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EAN : 9781021019158
Tallandier (01/04/2016)
4.15/5   33 notes
Résumé :
Aujourd'hui, les vivants ont besoin des morts. Analyser au scalpel ou au microscope une amputation préhistorique, une momie égyptienne, une crémation grecque, une trépanation romaine, un pourrissoir médiéval ou des tatouages maoris permet d'établir les carnets de santé de sujets décédés il y a plusieurs siècles, voire plusieurs millénaires...Beaucoup de ces patients sont anonymes, d'autres ont laissé une trace dans l'Histoire : Foulques Nerra, Richard C?ur de Lion, ... >Voir plus
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La première fois que j'ai découvert Philippe Charlier, c'était à l'occasion du documentaire passionnant diffusé sur ARTE, sur l'identification de la tête momifiée d'Henri IV, sur laquelle il avait travaillé. Puis, je l'avais entraperçu quelque fois dans l'émission (un peu racoleuse!) de Christine Bravo, Sous les jupons de l'Histoire sur Chéri 25 et surtout dans son émission très intéressante d'ARTE, Enquêtes d'ailleurs. Chacune de ses interventions se révélaient très pertinente et faisaient souvent l'objet de connaissances inédites pour moi, car je ne connaissais pas encore la discipline récente de la paléopathologie. Cette dernière peut se définir comme "l'étude des maladies et des évolutions dégénératives observées chez les populations du passé" (Merci Wikipédia!). Cette science est interdisciplinaire car elle fait autant intervenir des spécialistes en Médecine légale, qu'en Archéologie, Histoire, Philologie, ou Ethnologie.
Lors de la dernière Masse critique, il était donc évident que mon premier choix se porte vers l'ouvrage de Philippe Charlier, Quand la science explore l'histoire. Et j'en profite ainsi pour remercier Babélio et les éditions Tallandier de me l'avoir fait découvrir.

Avant d'aborder l'ouvrage même, je voulais revenir sur le titre : Quand la science explore l'histoire. J'avoue que ce choix m'a un peu dérangé à cause du fait que les auteurs démarquent la "science" de "l'histoire". Or, je le répète : l'histoire est une science! Il est vrai, elle est différente des Mathématiques, de la Biologie ou de la Médecine mais elle reste une science humaine. Certes, utiliser le terme paléopathologie dans le titre aurait pu paraître moins glamour et surtout faire peur aux néophytes car il s'agit d'un ouvrage de vulgarisation. Mais, en conservant le titre, Quand la science explore l'histoire, ne disent-ils pas implicitement au lecteur lambda que l'histoire n'est pas une science?

Passé cet écueil, l'ouvrage de Philippe Charlier et de David Alliot s'est avéré être passionnant et a été un véritable coup de coeur pour moi. Au travers de 41 résumés d'articles, publiés dans des revues spécialisées, les auteurs balayent une très vaste période allant de la Préhistoire jusqu'à notre XIXème siècle. Il est vrai que le format d'un article en moyenne de deux-trois pages, est parfois un peu expéditif mais le contenu, en revanche, est très dense. J'ai beaucoup appris. Tout comme l'historien, le paléopathologiste se base sur des sources anthropologiques au travers des restes humains (os, dents, cheveux, corps momifiés, etc...) mais également des sources archéologiques (lieux de guérison, sépultures, etc...), artistiques (représentations d'humains atteints de maladies), littéraires, etc... Son travail consiste par exemple à émettre des hypothèses sur la cause de la mort d'un individu quand cela est possible (une sur-consommation d'or pour Diane de Poitiers) à définir son état de santé global (et ainsi savoir si la personne souffrait de maladies), voire même connaître son régime alimentaire (en analysant le tartre présent sur les dents) et savoir à quelle catégorie sociale, il appartenait. Il peut aussi déceler les supercheries : en analysant, par exemple, les soi-disantes cendres de Jeanne d'Arc, il s'est avéré qu'il s'agissait en réalité d'os noircis de momies, datant de l'Antiquité!

Enfin, j'ai beaucoup apprécié aussi le fait que lorsque les sources n'étaient pas suffisantes, le paléopathologiste ne prétendait pas posséder la vérité absolue mais se contentait d'émettre des hypothèses ou de proposer d'autres thèses que celles énoncées précédemment. Je prendrai pour exemple les foetus présents dans la tombe de Toutankhamon. A l'époque, Zahi Hawass, Directeur des Antiquités Égyptiennes et son équipe, avaient émis l'hypothèse que les deux foetus étaient jumeaux et malformés. Or, Philippe Charlier, en reprenant l'étude, démontre qu'il s'agissait en réalité de faux jumeaux et que la difformité des foetus n'étaient peut-être pas dus au patrimoine génétique de leur famille (problème d'inceste) mais à la décomposition qui aurait altéré et déformé les corps.

