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Magpie tome 1 sur 3
EAN : 9782811218065
288 pages
Milady Romance (08/07/2016)
3.92/5   50 notes
Résumé :
Un lord en danger. Un sorcier dans la tourmente. Une descente aux enfers.

Exilé depuis vingt ans, Lucien Vaudrey ne pensait pas rentrer un jour en Angleterre. Jusqu’à la mort mystérieuse de son père et de son frère. À son retour, il ne reçoit pas seulement le titre de lord Crane et un comté, il hérite également des ennemis de la famille.
Spécialiste de l’occulte, le sorcier Stephen Day a de bonnes raisons de haïr la famille Crane. Malheureuseme... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
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Lucien Vaudrey a un problème. Un gros. Non seulement son père, Lord Crane, est mort – ce dont il se fout un peu, vu le peu de sympathie qu'il avait pour le vieil homme – mais un sorcier inconnu tente de l'assassiner. Pourtant Lucien a l'habitude de la magie et ses longues années en Chine lui ont permis de se familiariser avec les chamans et autres praticiens de toute sorte, mais cette magie-là est d'un autre genre, plus venimeuse, plus étrange et bien plus dangereuse. Pour se protéger, le tout nouveau Lord Crane fait appel à un spécialiste de la magie noire prénommé Stephen Days. Days est tout ce que n'est pas Lucien : il est petit, chétif, effacé, fauché, mal habillé et ne nourrit guère de sympathie pour son client dont la famille a ruiné la sienne par pure malveillance. Mais il a ces mains magiques qui picotent comme des bulles de champagne, un petit sourire ravageur et une compétence tout à fait sexy. En clair, Lucien le mettrait bien dans son lit. Mais pour pouvoir se livrer à des prouesses sexuelles (et formellement interdites par la loi, nous sommes sous l'ère victorienne tout de même !), il faut encore être vivant et les chances de Lucien de le rester sont justement fort compromises…

Lire de la romance gay bien écrite est une saine activité à laquelle je ne me livre pas assez souvent. Faut dire que ce ne sont pas les exemples qui foisonnent, mais grâce aux bons soins d'une amie, j'ai pu découvrir l'oeuvre de K.J. Charles et sa série du Charme des Magpie. Découverte fort agréable d'ailleurs, grâce en soit rendue au style efficace de K.J. Charles, à ses dialogues spirituels et à ses personnages bien caractérisés. le scénario est simple mais bien mené et pas seulement prétexte à fourrer les deux personnages dans une même chambre à coucher – même si cela reste clairement un des objectifs de l'auteur. le ton est vif, l'humour très présent et les stéréotypes ne sont pas trop nombreux. le tout aurait tout de même mérité d'être un peu plus étoffé, notamment vers la fin du roman, un peu trop rapide à mon goût. On en ressort avec l'envie de suivre encore un peu ce lord baroudeur et son petit bonhomme de magicien. Affaire à suivre donc !
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Tout d'abord je dois avouer que je n'aime pas du tout le résumé du livre et qu'il est faux en plus. Il donne l'impression que l'érotisme est bien présent ce qui n'est pas vraiment le cas (si on exclu la scène d'épilogue).
J'ai lu ce livre en suis l'avis de Gilwen dessus qui était très enthousiaste sur cette série.
Je l'ai trouvé très sympa à lire, on a rarement de la fantasy historique de ce genre, avec une enquête bien menée et qui m'a fait lire le livre d'une traite. Bon ça n'a pas été un coup de cœur mais une très bonne lecture.
En fait j'ai beaucoup aimé les personnages, Lucien Crane et Stephen en ajoutant Merrick, indispensable et fidèle. Crane est un personnage qu'on ne peux pas s'empêcher d'aimer, il est drôle, sur de lui, sexy ... Il a eu la malchance (ou la chance qui sait? sinon tout ceci ne se serait pas passé) de ne pas naître dans la bonne famille. Son frère était une brute épaisse, brutal, violeur et tout le monde le détestait, sauf son propre père qui l'adorait et avait tout fait pour créer l'environnement propice à son développement (ahem ...). Depuis leurs morts c'est Crane, anciennement exilé en Chine qui s'occupe de la propriété, mais rien ne va car il se prend a avoir des pulsion suicidaire. N'étant pas de cet état d'esprit c'est pour cela qu'il fait appel à Stephen, mage de son état pour le délivrer de cette malédiction. le père de Stephen a été détruit et ruiné par celui de Lucien, arriveront-ils à se mettre d'accord et à sauver la vie de Crane?
Bref, une réussite pour moi, je lirais la suite, sans doute en VO, enfin ça dépendra si Milady annonce qu'ils la publieront ou pas.

