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La Petite Bédéthèque des Savoirs tome 19 sur 29
EAN : 9782803655472
72 pages
Le Lombard (13/10/2017)
3.52/5   31 notes
Résumé :
Lors de l'occupation américaine d'Haïti, de 1915 à 1934, les Américains ont découvert le culte des zombies et l'ont propagé dans le monde occidental. Aujourd'hui incontournables, les zombies inspirent tous les domaines de la fiction, du cinéma aux romans en passant par les séries télévisées. Mais qui sont réellement ces morts-vivants issus de la culture vaudou ? Un médecin légiste renommé a enquêté sur place et la véritable histoire des zombies s'avère encore plus f... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Il s'agit d'une bande dessinée de 56 pages, en couleurs. Elle est initialement parue en 2017, écrite par Philippe Charlier, dessinée et mise en couleurs par Richard Guérineau. Elle fait partie de la collection intitulée La petite bédéthèque des savoirs, éditée par Le Lombard. Cette collection s'est fixé comme but d'explorer le champ des sciences humaines et de la non-fiction. Elle regroupe donc des bandes dessinées didactiques, associant un spécialiste à un dessinateur professionnel, en proscrivant la forme du récit de fiction. Il s'agit donc d'une entreprise de vulgarisation sous une forme qui se veut ludique.

Cette bande dessinée se présente sous une forme assez petite, 13,9cm*19,6cm. Elle commence par un avant-propos de David Vandermeulen de 5 pages, plus une page de notes. Il commence par évoquer le fait que, dans les années 2010, les zombies sont devenus un phénomène de société, jusqu'à donner lieu à un programme destiné aux jeunes recrues américaines en les initiant aux mesures de survie en cas d'apocalypse zombie (sic). Il situe le début de la contamination zombie en 2003, avec la parution du livre Guide de survie en territoire zombie de Max Brooks. Il revient ensuite sur les précédentes oeuvres majeures ayant utilisé le mythe du zombie en remontant dans le passé : Night of the living dead (1968) de George Romero, White Zombie (1932) des frères Halperin, L'île magique (1928) de William Searbrook. Il évoque ensuite les origines ethniques du vaudou, et même d'autres exemples d'individus étant revenus à la vie, présents dans la Bible.

La bande dessinée commence en évoquant la première mort de Claivius Narcisse le 2 mai 1962, décédé d'une crise d'hypertension à l'âge de 40 ans. Il est revenu à la vie en tant que zombi. Puis il est évoqué l'utilisation de ce mythe par l'industrie du divertissement en commençant par le film White Zombie (1932) jusqu'à nos jours, en indiquant qu'il ne s'agit pas seulement d'une mode, mais du reflet des angoisses liées à une grande période de transition sociale économique et politique. 18 ans après son décès officiel, Clairvius Narcisse a croisé sa soeur, et lui a expliqué ce qui lui était arrivé : cercueil déterré, esclavagisme dans une plantation jusqu'à le gardien soit tué dans une bagarre et voyage de par le monde car il ne souhaitait pas retrouver sa famille. le récit revient alors à l'origine de la religion syncrétiste qu'est le vaudou, mélange de croyances traditionnelles de l'Afrique noire et du christianisme.

L'introduction de David Vandemeulen est impeccable comme généralement dans cette collection. Il retrace à rebours l'appropriation du mythe du zombie par les différents médias culturels, en accrochant immédiatement le lecteur avec cette information brute sur le plan CONOP 888 établi par le Pentagone, puis il passe en revue les films et les comics de zombies des années 2000/2010, sans oublier de mentionner le phénomène The Walking Dead de Robert Kirkman, et sa déclinaison en série télé. Au travers de cette plongée dans le passé, le lecteur voit apparaître la rupture d'interprétation de ce type de monstre avec George Romero qui le déconnecte de ses racines vaudou pour le transformer en une métaphore de situations sociales. En arrivant au film White Zombie, le zombie se retrouve bien connecté à une culture et retrouve ses sources vaudou. le préfacier n'hésite pas alors à remonter plus loin et à trouver des exemples célèbres d'individus revenus d'entre les morts, dont Lazare et celui qui l'a ramené à la vie. La conclusion établit le cadre de la bande dessinée qui suit : la réalité contemporaine des cultes vaudou en Haïti et les patients considérés comme zombis.

