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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Trois histoires regroupées sous cet album, dans lequel on découvre comment Mike Donovan fils d'un riche planteur du sud devient Blueberry engagé dans les rangs des Yankees.
1) le secret de Blueberry.
Mike Donovan, ramène chez lui un esclave évadé, en chemin il s'arrête chez le père d'Harriet, un riche planteur du sud. Après un malheureux concours de circonstance, il est contraint de fuir accusé du meurtre du propriétaire. Il ne devra son salut qu'aux troupes Yankee qui mettront en fuite ses poursuivants. Il leur donnera un faux nom en apercevant un pied de myrtille.
2) le pont de Chattancoga.
Blueberry est recruté comme clairon, celui-ci refusant de tirer sur ses frères du sud. Il se porte volontaire pour une mission derrière les lignes ennemies déguisées en jeune demoiselle, chargé de faire sauter un pont sur une route stratégique.
3) 3000 mustangs.
Les confédérés rassemblent dans un endroit discret, des chevaux dans le but d'attaquer Washington. Une dizaine de Yankee, dont Blueberry sont en charge de disséminé le troupeau.
Un très bon premier numéro avec des rebondissements à la pelle, notamment dans le secret de Blueberry. Les dessins, la colorisation et même l'importance des bulles n'est pas encore au top, mais le scénario est tellement bien ficelé que j'en ai fait abstraction.
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Myrtille… Lieutenant Myrtille ! Je vous demande un peu comment il est possible de faire carrière avec un nom aussi ridicule, surtout lorsqu'on est dans l'armée et dans une bédé réaliste !

Si le nom de Myrtille avait été pour un chien, un chat ou un cheval, ma foi, cela aurait été sans problème, comme dans une chanson populaire, style le sergent Flagada ou dans des dessins pour faire rire et se moquer, comme avec l'Adjudant Kronenbourg de Cabu.

Heureusement pour notre lieutenant à la gueule de Belmondo et au nez-cassé, Blueberry, dans nos contrées et à l'époque de sa sortie, ça ne parlait qu'aux bilingues anglais/français.

Moi-même, je ne connaissais pas la signification, avant de la découvrir dans un album où ses pères littéraires expliquaient sa genèse et sa jeunesse dans un texte.

Avec le premier album de la saga de "La Jeunesse de Blueberry", cette histoire lue un jour en texte est enfin mise en image et l'on découvre un Mike S. Donovan, fils d'un planteur du Sud et possesseur d'esclaves.

Notre Mike est un sale type, un esclavagiste qui n'a pas hésité à poursuivre un évadé de leur plantation et de lui réserver le fouet pour servir d'exemple aux autres.

La première chose qui frappe et qui fait mal aux yeux, dans ce premier tome, ce sont les dessins : mamma mia, santa madonna, quelle horreur ! À croire que, comme pour le coloriage, Giraud a confié le tout à son petit neveu pas très talentueux.

Lorsqu'on a été habitué aux magnifiques dessins des albums de la saga mère, la chute est brutale, violente et des années après, je me pose toujours la question de ce manque de qualité de la part d'un dessinateur qui nous a habitué à bien mieux.

Cela aurait été ses premiers griffonnages, j'aurais passé, tous les plus grands dessinateurs ont tâtonné à leurs débuts (Morris, Uderzo, Franquin… pour ne citer qu'eux), mais la publication du tout premier album de Blueberry, "Fort Navajo" date de 1965 et cet album a une date de publication de 1975…

Anybref, passé ce premier moment très mauvais pour les yeux, je m'attacherai à vous parler des trois courts récits qui composent ce premier tome :

Le premier nous explique pourquoi Mike Donovan, originaire du Sud, s'est retrouvé à faire la guerre avec ceux du Nord et pourquoi il a donné le nom de Blueberry lorsqu'on lui a demandé son identité.

Le deuxième est un épisode de bravoure pour notre jeune engagé qui veut faire ses preuves tout en refusant de tirer sur les Sudistes. le final est assez drôle et cynique pour notre Mike.

Le troisième est bourré d'action, de suspense et son gros défaut est d'avoir un ennemi tout droit sorti d'un chapeau puisque nous ne l'avons pas croisé dans l'épisode genèse de Blueberry. Tel un cheveu dans la soupe, tel un Dalton voulant à tout prix se venger de Blueberry, il sera plus un cheveu dans la soupe qu'autre chose, puisque sorti un peu du néant.