En conclusion, l'ouvrage de vulgarisation de Philippe Charlier et de David Alliot, Quand la science explore l'histoire, apporte un oeil neuf à nos connaissance, grâce à la transdisciplinarité entre Sciences dites "dures", ici la Médecine et les Sciences dites "molles" comme les Sciences humaines ou sociales. Comme Philippe Charlier le dit lui-même : "Cet ouvrage est aussi le résultat de multiples rencontres et innombrables échanges fructueux. La recherche scientifique est et se doit d'être objective ; justement, ces recherches ne sont pas le résultat d'un travail solitaire dans un laboratoire, mais celui d'une équipe pluridisciplinaire qui implique un sain et nécessaire dialogue entre les différents intervenants. Certaines des études décrites ci-après ont pu réunir jusqu'à une trentaine de chercheurs, dont quelque uns n'étaient jamais intervenus en médecine légale." (P. 14)
En attendant, j'ai mis dans mon pense-bête plusieurs autres ouvrages de cet auteur que je compte bien emprunter à la bibliothèque, prochainement.
Lien : https://labibliothequedaelin..
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*** Les vivants ont besoin des morts pour savoir ...***


Attention : gros coup de coeur pour cet essai qui traite de : trépanations, de squelettes, de momies, de craniectomie, de la mort ...

Oui, oui, je sais ce que vous vous dites : Elle n'est pas normale la fille ! ... et pourtant : ce recueil est passionnant historiquement parlant !


Philippe Charlier, notre auteur, est médecin légiste en anthropologie. Il cherche scientifiquement à comprendre quelles sont les maladies, les pandémies, les épidémies qui sont la cause de la mort de nos ancêtres.
Les nouvelles technologies nous permettent aujourd'hui de connaître à base de quelques fragments humains, de poils, de cheveux et surtout au tartre présent dans la dentition ainsi qu'aux fluides de putréfaction qui se sont solidifiés dans la boîte crânienne les maux qui ont causé la mort de personnes datant de la préhistoire, de l'ère Romaine, de l'époque du moyen-âge, de l'époque médiévale etc.

Sur des "patients" retrouvés momifiés, sur des squelettes, sur des fragments qui peuvent rentrer dans une boîte à pilules, Philippe Charlier nous ouvre le carnet de santé de ces personnes dans un superbe voyage scientifique, historique et médical à travers toute la planète.
Qu'ils soient célèbres comme Richard Coeur de Lion, Agnès Sorel (La dame de Beauté), Diane de Poitiers, Robespierre, Henri IV - ou tous ces anonymes - nos nouvelles techniques de la médecine légale permettent d'identifier les maladies mais aussi les pratiques (assez terribles et cauchemardesques !) des médecins de l'époque. Pratiques d'amputations, trépanations, les difformités, ex-voto anatomiques autant de sujets évoqués dans ce recueil ....

A découvrir pour enrichir l'histoire de notre planète sous une vue médicale : passionnant !

Attention toutefois aux âmes sensibles, car notre médecin légiste est un maître d'oeuvre dans les détails.

Avec le lexique à orientation bibliographique en fin d'ouvrage, Philippe Charlier est l'auteur d'autres livres dans le même esprit historique.
Bien entendu, je ne vais pas laisser passer ces lectures très enrichissantes.

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Je remercie chaleureusement les éditions Tallandier ainsi que le site Babelio pour cette découverte. J'ai adoré cette lecture du début à la fin, j'ai été passionnée par le sujet, la manière dont les faits sont abordés... C'est un super petit ouvrage idéal pour montrer la richesse d'éléments apporter par la médecine légale pour comprendre les morts d'hier. Cet essai m'a conquise et j'espère en découvrir d'autres du même genre.

L'ouvrage est très intéressant parce qu'il présente la mort, les problèmes moraux et éthiques posés par l'exposition des morts dans les musées ou l'importance du secret médicale transgressée pour donner des éléments au grand public. Ces petits textes en début et fin d'ouvrage sont perspicaces et amènent une bonne réflexion de ma part. En tant qu'ancienne étudiante en histoire de l'art et archéologie, j'avoue que les clichés de morts ou les détails de leur fin sont très courants — , et ce, sans que je me sois posé plus de questions. J'ai apprécié ces pistes d'idées pour nous faire penser et statuer sur le sujet.

Ensuite, le livre est séparé en plusieurs chapitres abordant des ères temporelles variées. de la préhistoire au XIXe siècle, je me suis promenée aux quatre coins du monde, fascinée par les découvertes et les idées reçues totalement décousues. Ainsi, les sociétés de la préhistoire ne se débarrasse pas des sujets infirmes ou mal-formés, le groupe était plus important ; l'Église n'a pas interdit les dissections, elles les réglementaient pour éviter le pillage intensif des cimetières par les étudiants en médecine... Beaucoup d'éléments sont ainsi posés pour casser les idées reçues et ce fut très instructif.

L'ouvrage évoque aussi des cas mystérieux, des morts étranges ou des faits curieux ; l'ouvrage met l'accent sur les rapports, sur les examens médicaux de l'époque, les pratiques et rites funéraires — dont l'embaument des rois de France. On nous parle aussi de la célèbre tête de Henri IV ou de la mort étrange d'Agnès Sorel, de la reconstitution faciale de Robespierre. Chaque fait occupe quelques pages afin de poser le cadre et apporter des réponses, des hypothèses. Les auteurs n'ont pas peur de dire que certaines questions restent sans réponses, où de dire que les moyens scientifiques ne sont pas encore au top pour trouver des réponses. On a ici, une belle honnêteté et j'apprécie la démarche.

Le style d'écriture est très fluide, simple d'accès. La preuve, je ne suis pas branchée sciences et les termes médicaux me paraissent toujours obscurs. Ici, tout passe crème, c'est vraiment adapté pour que tous les passionnés ou curieux puissent lire et comprendre. L'ouvrage est par ailleurs assez complet, nous avons des cas connus (les rois de France, Robespierre...), des cas nommés, mais que j'ai eu le plaisir de découvrir pour la première fois ou encore de parfaits inconnus. C'est riche, varié avec les sujets abordés : trisomie, meurtres, études de reliques et reliquaires, de tombeaux, de restes, pourrissoir médiéval... J'ai appris des tonnes de choses sans réellement m'en rendre compte. le ton est agréable, les informations faciles d'accès et le tout se révèle charmant, sympathique et aussi prenant qu'un thriller avec tous ces indices dévoilés à partir de trois fois rien. J'ai été surprise d'apprendre tout ce que les dents peuvent révéler de notre vie (maladies, nutrition, grossesse, etc.).

En conclusion, cet ouvrage est un coup de coeur pour ma part, c'est un essai complet et passionnant. Bien écrit, variés dans les époques ou dans les cas présentés, je me suis rapidement prise au jeu de ces découvertes. Je reste émerveillée par toutes les informations données par cet ouvrage, par tout ce que la médecine légale apporte à l'archéologie. le livre est petit, pas cher, pratique et idéal pour en apprendre plus sur l'histoire à travers la mort. Personnellement, j'ai passé un très bon moment à lire, et je le relirais volontiers si j'ai besoin de chercher des informations.
Lien : http://la-citadelle-des-livr..
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Philippe Charlier et David Alliot racontent en une quarantaine de chapitres la fructueuse rencontre entre médecins légistes et archéologues.
Attention, ce livre parle bien de squelettes, d'ossements, de maladies, de fins violentes, de fluides corporels.
Mais attention, c'est bien, très bien écrit.

Chaque chapitre est une petite enquête, parfois criminelle, toujours approfondie.
La mort est survenue il y a des années, des décennies, des siècles, des millénaires auparavant.
Mais en croisant les indices, on peut parfois poser un diagnostic sur le mal qui frappait la personne avant sa mort, sur sa vie et parfois son identité.
Les auteurs ne cèdent jamais à la facilité, au sensationnalisme, à l'affirmation péremptoire.
Il y a un grand respect pour l'être humain.

Certains chapitres portent sur des hommes et femmes célèbres.
Mais ce sont tous les autres, tous les « inconnus » qui m'ont le plus touché.
Inconnus, ils le sont un peu moins maintenant. J'ai découvert un peu de leur vie, des circonstances de leur disparition.

C'est la plus grande réussite de ce livre : nous montrer au-delà de ce qu'il reste de leur enveloppe charnelle, un peu de ce qu'ils ont été.

Un dialogue multidisciplinaire brillamment raconté.
Juste ce qu'il faut de vocabulaire technique (avec un glossaire si besoin).
Tout reste très abordable. Et chaque enquête est une passionnante découverte.

Bonus

D'intéressantes réflexions éthiques dans « La science peut-elle être impudique ? » en annexe.