Dès le départ, Philippe Charlier établit la distinction entre le monstre de fiction (le zombie) et l'état particulier de plusieurs citoyens haïtiens (le zombi, sans e à la fin). Il commence par évoquer le cas de Clairvius Narcisse, ayant subi l'état de zombi, dont le lecteur peut vérifier l'existence dans des encyclopédies en ligne. Il consacre alors 4 pages à la récupération du zombi sous forme de zombie dans les films cités dans l'avant-propos. Puis il revient à Clairvius Narcisse lors de son retour à la vie civile normale, et son parcours jusqu'à sa mort (finale). Il émaille son discours d'autres exemples de cas avérés et répertoriés de zombis : Adeline, une patiente de l'hôpital psychiatrique de Port-au-Prince, 9 zombis embauchés en 1918 par l'entreprise Haitian-American Sugar Corporation, Felicia Felix-Mentor (en 1936), les tontons macoutes, Francina Îleus (Ti-femme, 1979), Medula Charles (1970, une zombi enceinte), ou encore Exilus (1979). Richard Guérineau donne à voir ce qui dit le texte en apportant quelques éléments visuels supplémentaires. Dans les 2 premières pages, il montre une végétation évoquant à grand trait celle d'Haïti, puis un individu qui progresse sur ce chemin, en haillons, une silhouette très vague. Les éléments de décors restent assez vagues dans les 2 autres pages consacrées à Clairvius Narcisse, même si le lecteur se doute qu'il a été représenté depuis un document photographique. Les évocations des autres zombis comprennent plus d'informations visuelles, essentiellement sur leur apparence, sur leur tenue vestimentaire et sur le milieu dans lequel ils se trouvent une rue, une maison, une chambre.

La manière de dessiner ces cas avérés de zombis ne relève pas d'une approche photoréaliste ou d'une reconstitution historique très détaillée. En particulier, l'artiste ne s'attarde pas trop sur les détails morphologiques, ou l'état de santé de l'individu représenté. de même le texte ne donne qu'un minimum de précision en évoquant ces cas. du coup, il se produit un étrange phénomène, comme si le lecteur devait juste croire à ce qui lui est montré, sans preuve réelle, sur la bonne foi du scénariste. Il s'interroge alors sur les qualifications de l'auteur. Un petit retour en arrière dans l'avant-propos permet de se faire une idée des qualifications de Philippe Charlier, un coup d'oeil à sa bibliographie sélective en fin de volume en apporte la confirmation, et une recherche sur internet la transforme en certitude avérée. le lecteur peut donc se fier à ces exemples de zombis (sans E). En outre, il reprend explicitement les observations de Wade Davis consignées dans un livre (The serpent and the Rainbow, 1985) qui a servi base pour le film de Wes Craven L'empire des ténèbres (1988). D'ailleurs l'impression de superficialité disparaît dans les autres types de séquence.

Richard Guérineau est un artiste de bande dessinée confirmé, ayant illustré la série le chant des Stryges (17 albums à ce jour) avec Éric Corbeyran, et réalisé l'album Charly 9 d'après le roman de Jean Teulé. Lors de l'évocation des films de zombie, il reproduit de manière satisfaisante les affiches correspondantes. Lorsque le récit revient à Port-au-Prince, il en représente les rues, les cimetières et un péristyle, le palais de justice, etc. le lecteur observe qu'il représente les personnes connues à partir de photographies pour en transcrire les traits : les dictateurs Duvalier père (François, 1907-1971) et fils (Jean-Claude, 1951-2014), Max Beauvoir (1936-2015), ou encore l'ethnologue afro-américaine Zoza Hurston (1891-1960). Lorsque le lecteur s'attarde sur un dessin, il peut voir qu'il comporte un degré élevé d'informations visuelles, certaines représentées sous formes de traits encrés, d'autres apportées par la mise en couleurs. Lorsqu'il ne s'agit pas simplement de mettre en scène un zombi, les dessins montrent ce qu'évoque le texte en apportant des informations supplémentaires sur l'environnement ou les accessoires. En outre, le mode de représentation permet d'intégrer le panthéon du vaudou (les Loas, Baron Samedi, etc.) aux dessins sans qu'ils ne ressemblent à des créatures surnaturelles de pacotille.

Dans cet ouvrage, Philippe Charlier n'aborde pas que quelques cas de zombies répertoriés, il évoque également la constitution de la religion vaudou (3 pages). Il développe plus longuement les pratiques actuelles des bokors, des sorciers qui louent leurs services et qui pratiquent aussi bien la magie bénéfique que la magie maléfique. Il évoque rapidement les 5 entités qui habitent chaque être humain (z'étoile, n'âme, Gwo-bon-anj, Ti-bon-anj, kadav ko), ainsi que les Loas, la vierge à a peau noire Erzulie, le péristyle (temple vaudou), le potomitan (pilier au centre du péristyle), le Baron Samedi (chef des guédés, esprits de la mort) & sa femme maman Brigitte, Papa Legba et le poisson globe. À la fois anthropologue et médecin légiste, Philippe Charlier aborde également le versant scientifique du phénomène des zombies, en particulier la tétrodotoxine qui se trouve dans les poissons-globe, la famille à laquelle appartient le fugu préparé au Japon. Il se produit alors un phénomène étrange dans l'esprit du lecteur, comme si on lui avait donné la solution au phénomène du zombie. Mais dans le même temps, les auteurs continuent de présenter les pratiques vaudou au premier degré. Il faut un peu de recul au lecteur pour comprendre un tel parti pris de l'auteur. En procédant ainsi, il évite de prendre une position condescendante vis-à-vis de croyances bien vivantes et toujours mises en pratique. En se concentrant sur les pratiques contemporaines, il évite de les rabaisser à un simple folklore d'un autre âge. Il parle de ce qui existe aujourd'hui dans une société culturellement différente, sans moquerie ni la transformer en spectacle touristique.

Comme à chaque fois qu'il se lance dans un ouvrage de cette collection, le lecteur n'a pas de moyen de savoir a priori quel sera l'angle d'attaque des auteurs. L'avant-propos de David Vandermeulen établit le cadre du propos de la bande dessinée, en rappelant que les zombies n'ont pas toujours été mangeurs de cervelle, et en établissant les qualifications de l'auteur. La bande dessinée adopte un parti pris d'ethnologue et de sociologue, avec des dessins apportant des éléments d'informations sur les environnements et les accessoires. La partie scientifique explicitant les moyens de l'existence des zombis s'insère parmi les autres, sans prendre la forme d'une révélation d'un tour de passe-passe. En filigrane, le lecteur peut distinguer des informations qui viennent démystifier pour partie le folklore, en particulier la déclaration de Mambo Mireille (page 54) sur le niveau d'activité des zombis. Au final ce tome de la petite bédéthèque des savoirs remplit son office : effectuer un tour d'horizon de ce que recouvre la notion anthropologique de zombie.
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Dans la collection "La petite bédéthèque des savoirs" je voudrais : Les Zombies !

Après une introduction faisant l'état de l'art Zombie (je gage que la plupart des titres cités iront directement dans votre liste "pense bête" ), un format BD explique les pourquoi et les comment de la zombification "pour de vrai".
Le lecteur sera amené en Haïti, où il sera confronté au Vaudou et aux croyances qui l'entourent et aux problèmes sociétaux divers (corruption, manque de médecins, ou vendetta diverses) qui permettent l'existence de ces "vrais" zombies.

J'ai été scotché par les explications rationnelles, qui font vraiment froid dans le dos.

Très intéressante, on regrette toutefois que la BD passe un peu du coq à l'âne, laissant un sentiment de récit décousu, aux chapitres non mentionnés, et où la fiction et le folklore se mêlent sans suffisamment d'éclaircissement à la réalité et aux explications scientifiques (je ne comprend pas exemples pas la digression sur les poupées vaudou).

Une petite BD à emprunter.
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La petite bibliothèque des savoirs est une collection de bandes dessinées de l'éditeur "Le Lombard" où un spécialiste, ici Philippe Charlier, médecin et anthropologue et un dessinateur, ici Richard Guérineau s'unissent pour aborder un thème, ici les Zombies.
Il n'est pas conseillé aux âmes sensibles d'entamer la lecture de ce petit livre aux alentours de minuit !
Car les zombies loin d'être des fantaisies littéraires ou cinématographiques existent bel et bien.
L'ouvrage en recense trois sortes : celui qui a été dûment averti par une société secrète qu'il allait en devenir un à cause de ses agissements, celui qui a une déficience cérébrale, et enfin celui qui vient par consentement mutuel combler une absence économiquement ou socialement pénalisante.
On le comprend, seul le premier cas génère de véritables zombies ! Drogues et pratiques ancestrales manipulant le pauvre bougre puni ou dérangeant pour un ennemi puissant et influent.