Pas vraiment de lien entre les 3 histoires, qui semblent avoir été écrite pour donner une consistance à Blueberry, en le dotant d'un passé et en nous montrant ce que furent ses années de guerre de Sécession, avant qu'il ne soit muté à Fort Navajo.
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La jeunesse de Blueberry est le premier tome de la série éponyme. Cet album se compose des trois premières histoires qui mettent en scène celui qui n'est pas encore le lieutenant Blueberry mais le traître du Sud.

L'intensité monte progressivement au cours des trois récits. le premier récit est sans doute le moins réussi, mais il est également le plus fidèle à l'esprit des origines (c'est-à-dire à la publication dans la revue Pilote). Les couleurs sont ici criardes, les personnages stéréotypés, les traits incertains, voire fluctuants pour les personnages secondaires et avec cela l'histoire s'arrête trop abruptement.

Le deuxième récit nous offre une aventure classique mais avec une chute convenue et un traitement assez amusant pour notre héros, grâce à une petite touche de féminité. En revanche, le troisième récit est original et bien amené (à l'exception d'un adversaire que l'on croirait sorti d'un chapeau).

L'on pourra regretter que l'album se contente de reprendre ce qui a déjà été édité, sans apporter d'éléments complémentaires (par exemple des explications historiques, sur la série). Par ailleurs, les histoires n'ont pas de lien entre elles et donnent l'impression d'être des épisodes issus d'un ensemble qui nous échappe totalement.

Voici donc une lecture indispensable et je ne puis que vous recommander de commencer par cet album votre lecture (ou relecture) de la série. C'est ici le commencement d'une série à succès avec tout ce que cela peut entraîner d'hésitations, d'approximations et d'incertitudes. Bien entendu, tout cela possède un charme particulier qui parlera surtout à un public déjà conquis.
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Je découvre les origines de Blueberry et je ne m'attendais pas à ce qu'il soit sudiste. Victime de complots et de trahisons en pleine guerre de sécession, ses aventures restent agréables lire.
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Je retrouve Mike Steve Blueberry dans une série consacrée à sa jeunesse et plus particulièrement aux années de guerre civile américaine.
On découvre un Blueberry très loin du lieutenant de cavalerie de la série principale : un pur sudiste poursuivant un noir évadé de sa plantation et dont il a l'attention de punir devant tout ses camarades pour montrer l'exemple. Très loin du Blueberry défenseur des Apaches !
Par contre, ce qui ne change pas, ce sont les décisions injustes à son encontre que ce soit des fausses accusations ou des non reconnaissances de son courage. Tout cela saupoudré d'un peu de la chance caractéristique et on retrouve le cow-boy que l'on connaît bien.
Un premier tome composé de 3 histoires qui nous permettra de découvrir pourquoi il s'appelle Blueberry ? pourquoi il est devenu clairon ? Pourquoi il n'aime pas tuer ? (du moins directement, indirectement ça ne le gêne pas il semblerait) et pourquoi il se retrouve dans l'armée de l'Union au lieu de l'armée confédéré ?
C'est une BD d'introduction à la série plutôt intéressante mais si j'y trouve quelque défauts, notamment un dessin moins joli que dans la série principale et quelques facilités scénaristes (Blueberry arrive à planquer un briquet alors qu'il est jeté en prison et arrive à s'en échapper un peu trop facilement : on va mettre ça sur le compte de la jeunesse et de sa chance irrésistible).
Et puis je termine cette critique par une petite note d'humour qui m'a fait penser aux Tuniques Bleues de Lambil avec une mission digne du Sergent Chesterfield et Blutch où Blueberry se grime en jeune fille pour passer les lignes ennemies avec un sergent…
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Les premiers épisodes de la Jeunesse de Blueberry sont sorti dans le trimestriel Super Pocket Pilote.
On apprenait ainsi, comment le fils d'une riche famille de planteurs du sud, devenait clairon dans l'armée nordiste pendant la guerre de secession.
....Et la raison de ce patronyme étrange: Blueberry.
Ce n'est pas l'album le mieux réalisé, puisqu'il résulte de l'adaptation d'un format "poche", au format "album".
Mais c'est un album indispensable pour comprendre la série.
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