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A la fin du tome 11, La Mine de l'Allemand perdu, nous avions laissé Blueberry, McClure et Wally (un chasseur de primes véreux... doux pléonasme) à la poursuite de Prosit Lückner... Le tome 12 démarre aux pieds de la mesa, et c'est quasiment là qu'il va se dérouler intégralement. Une chasse à l'homme infernale, où chacun va passer de chasseur à gibier et vice versa. D'abord Lückner fait tomber des rochers sur ses 3 poursuivants. Les croyant morts, il relâche sa vigilance et est fait prisonnier. Mais les Indiens arrivent. Dans la poursuite, Wally abat le cheval de Blueberry, que McClure vient aider. Wally et Lückner s'enfuient. Wally prend le dessus sur Lückner, mais ce dernier place un serpent dans la botte du chasseur de primes. Arrivé à la mesa, Lückner est pris pour cible par le specter aux balles d'or... et ainsi de suite. le tome est une suite de rebondissements. Et le lecteur se régale... Il se régale moins, le lecteur, pour l'abondance de textes et la taille de ceux-ci. le tome que j'ai eu sous la main est assez ancien et certains textes (surtout en blanc sur fond sombre) sont quasi impossible à lire. Bref... Les Indiens refluent car la mesa est maudite. Et Blueberry et McClure finissent par arriver à la mesa. Pendant ce temps, Lückner est fait prisonnier par le spectre... L'intérieur de la mesa est glauque, surtout pour les scènes qui se déroulent dans la kiva, une pièce ronde et enterrée, dans laquelle Lückner est attiré... par Lückner, vu que Prosit est en fait Gustaaf, le valet de Lückner qui se fait passer pour ce dernier (désolé pour ceux qui ne savaient pas encore). Le final avec le spectre est splendide, mais très verbeux. Abondance, surabondance de texte pour tout expliquer... comme si le lecteur était incapable de recoller les morceaux... C'est une constante chez Bluebery, il faut s'y faire. Même quand on voit un cavalier sur une plaine... il faut un commentaire du genre: "Pendant ce temps, sur la plaine, un cavalier chevauche sans relâche"... etc. Le dessin est tellement bien fait qu'il se suffit à lui-même. On pourrait épurer en enlevant du texte. C'est mon avis. La fin hautement morale voit un Blueberry défendre les parents des victimes du faux Lückner. De la belle ouvrage. le fait qu'il y ait très peu d'interactions avec les Indiens dans ce dyptique est finalement une sorte de soulagement bienvenu, après les 10 premiers tomes. + Lire la suite |