Passionnant et étonnant ! Un seul petit reproche : le fil un peu décousu du récit mais qui est au fond chose assez naturelle pour traiter des zombies.
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Il est difficile de tomber sur des ouvrages en français traitant du vaudou alors quand j'ai vu que mon réseau des médiathèques avait cet opuscule, je n'ai pas hésité. La plupart des informations, je les connaissais car j'avais lu le récit de William Seabrook L'île magique, les mystères du vaudou. Dans cette bande dessinée, Philippe Charlier, docteur en médecine et en archéologie, spécialiste dans de nombreux domaines, plus connu pour ses émissions de télévision, rapporte le mythe du zombie au cinéma du début du 20e siècle jusqu'à aujourd'hui. Puis, il expose le processus de zombification en revenant sur l'île de Haïti, berceau traditionnel du zombie. Sous la dictature des Duvalier, on disait que les "tontons macoutes" avaient certains pouvoirs magiques émanant du vaudou. Les bokors sont des sorciers ou houngans (prêtres). Ils utilisent une substance toxique extrait d'un poisson tropical pour ralentir le métabolisme de la victime. Proche de la mort, la victime assiste à son enterrement. Et la nuit, le corps est récupéré et zombifié. La victime travaille pour presque rien dans des plantations ou autres. Une nouvelle classe d'esclaves. Pour échapper à cette servitude, lorsqu'une personne meure, la famille sacrifie à Baron Samedi. Ou bien encore, on dépose des objets dans le cercueil et on jette des graines sur le cadavre.
Intéressant mais court.
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Une petite BD très factuelle sur le "mythe" du zombie, et surtout la réalité qui se cache derrière la fiction. Un court historique nous parle des premiers zombies, à travers surtout la résurrection. Puis ce qui se cache derrière cette figure très populaire.
Après cet historique, quelques dizaines de pages de BD nous expliquent comment sont créés des zombies en Haïti, explication scientifiques à l'appui. C'est intéressant, et ça met les choses dans une perspective historique et sociétale.
Toutefois, je dois bien avouer que l'ouvrage est très court, presque superficiel : j'en ressors un peu frustrée, tant le récit en BD pourrait se résumer en une phrase, ou presque, et dont les images n'apportent rien de plus au propos. J'ai indéniablement appris des choses, mais avec tout de même cette impression dérangeante d'avoir à peine effleurée le sujet. Certes, la collection se veut concise et accessible... C'est donc peut-être moi qui en attendait trop, et aurait dû jeter mon dévolu sur une étude plus pointue sur les zombies !
En bref, à conseiller à ceux qui veulent découvrir le sujet sans s'embarrasser de trop de détails.
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
En 1918, l'usine de la Haitian-American Sugar Corporation aurait embauché neuf zombies parce qu'elle manquait de personnel, amenés par un bokor (Ti-Joseph) et sa femme (Croyance). Mais un jour que le bokor était absent, son épouse donna (par pitié ? par erreur ?) des cacahuètes salées aux zombis. Le sel leur est interdit car il les sort de leur torpeur. Le résultat fut quasi immédiat : les zombis se rebellèrent, se mirent à crier et pleurer, marchèrent en file indienne jusqu'au cimetière, s'allongèrent sur leurs tombes puis se décomposèrent aussitôt.
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Clairvius Narcisse est mort une première fois le 2 mai 1962. À l'Estère, dans le centre d'Haïti, cet homme de 40 ans succombe à une crise d'hypertension. Deux médecins occidentaux constatent sa mort et signent le certificat de décès. Comme le veut la tradition, il est enterré le lendemain. Mais en réalité, Clairvius Narcisse n'est pas mort. Il est devenu un zombi.
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À la fin des années 60, le film de zombies s'empare de l'idéologie contestataire de l'époque et se fait le reflet d'une Amérique ayant perdu ses illusions, noyées dans la société de consommation. Le mort-vivant devient le symbole d'une société qui dévore l'être humain ou au contraire, il incarne les laissés-pour-compte et autres exclus du système.
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C'est en 2003 que le genre, jusqu'alors apprécié par quelques dizaines de milliers de fans de par le monde, s'est subitement mué en phénomène. Et tout particulièrement lorsque le "guide de survie" de Max Brooks - le fils du cinéaste Mel Brooks [...] - contamina littéralement la planète avec The Zombie Survival Guide, un ouvrage qui deviendra très rapidement un best-seller traduit en pas moins de vingt langues et vendu à les millions d'exemplaires.
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Max Beauvoir a été un de ceux qui ont le plus œuvré pour la connaissance scientifique du vaudou. En lien avec l'universitaire canadien Wade Davis, dans les années 1980, il a fait profiter les chercheurs de ses connaissances en biochimie. C'est lui, par les échantillons analysés et sa parfaite connaissance des rituels, qui a permis d'identifier la tétrodotoxine (TTX) comme substance principale des actions de zombifications.
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Philippe Charlier est médecin légiste, archéologue et anthropologue. Maître de conférences des universités et praticien hospitalier, il dirige le Laboratoire anthropologie, archéologie, biologie à l'université de Paris-Saclay/UVSQ. Spécialisé dans les rituels autour de la maladie et de la mort, il a écrit plus d'une trentaine d'ouvrages sur l'anthropologie funéraire, les fantômes, les zombis et les vampires.
En savoir plus https://www.hachette.fr/livre/fantomes-yokai-9782754113618
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