Sous l'insistance de ma fille qui avait lu toute la série "Les portes de Québec" (4 tomes), j'ai amorcé la lecture du premier tome ""Faubourg St-Rock" avec une certaine réticence. Je dois toutefois admettre que je suis finalement tombé sous le charme un peu vétuste de ce roman historique qui se déroule dans la basse-ville de Québec au tournant du siècle (fin XIX). J'ai notamment apprécié les descriptions très fouillées que l'auteur donne de la vie au quotidien dans la quartier St-Rock. Un livre qui devrait intéresser toute personne qui connait un tant soit peu la ville de Québec.
La série des portes de Québec m'a été donner par un ami lecteur qui faisait du ménage dans sa bibliothèque. J'avais beaucoup aimée Haute ville, Basse ville du même auteur alors j'étais bien contente d'attaquer cette nouvelle saga familiale.
le problème (selon moi) lorsqu'ont parlent d'une série de roman c'est que le premier tome est souvent très lent car ont y place l'action de tous les tome à suivre. Et j'ai vraiment l'impression que c'est ce qui s'est passer avec Faubourg St-Roch; les deux tiers de ce premier tome est tellement lent, les personnages semblent tous plus amorphes les uns que les autres. Tout semble s'activer à cent pages de la fin et c'est cette lenteur qui m'a presque fait abandonner même si, dans l'ensemble, j'ai aimée ce roman. Les frères Picard, Marie Buteau, Élisabeth Trudel et les enfants sont plutôt intéressant. Donc si vous aimez les romans historique, accrochez vous; il faudra endurer quelques bâillements avant d'arriver a la partie active. Bonne lecture!
Excellent
bon livre, bonne description de la ville de Québec dans les années fin 1800. Un peu trop une histoire d'amour pas assez de politiques. Mais bon, excellent si on veut en apprendre plus sur la ville de Québec durant cette époque.
- Vous êtes enceinte. Cela explique votre allure catastrophée des dernières semaines.
- Il a dit que je ne peux pas être certaine qu'il est le père, conclut-elle.
De toute cette histoire, cela lui paraissait être la pire insulte de toutes: douter de sa virginité.
- Et vous l'avez traité de salaud... Je sais, j'ai entendu. Votre vocabulaire, pour qualifier son attitude, est assez limité. Je pourrais vous apprendre quelques mots plus imagés. P. 370-371
Les journaux de langue française offraient souvent la silhouette d’un grand barbu, plutôt maigre, qui portait une hotte sur l’épaule. Les Américains préféraient l’image d’un vieillard obèse, toujours hilare. Bien sûr, le « père Noël » faisait plus prospère qu’un saint émacié et son image s’imposait lentement sur tout le continent.
Pour beaucoup de catholiques, le catéchisme aurait tout aussi bien pu être rédigé en langue turque, tellement la mémoire, dans son apprentissage, semblait primer sur la raison....
...le «vous» dressait sa barrière entre eux: plutôt que de traduire le respect, il établissait la distance.
Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell