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Ouf ! Je suis exténué.
C'est que j'ai couru pour rattraper une de mes ambitions, une des choses à faire impérativement avant de devoir avaler mon premier repas de racines de pissenlits : lire Blueberry.

J'ai donc attaqué par Fort Navajo. C'est le plus ancien, plus vieux que moi, qui a fait les beaux jours du journal Pilote en 1963. Après quelques pages, ma première opinion était faite. Voilà une série qui surfe sur la vague des westerns hollywoodiens des années 1950-60 : diligence, saloons, joueurs de poker, bagarres, et surtout méchants indiens. Bah, pourquoi pas ? C'était dans l'air du temps. Et Blueberry ne ressemble pas au héros « tragique » que j'avais imaginé. Dans ma tête je le rapprochais de Thorgal. Or je le découvre joueur, tricheur, bagarreur tout en étant courageux sans être téméraire. Bref plus bon-vivant qu'attendu. D'après Wikipedia, Jean Giraud s'inspirait à l'époque du visage de Jean-Paul Belmondo pour dessiner le héros. Il évoluera par la suite vers Charles Bronson, Clint Eastwood, voire Schwarzy !

Mais en cours d'album, voilà que se produit un changement de perspective, rapprochant l'histoire d'un film du genre Danse avec les loups. Les vrais pourritures haineuses se retrouvent dans le camp de la cavalerie et les Apaches sont simplement piégés. J'ai bien aimé ce twist.
Bascom est une crapule de première que j'espérerais voir scalpé à courte échéance, s'il lui restait des cheveux sur le caillou. le fait que ce type se retrouve aux rênes du commandement est facilité par la présense d'un commandant du fort probablement honorable mais naïf et trop confiant dans la nature humaine.
Blueberry et son ami le lieutenant Graig restent du bon côté de la morale mais peinent à ce que la situation s'envenime sérieusement avec les Apaches.
La suite au prochain numéro.

Car je vais continuer ; je ne referai pas l'erreur de juger d'une si longue série dès le premier tome.
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Mon coeur est rempli de joie à chaque fois que je relis Blueberry. Personnage attachant, dans ce premier volet le thème du racisme est omniprésent, il le sera d'ailleurs dans beaucoup d'autres. le dessin Jean Giraud se cherche encore un petit peu mais quelle qualité dans le mouvement de l'image. (Les scènes de combat sont formidables.)

A noter les couleurs un peu "psychédélique" (on est en 1965....) Qui seront d'ailleurs totalement revue à partir de 1983.

Comme j'envie celles et ceux qui vont découvrir ...
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Lorsque en 1963, au moyen d'une superbe couverture, le journal "Pilote" annonce, dans son 210ème numéro le début d'une nouvelle aventure dessinée intitulée "FORT NAVAJO", il fait découvrir à ses lecteurs un nouveau personnage haut en couleur.
Cet après-midi là, dans une petite ville de pionniers aux confins de l'Arizona et du Nouveau-Mexique, un étranger joue aux cartes. Il triche.
Il est en route vers l'ouest, vers le dangereux pays des apaches et vers Fort-Navajo où il est affecté par la faute d'une brute galonnée qui n'a pas apprécié son humour, ni quelques autres menues bricoles dont il s'est rendu coupable.
Le lieutenant Mike T. Blueberry, hâbleur, indiscipliné et grande gueule vient de faire son entrée dans le cercle très fermé des personnages mythiques de la bande-dessinée.
La piste va le mener tout droit vers le ranch de Stanton, à San Jacinto, où les indiens semblent avoir massacré, en pleine nuit, tout ce qui pouvait être vivant.
Stanton, retrouvé agonisant parmi les décombres fumantes, arrache au lieutenant Graig la promesse de retrouver son jeune fils Jim, enlevé par les indiens. Suivi de Blueberry, il se lance sur la piste des apaches.....
En 1963, les lecteurs du magazine des jeunes de l'an 2000 ne savent rien du lieutenant Blueberry, il a surgi sur la piste semblant provenir d'un mystérieux passé trouble et agité.
Jean-Michel Charlier et Jean Giraud vont lui inventer une histoire et lui tracer un destin, tout d'abord avec une fausse-vraie biographie étayée même par l'unique photo connue de Blueberry qu'ils vont insérer en ouverture du formidable album "Ballade pour un cercueil".
Puis ils vont entamer, parallèlement, au récit des aventures du lieutenant, une grand cycle intitulé "la jeunesse de Blueberry" qui n'atteindra, pourtant, jamais à mon avis la qualité de la série d'origine.
"Tonnerre sur la Sierra" est la seule histoire courte inédite se rattachant, à l'époque "FORT NAVAJO". Elle a été publiée dans le premier "Super Pocket Pilote" en 1968.
Il me reste juste à dire pour l'anecdote qu'ayant découvert les aventures de Blueberry par épisodes, bien des années, plus tard, je consacrai ma première paie à acquérir tous les albums disponibles en librairie...Qu'aurai-je pu faire de mieux de ces 650 francs qui me tombaient, à l'époque, dans les poches comme une véritable fortune ?
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L'ambiance était plus au rire et à la détente lorsque les "Tuniques Bleues" du tandem Cauvin et Salvérius affrontaient les Indiens, à Fort Bow… Mais ce n'était pas réaliste.

La série Blueberry est certes plus violente, mais le réalisme est présent.

Ce premier tome est l'occasion de faire connaissane avec Mike T. Blueberry, un ancien Sudiste passé chez les Nordistes durant la guerre de Sécession.

Blueberry, on vient de recevoir un rapport sur vous…

Blueberry, vous l'aurez compris, est un personnage aux antipodes des "bons" auxquels nous sommes habitués. Laissez tomber les Lucky Luke, les Jerry Spring, on entre dans un autre univers, ici.

Pour faire court, la famille Stanton a été attaquée, massacrée, le ranch brûlé et Blueberry, en route pour le Fort Navajo en compagnie du lieutenant Craig, découvre une flèche Apache.

Étrange, les Apaches sont en paix avec les Blancs et les Tuniques Bleues depuis des années. Il n'en faut pas plus pour échauffer les esprits.

Mike est une tête brûlée qui tient à son scalp, mais il a du courage, car sans lui, le tout frais lieutenant Craig ne serait plus de ce monde.

Le racisme est omniprésent dans ce tome, le major Bascom du fort Navajo voulant à tout prix se venger pour les mort chez les Stanton et décidant de s'attaquer à une paisible tribu Apache qui changeait de camp.

Le sang pour le sang… le non respect de la parole donné par l'officier en chef du fort, le colonel Dickson, qui, suite à une morsure de serpent, devra passer le commandement au major Bascom. Et lui, les indiens, il veut les voir tous morts.

C'est ainsi qu'on commet des erreurs dont le prix sera lourd à payer.

Violence, racisme, riposte aveugle et disproportionnée… On sent poindre chez certains le côté belliqueux de l'Oncle Sam qui, si on lui prend des vies, riposte en en exécutant dix fois plus, tuant sans distinction les innocents.

Le trait du dessin est encore un peu hésitant, Blueberry ressemble à Belmondo (ce qui était voulu) pour s'en éloigner au fil des albums. Les couleurs ne sont pas super, mais tout cela s'arrangera ensuite.

Une série que j'ai toujours aimée, bien que je l'ai découverte assez tard.

Lien : http://thecanniballecteur.wo..
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De Blueberry, je ne connaissais que le nom, sans jamais m'aventurer dans ses aventures.
Voila qui est chose faite avec le premier tome de cette série intitulé Fort Navajo.
Sur la route menant au dit fort, on découvre deux jeunes lieutenants prêts à prendre leur nouvelle affectation. Un de ces deux jeunes hommes est Blueberry qu'on découvre trichant aux cartes, de mauvaise foi et aussi courageux.
Les deux soldats vont découvrir un ranch massacré par des indiens et le propriétaire mourant leur arrache la promesse d'aller délivrer son jeune fils qui a été fait prisonnier.
Pour l'instant, j'avoue que j'accroche bien à cette bande dessinée, même si selon moi les dessins ne sont pas encore aboutis et que les personnages changent régulièrement de silhouette tout au long de l'histoire.
Les personnages sont attachants, même s'ils sont un peu convenus et un peu cliché.
Cependant, on ne s'ennuie pas une minute et les nombreuses péripéties qui surviennent ne donnent envie que d'une chose : lire la suite.
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Un western au scénario dense et aux personnages caricaturaux à souhait et Blueberry, un héros vraiment attachant.
Je n'ai lu que le premier tome de cette série phare, je n'ai donc qu'une vision très partielle de l'oeuvre globale. Ce premier tome donne clairement envie de poursuire.
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Un peu décue par cette première incursion dans la série Blueberry.
Etant plutôt amatrice de western, ou plus exactement de la partie "grand ouest" de la construction de la nation américaine, y compris dans ses volets sombres, je n'ai pas trouvé l'éclairage différent que j'attendais de cette BD dont on dit plutôt du bien.
Peut-être est-ce parce que ce n'est que le premier épisode et que le récit n'est pas encore bien en place, mais l'intrigue m'a semblée assez convenue, les personnages caricaturaux et celui du Lieutenant Blueberry pas aussi consistant que je le pensais. A voir s'il prend de l'épaisseur par la suite?
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Une bonne introduction des aventures de Blueberry dans son Fort Navajo avec l'irréfléchi et courageux Blueberry qui se retrouve mêlé au conflit avec les indiens.
N'étant pas fana de cet univers, j'ai apprécié qu'au milieu de cette lutte et ces combats, il y ait un peu d'humour.
Cette série plaira aux amateurs de cow-boys et western. Je dois admettre que les dessins (de Jean Giraud) ne me plaisaient pas au départ, je les trouvais imprécis avec des couleurs fades... Mais au final, ça s'unie parfaitement avec l'univers de la bande-dessinée.
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Une BD « classique » existant depuis les années 60 et qui a su s'imposer. C'est la BD phare du genre « western » par excellence et ce qui se fait de mieux. le héros est mythique, très intelligent, rusé, ne s'adonnant pas à la violence aussi facilement. Il me fait penser un peu à Mac Gyver !

Le dessin de Giraud (alias Moebius) est un modèle du genre, précis, magnifique, aussi bien dans les traits que dans les cadrages, les ambiances ou la mise en scène. La passion de la BD a commencé par la lecture des "Blueberry" pour beaucoup. Moi, je n'ai découvert que bien tardivement cette série.

Je n'ai pas trop aimé le dernier « cycle » de la série où le héros vieillissant devient un véritable spectateur. le succès de la série semble s'estomper ces dernières années. Il faut dire que le film aux accents chamanique a largement contribué à ce désaveu. La reprise par Coteggiani et ses acolytes de la jeunesse est également une véritable hérésie.

On est loin de la vision d'origine qu'avaient Charlier et Giraud de l'Ouest américain. Blueberry aura fort à faire face à des militaires, des bandits et même des indiens. Point de manichéisme primaire. La force de l'oeuvre se situe dans le savant mélange entre action, suspens et enquête. A travers les yeux du héros, on assiste également au profond changement de ce pays occupé par les pionniers avec l'avènement du train et le déclin de la nation indienne.

Ce qui est un peu marrant, c'est que ce type de héros était présenté comme assez anti-conformiste il y a 40 ans. Ce n'est plus le cas de nos jours où je trouve que le personnage n'est pas assez poussé comme celui de Bouncer par exemple. Blueberry incarne quand même le vrai héros qui défend la justice...

Note Dessin : 4/5 – Note Scénario : 4/5 – Note Globale : 4/5
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Une relecture qui a le goût de l'enfance. A cette époque, à côté des albums reliés que nous connaissons, il y avait des revues périodiques brochées, éditées en noir et blanc sur du mauvais papier, jouant autour de divers thèmes, dont le western. Dessins rapides, traits presque esquissés, ces Bd n'en demeuraient pas moins de vrais moments de détentes, à prix modique. Et puis il suffira de tomber sur un album de Blueberry pour tout changer. Intrigue aboutie porté par un dessin somptueux. L'ouverture sur les grands espaces totale. On passait de la télé noir et blanc au cinémascope.
Dans ce premier épisode, Charlier définit son héros, roublard, truqueur, mais fondamentalement humainement honnête et fiable. Il le plonge dans le début des guerres indiennes, où rien n'est bien clair. Cet album est aussi une vraie dénonciation du racisme. Giraud d'emblée trouve le coup de crayon qui va, donnant à son un Blueberry qui a un peu du Bebel de l'époque.
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