Barbe-Rouge, tome 1 : Le démon des Caraïbes

partagez la vie libre et risquée des flibustiers aux côtés de barbe rouge, alias le démon des caraïbes. et de son fils adoptif Eric, corsaire du Roy. a bord du faucon noir, le fameux pirate écume toute les mers du globe. de l, action et de
l, exotisme a revendre dans une série mythique de la bande dessinée d, aventures. parut dans les années 60 dans le magazine pilote.
pour les nouveaux lecteurs, qui découvriront la série en album, pourrait bien être déçue par la fin du premier épisode. il faut savoir quand l, origine dans pilote l, histoire faisait plus de 62 pages. et que pour la parution en albums
les éditions Dargaud, avait pas les moyens d, aller au delà des 44 pages.
c'est pourquoi les quinze pages manquantes du démon des caraïbes,
constitue le début du Roy des sept mers.
une bonne série riche en rebondissements, et en action.

"Le démon des Caraïbes" est apparu, en 1959, sous la plume de Charlier et sous le Crayon de Hubinon, dans les pages du premier numéro de "Pilote", le nouveau grand magazine des jeunes.
"Le démon des Caraïbes" c'est Barbe Rouge, le pirate le plus célèbre et le plus redouté du Nouveau-Monde. Borgne, il est affublé d'une barbe rousse énorme qui lui a valu son surnom.
Sur différents vaisseaux, tous baptisés du nom de "Faucon Noir", il sillonne la mer des Antilles et écume les côtes de l'Amérique, pillant, tuant, brûlant , avec une effroyable cruauté.
Il ne connaît ni Dieu, ni lois et ses propres marins le redoutent.
Un matin de 1715 en pleine mer des Caraïbes, un brick mystérieux, gagnant rapidement sur un pesant galion, manoeuvre à lui couper la route.
Brusquement le brick infléchit sa route, fonçant droit sur le galion.
Et tandis qu'à grand fracas les panneaux des sabords s'ouvrent, dévoilant une impressionnante volée de canons, un pavillon sinistre monte à bloc à la corne d'artimon : le "Jolly Roger", le drapeau noir à tête de mort !.....
Cet album est le premier d'une série qui, parodiée régulièrement dans les aventures d'Astérix et Obélix, va devenir un classique prestigieux de la BD.
Le récit est passionnant. le graphisme est très soigné.
Le temps ne semble pas atteindre cette série et ses personnages sont à un tel point caractéristique de l'univers de la piraterie que l'on ne sait plus s'ils en sont inspirés ou si ils en sont à l'origine...
Ainsi "Triple-Patte", cet ancien professeur, passé chez les pirates et devenu lieutenant de Barbe-Rouge. Il sera le précepteur d'Eric, l'enfant recueilli, un matin de 1751, à bord d'un galion dont le malheur fut de croiser la route du pirate le plus cruel et le plus audacieux qu'ait jamais porté l'océan.

Cette série de BD, qui date du tout début des années 60 a, à mon sens, moins vieilli que ses contemporaines.
Le graphisme est très classique, réaliste.
Le scénario tient de façon raisonnable dans les traditionnelles 48 pages.
Si le premier tome place avant tous les personnages, l'aventure est tout de même bien présente et réserve quelques rebondissements.
Certes, cette BD est quand même le reflet d'une époque plus 'soft' : la violence est souvent dissimulée, les valeurs et les enseignements parsèment le récit.
C'est une BD que je redécouvre après l'avoir lue durant mon adolescence...je me réjouis de redécouvrir la suite.

Barbe Rouge est une vieille série destinée tout d'abord aux nostalgiques et aux amoureux des histoires de pirates. le scénariste était au départ Charlier un grand nom de la bd connu pour sa série phare Blueberry ayant changé les codes d'une bd autrefois naïve en quelque chose de plus consistant. C'est drôle mais je retrouve un peu de cela en lisant les premiers volumes.

Les derniers sont signés par un amoureux de la mer à savoir Perrissin, le scénariste de Cap Horn et El Nino qui a également repris tout à son compte la jeunesse de Barbe-Rouge que personnellement je ne lirai pas (celle de Blueberry me restant encore en travers de la gorge avec une collection que j'ai revendu pour une bouchée de pain).

C'est vrai que cela fleure bon la bande dessinée à papa. Les couleurs sont criardes ; cependant cela donne tout son charme à l'ensemble même si cela paraît un peu désuet. On ne s'ennuie pas grâce à des intrigues très bien ficelées mais parfois inégales.

Argh, voilà une BD qui me replonge dans l'enfance. Ou comment s'évader quand on est gamin et imaginer des mers chaudes, des cocotiers, des aventures sans fin, peuplées de corsaires et pirates, pleines de vaillants marins, ballottés par les flots, sur des navires merveilleusement dessinés par Hubinon.
Entrez dans la machine à remonter le temps, direction le XVIII éme siècle et ses marins intrépides !
Ce premier épisode conte l'adoption par le terrible pirate Barbe Rouge, malgré l'opposition de son équipage, d'Eric, un bébé devenu orphelin suite à la disparition de ses parents dans un combat en mer.
Eric va devenir un courageux jeune homme, aidé en cela par le savant Triple pattes et par le costaud Baba, à qui Barbe rouge décide d'adjoindre de nouveaux professeurs. Et puisqu'il n'y en a pas dans son repaire de pirates, il monte une expédition pour aller enlever ceux du fils du vice-roi à Carthagéne.
Charlier multiplie les rebondissements et le plaisir des dizaines d'années plus tard reste intact.