pas si courant de lire des romans jeunesse dans lesquels les personnages habitant en maison de retraite sont singularisés et définis (je l'ai retrouvé récemment dans Les nouvelles vies de Flora et Max). Je pense que c'est important, au contraire, de les montrer, de leur donner une personnalité propre.

Finalement, malgré le titre, je trouve que le centre du récit est vraiment cette maison de retraite, les relations entre les pensionnaires, avec le personnel et les visiteurs. le beau-père n'est qu'un prétexte pour qu'Eole passe du temps à la maison de retraite.

Un récit que j'ai beaucoup aimé et que je vais conseiller à mes collégiens !
Lien : http://blogonoisettes.canalb..
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