16/20
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Après une première lecture en vo il y a un an, j'ai profité de la traduction du Charme des Magpie dans la langue de Molière pour le relire et en faire un commentaire.
Pour commencer, le fait que je l'ai lu deux fois devrait en dire pas mal sur mon appréciation de ce roman... Cela, et le fait qu'une fois entamé hier soir, je n'ai pas pu le reposer avant de l'avoir fini... alors que je savais déjà comment il se terminait.
Car oui, s'il s'agit sur le papier d'un bouquin de romance, ce qui fait la force des livres de K. J. Charles est toujours le scénario solide, plein de rebondissements haletants et d'action bien rythmée... et en l'occurrence de magie.
La romance n'est jamais le prétexte du scénario mais en découle au contraire de manière parfaitement amenée et maitrisée au fur et à mesure qu'évolue la situation et la relation naissante - et à l'origine chargée d'antipathie - entre nos deux protagonistes fort dépareillés : Lucien Vaudrey, Lord au passé d'aventurier sous le coup d'un méchant enchantement, et Stephen Day, praticien magique sans le sous chargé de lui sauver la vie.

Si à la relecture j'ai trouvé le roman un peu plus abrupte que dans mon souvenir - il aurait pu faire avec un peu plus de "gras" pour l'habiller et adoucir quelques virages du scénario -, il n'en reste pas moins un excellent premier tome à la série du Charme des Magpie, bien écrit et efficace : une introduction explosive au couple guère conventionnel formé par Lucien et Stephen, mais également au système de magie solide développé par K. J. Charles.

J'ai fort hâte que la suite soit à son tour traduite !
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Mon début d'été a décidément été très tourné vers les romances surnaturelles puisque dans ce roman on fait la connaissance de Lucien Vaudrey, un lord de retour de Chine, et de Stephen Day, une espèce d'exorciste renommé, qui se détestent puis finissent par coucher ensemble. le côté romance étant évacué, je n'y reviendra pas plus longtemps dessus car il est très prévisible.

En revanche, je me suis bien amusée avec l'intrigue surnaturelle puisqu'il faut pas mal de temps avant de comprendre ce qui menace réellement Lord Vaudrey. On tourne beaucoup autour de la maison familiale, des membres de sa famille qui n'avaient pas l'air bien sympathique, de son frère surtout, un personnage assez immonde et de l'aristocratie du coin qui aimerait bien le mettre dans sa poche.
C'est un peu la même chose avec Stephen, que j'ai énormément apprécié et qui est loin d'être un simple médium ou un connaisseur des forces occultes. Les autres utilisateurs de magie le méprisent peut-être mais son rôle de régent lui confère en quelque sorte une certaine stature même si avec lui vient aussi une pression immense. Accusateur, juge, bourreau, c'est beaucoup pour un seul homme, mais il gère jusque là impeccablement.

Les personnages sont donc très chouettes, même si mon coeur balance un peu plus du côté Stephen. J'ai aussi adoré le valet/compagnon de Lucien, qui n'a pas sa langue dans la poche et qui sait merveilleusement bien lui lancer quelques petites répliques sympathiques. Les dialogues sont d'ailleurs assez amusants une fois que l'on sort de l'animosité initiale et l'atmosphère victorienne guindée dans laquelle tout ce beau monde évolue vient faire un bon contrepoint avec une ambiance très lourde et malsaine.
La magie vient très bien s'intégrer là dedans et j'ai aimé qu'on en découvre le fonctionnement au fur et à mesure de la lecture ainsi que le rôle de chacun au lieu de tout nous faire ingurgiter dès le début.
C'est court, donc la conclusion arrive un petit peu rapidement quand on la compare au temps qu'on a passé à suivre le suspens monter petit à petit, mais elle est particulièrement percutante. Et cette relation entre Stephen et Lucien pourrait bien mener à quelque chose de très intéressant dans les prochains tomes.
Lien : https://yodabor.wordpress.co..
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Un excellent roman qui tient en haleine, une bonne intrigue qui s'intensifie au fil des pages.

Le décor est bien posé, l'ambiance et les descriptions bien décrites. Certains passages sont assez effrayants. le langage m'a quelque peu surprise pour l'époque, mais au final, j'ai trouvé que les paroles étaient adaptées à ce qu'est Lucien Vaudrey, à ce qu'il a vécu.

Stephen Day reste assez énigmatique tout au long du roman. Il donne une impression de maîtrise et de calme. C'est une personne déterminée et courageuse, excellent dans ce qu'il fait.

Lucien Vaudray est atypique pour une personne de son rang, et vous découvrirez pourquoi au fil de votre lecture. Son caractère est un doux mélange de colère et de taquinerie, parfois de tendresse et d'émotivité.

J'ai bien aimé le rapport entre les deux hommes. C'est un mélange de respect, d'humour et d'une attirance non feinte. Cette attraction entre eux crépite tout au long du roman et la conclusion est tout simplement superbe, sur bien des aspects. Pourtant, lors de leur première entrevue, rien n'était gagné d'avance, et vous verrez pourquoi. J'ai apprécié le professionnalisme de Stephen, sa droiture, son travail avant ses émotions et ses envies.

