Gahila

La science-fiction devient tranquillement mon genre de prédilection. J'ai une lecture éclectique, mais j'aime ces mondes d'ailleurs, planètes inconnues et voyages dans l'espace. Pouvant déplaire à certains, il faut admettre que ce style à créer de fort engouement littéraire, mais aussi cinématographique.

L'auteure, Élisabeth Charier, m'a demandé de chroniquer son livre « Gahila, Tome 1 : deux naissances ». J'ai entre les mains la version livrel contenant 121 pages. La version papier en contient 255. Ce bouquin est édité chez les Éditions Kirographaires en 2012. Voici donc mon avis.

Le résumé qui nous est accessible, et dont vous pouvez lire ci-haut, n'en dis pas nécessairement beaucoup sur le récit. En fait, Bahass et Araya sont comme des dieux. Ils ont chacun leurs adeptes. J'ai senti, à la lecture, que Bahass était plutôt sombre et mauvais tandis qu'Araya était plutôt bien et bon. Nous suivons donc le peuple de la planète Gahila en prise avec une guerre religieuse.

Le premier problème qui est survenu est sans aucun doute la grande quantité d'ethnies proposées au lecteur dès le départ: Arzac, Herrien, Namri, Zorous, Vados, Miobé, Ailé et les Jaya. Bien que nous sommes surtout en présence des Arzacs et Herriens dans l'histoire, toutes ces races rendent la compréhension et l'imagination difficile. Ça fait beaucoup en peu de temps.

De plus, il s'agit d'une planète qui nous est inconnue, donc il est évident que leurs plantes, leurs nourritures et breuvages, etc., portent des noms différents, inventés par l'auteur. Ajouter à cela les noms des personnages qui sont assez multiples, nous avons là un mélange qui nous perd et malheureusement pousse le récit au second rang.

Parce que la trame, le récit, est quant à elle intéressante. Il y a de l'action, des surprises et même une philosophie intéressante, mais tout le surplus de détails vient brouiller le tout et malheureusement c'est toute l'oeuvre qui s'en ressent. Un peu plus de légèreté et peut-être concentrer le récit sur deux ou trois races aurait pu aider grandement.

Cette philosophie, qui est aussi un peu le thème principal, c'est l'écologie. Une centrale énergétique explose, ce qui propulse les populations dans le chaos. Ce genre de catastrophe est au coeur de notre propre société. Aborder ce sujet dans un roman sci-fi est intéressant. de plus, la religion, fort présente dans le bouquin, est également un sujet encore d'actualité de nos jours.

Finalement,

Un récit intéressant, des thèmes forts, mais embourbés dans beaucoup trop de détails qui auraient pu être relégués à un tome futur. 3 sur 10.

On aime : Les thèmes, la trame

On n'aime pas : Les trop nombreux détails qui embourbe le lecteur
Lien : http://www.sergeleonard.net/..

Gahila !
Bienvenue dans un monde étonnant et… désarmant !
Elisabeth Charier nous emporte dans un roman de « space-opéra » ou plutôt de chroniques Gahiliennes aux codes étranges. Cette Fable spatiale à l'introduction très réussie nous confronte à deux entités conceptuelles si infinies qu'elles dépassent notre imagination. Pas celle de l'Auteur qui les incarne par l'intermédiaire d'une planète, Gahila. Il ne s'agit pas de la découvrir par sa faune ou sa flore mais par son Destin et ce qui le détermine !
Pour donner une référence, nous avons là une approche à la Frank Herbert et au cycle de Dune dépeignant sur des milliers d'années un univers. Avec Gahila nous avons la même approche avec la particularité de plonger dans celui complexe et extravagant de l'auteur. Propre à chacun il est donc difficile de le cerner tant on en a pas la description didactique mais la révélation brute ; on s'y adapte ou l'on s'y perd !
Oeuvre géniale ou refuge personnelle et abscons d'une psyché se confondant avec Gahila… A chacun d'en juger tant c'est désarçonnant !

Concernant le style, il est agréable et facile à lire. La couverture du livre est en outre sublime.
Pour le reste, que l'on reparte ou s'attarde sur Gahila, ce roman de toute façon ne laisse pas indifférent quel qu'en soit l'appréciation. Donc pas de note possible à mon avis, cela restant inclassable.

Gahila est un fantasy qui nous transporte dans un univers très loin de notre terre, et pourtant... Il aborde des thèmes qui sont au coeur de notre actualité : le devenir de notre planète face aux exigences humaines, à la course effrénée vers une modernité - vraiment nécessaire ?
Comme une fable écolo ( au sens non galvaudé du terme) et humaine, l'histoire nous place face à nos propres responsabilités : que deviendrait-on si un jour, une catastrophe mettait en danger la planète ?
Ce premier tome m''a laissé en haleine et j'attends la suite.

Voilà un premier roman prometteur. Une fantasy bien ficelée, bien écrite, qui donne envie de lire la suite. Car oui, le tome 2 est en route!
L'histoire débute assez difficilement, tout de même. Car les personnages sont nombreux, et l'auteur campe un univers complètement différent. Mais l'histoire mérite qu'on s'y accroche.
Une fois ce premier pas difficile franchit, l'histoire se tient bien. L'auteure très prometteuse possède une fine plume. Les mots fusent, s'enchaînent, et la lecture en est rapide, facile.
Elisabeth Charier nous fait entrer dans son univers, un univers bien à elle, qu'elle a longuement travaillé, et qui s'en ressent. Pour tous les adeptes du genre, à ne pas manquer.
On aime ou on aime pas, moi j'ai aimé. Un des meilleurs livres voyageurs lu au court de cette année.
Alors, en attendant la suite, je souhaite une bonne continuation à l'auteure! Et beaucoup de courage.
Lien : http://passion-d-ecrire.blog..

Un premier tome fort, attachant, qui interpelle sur bien des questions actuelles comme l'écologie, la justice sociale, le racisme et l'exclusion... J'ai beaucoup aimé !