Bémol

Les chapitres sont trop courts ! Ce sont des résumés des recherches de l'auteur.
J'aurais aimé plus de contexte sur la recherche archéologique, le lieu, le moment, la période ou les personnes.
Lien : https://post-tenebras-lire.n..
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Spécialiste en médecine légale, Philippe Charlier propose une série de courts chapitres ouvrant des fenêtres sur les rencontres bénéfiques entre archéologues, anthropologues, ethnologues, historiens et médecins légistes autour de différents sujets d'investigation. Si le livre est plus une compilation de chroniques qu'un essai sur le sujet, il montre aussi bien ce que la médecine légale apporte aux interrogations des autres champs disciplinaires que l'inverse. Toutefois si la structuration de l'ouvrage permet d'y piocher à l'envie, il ne parcourt finalement que les recherches propres de l'auteur (ce qui se ressent dans les notes de bas de page notamment). Il manque de ce fait une vue plus globale abordant les recherches des autres médecins légistes dans les recherches archéologiques et historiques qui sont pourtant nombreuses.
Il reste que la réédition en annexe de l'article « La science peut-elle être impudique ? » publié dans la Revue de médecine légale en 2014 permet d'approfondir la réflexion sur la place que l'on octroie ou non au défunt dans ce type de recherches. Pour résumer de manière très synthétique, les auteurs de cet article pose le problème de manière tant légal qu'éthique en interrogeant la frontière fluctuante entre l'intérêt scientifique et le respect de la personne étudiée.
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
En Europe, et même au-delà, pendant la Préhistoire, il semble bien que les individus valides aient pris soin des personnes âgées, des malformés, des blessés, ainsi que des invalides, qui, contrairement à un autre poncif répandu, n’étaient ni exclus, ni rejetés du groupe social. Au contraire, à cette époque de nomadisme ou de semi-nomadisme, les conditions de déplacement pour les non-valides pouvaient être prises en charge par la communauté. Car maintenir en vie les blessés, les invalides, les malformés permettait d’augmenter les capacités de reproduction et d’assurer la survie du groupe par le nombre : une surdité ou un fémur en moins n’ont jamais empêché de procréer. L’autre façon d’assurer la survie du groupe consistait à garder les anciens avec lui – il s’agissait là de survie par l’intelligence, car les anciens étaient les dépositaires d’une forme de sagesse, importante pour l’ensemble du groupe. La compétition individuelle était alors inexistante, seule la survie de l’ensemble primait.
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"Cet ouvrage est aussi le résultat de multiples rencontres et innombrables échanges fructueux. La recherche scientifique est et se doit d'être objective ; justement, ces recherches ne sont pas le résultat d'un travail solitaire dans un laboratoire, mais celui d'une équipe pluridisciplinaire qui implique un sain et nécessaire dialogue entre les différents intervenants. Certaines des études décrites ci-après ont pu réunir jusqu'à une trentaine de chercheurs, dont quelque uns n'étaient jamais intervenus en médecine légale." (P. 14)
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"Quel sera l'avenir de cette discipline, l'archéo-anthropologie? Peut-être et surtout une interdisciplinarité, c'est à dire, une collaboration intense et fructueuse avec d'autres champs d'application et d'autres disciplines scientifiques et humanistes : médecins légistes, historiens, archéologues, anthropologues, ethnologues. (...) Les échanges entre disciplines universitaires ne sont pas dispersion mais émulation, progrès. Ils sont la clé de l'objectivité et de l'excellence scientifique, de la "manifestation de la vérité", comme on dit au tribunal." (P. 224)
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les individus malformés n’étaient pas systématiquement éliminés à la naissance, comme on le pense souvent, et comme le relatent abondamment les textes antiques. Si cette probabilité existait, l’archéologie prouve que de nombreux sujets malformés ont pu vivre dans une communauté sociale sans en être exclus, et parfois y être pris en charge par ladite société.
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Contrairement à ce que l'on croit aujourd'hui, au Moyen Âge il n'existait aucun interdit de l'Église catholique concernant les dissections, et encore moins les autopsies à visée médico-légale destinées à éclaircir les morts suspectes. Il existait juste une régulation afin d'éviter les pillages et les débordements dans les cimetières causés par les étudiants en médecine, car il n'était pas rare de voir les fraîches sépultures régulièrement profanées. Du Moyen-Âge jusqu'au XIXème siècle, des familiers du défunt restaient à proximité du cimetière la semaine qui suivait le décès pour veiller le mort en attendant que le corps se purifie.-et devienne inutilisable pour les étudiants en médecine.
Page 139
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Philippe Charlier est médecin légiste, archéologue et anthropologue. Maître de conférences des universités et praticien hospitalier, il dirige le Laboratoire anthropologie, archéologie, biologie à l'université de Paris-Saclay/UVSQ. Spécialisé dans les rituels autour de la maladie et de la mort, il a écrit plus d'une trentaine d'ouvrages sur l'anthropologie funéraire, les fantômes, les zombis et les vampires.
En savoir plus https://www.hachette.fr/livre/fantomes-yokai-9782754113618
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