Toute la relation et les allusions aux pies au fil des pages sont assez fascinantes, bien menées. J'ai aimé ce genre de légende. Enfin, une légende bien réelle. Les explications sur tous les phénomènes qui apparaissent sont claires et cohérentes. Les personnages secondaires sont bien exploités et épaississent l'intrigue, nous procurant un jeu de piste excitant. Merrick, le valais de Lucien, semble être bien plus que cela, et j'espère en savoir plus sur eux, leur histoire commune dans le prochain tome.

Un récit intriguant et palpitant. Quelques frissons m'ont mêmes parcourus l'échine.

Une plume fluide, adaptée, quelque peu soutenue et parfois assez crue dans les jurons (que j'ai particulièrement apprécié d'ailleurs). Les dialogues sont bons et il y a un bon équilibre entre ceux-ci et la narration.

Les émotions ont été au rendez-vous : l'effroi, le rire, le soulagement. La relation amoureuse entre Stephen et Lucien est en filigrane tout au long du récit et explose enfin. Une relation timide et expressive par les gestes, les attitudes, les regards. J'ai aimé cette façon de procéder, car du coup, ni l'intrigue, ni l'amour ont eu la préférence. le mélange était parfait, et surtout, a réussi à me tenir en haleine jusqu'au bout. Et même s'il m'a manqué un peu de chaleur entre Lucien et Stephen, cela va avec l'époque et avec leur caractère. A voir dans les autres tomes comment cette relation évolue au niveau charnel et émotionnel.
J'ai aimé toute la magie qui ressors du texte, que ce soit dans les actions, dans les suppositions, et celle de la fin m'a totalement charmée, c'était sublime, et si bien décrit, que j'ai eu l'impression de me retrouver avec Stephen et Lucien et de vivre avec eux cette expérience unique.

J'ai vraiment passé un bon moment de lecture.
Lien : http://mateiva.blogspot.fr/2..
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
« — Une fantaisie. Je me suis retrouvé obligé de me faire faire un tatouage très grand et très cher et ça m’a semblé changer un peu des habituels dragons et carpes. Puis il s’est trouvé que je l’ai bien aimé et j’en ai fait ajouter d’autres.
— Obligé de vous faire faire un tatouage ?
— C’est une longue histoire.
Day ne parvenait pas à détacher son regard du corps de Crane. Les tatouages dont il était orné étaient magnifique, mais ce qu’il recouvrait n’était pas moins impressionnant : un torse musclé, puissant et beaucoup plus large que ce qu’il avait cru. La taille de Crane et la coupe élégante de ses vêtement le faisaient passer pour plus mince qu’il n’était et, lorsqu’on le contemplait torse nu, couvert de tatouages et de cicatrices, ce qu’on voyait était clairement le corps ferme d’un homme dur. Soudain, Day fut parcouru par un frisson.
Il fallait qu’il détourne le regard à présent. »
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Elle continua à chuchoter dans la même veine. Crâne l'observa pendant un moment, puis jeta un coup d'œil à Day, dont il ne voyait que le dos. C'est alors que celui-ci leva une main pour se gratter l'oreille et agita rapidement les doigts dans sa direction, comme pour un petit salut. Une bulle d'un bonheur intense vint alors crever la surface de la colère de Crane. Lady Thwaite n'arrivait absolument pas à pénétrer son esprit, parce que le magicien l'en empêchait, et soudain ses injonctions marmonnées ne lui apparurent plus comme des menaces mais simplement comme un chapelet d'absurdités.
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La vérité, c’est que nous avons tous notre place dans la vie. Certains d’entre nous constituent l’aristocratie, d’autres le peuple. Le peuple existe pour l’aristocratie.
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Debout devant la maison, il l'observa de près. C'était un grand bâtiment jacobéen de pierres grises, dont les petites fenêtres à meneaux s'inscrivaient dans les murs épais comme des yeux enfoncés. Sa façade était lourdement chargée de lierre et les bois empiétaient sérieusement sur ce qui avait dû être d'élégants jardins. Le chemin de gravier qui y menait était encombré de mauvaises herbes. Dans les arbres criaient et jacassaient des pies, dont un trio se pavanait devant les trois hommes.
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Il lui fallait se montrer réaliste, il n’avait pas le choix. Il n’avait ni la stature ni l’argent lui permettant de porter des costumes comme ceux du comte, même s’il s’était soucié suffisamment de ses vêtements pour essayer, et il ne serait jamais physiquement imposant. En temps normal, ça ne lui posait pas de problème. Mais, en temps normal, il faisait cinq à sept kilos de plus et il parvenait à se brancher au flux éthérique
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