Elliot, super héros

Elliot, en CM2, est un vrai premier de la classe, détesté par ses camarades mais adoré par la maîtresse. Lors de sa première punition suite à un accident avec un ballon, les néons de la classe explosent. Elliot en est persuadé : il a acquis des super pouvoirs, tout comme ses deux compères de retenue...
Un roman jeunesse plein d'humour avec un héros, Elliot, qui prend confiance en lui et s'ouvre aux autres grâce aux super pouvoirs qu'il vient d'acquérir. Bon, d'accord, ces pouvoirs ont une portée assez limitée, mais l'important, c'est d'y croire, non ?
L'histoire est drôle, légère, les situations parfois cocasses (les costumes des super héros faits maison sont vraiment réussis) et devrait plaire aux enfants à partir de 8 ans.

2ème livre sur la thématique des super-héros en 2 titres de littérature jeunesse que je lis à la suite, hasard ou mode? ;-))

On découvre Elliot et son quotidien scolaire qui pense qu'il a des super pouvoirs suite à un événement spécial à l'école...
S'en suit la découverte de pseudo-pouvoirs et des recherches de costume ;-)

Sympathique et amusant.
J'ai déjà lu plusieurs titres de cette auteure et j'aime bien son univers.

Un néon qui claque dans le bureau du directeur, en pleine punition, et Elliot le fayot, le premier de la classe adoré par la maîtresse et détesté par ses camarades, se persuade qu'il est devenu un super-héros. Bon, ok, son pouvoir est assez limité, comme celui des deux autres élèves présents au moment de l'incident, mais cela suffit pour que ces trois-là forment un gang prêt à rendre la justice à la moindre occasion…


Difficile de ne pas rire aux éclats en découvrant les (més)aventures d'Elliot et de ses acolytes. Des superpouvoirs ? Quels superpouvoirs ? Peu importe à la limite, l'important, avec un superpouvoir, c'est d'y croire. Et l'important, quand on est un super-héros, c'est d'avoir un costume : collant, bottes, tuniques moulante et slip. A porter par-dessus le collant, le slip. Se rendre à l'école attifé de la sorte ? Même pas peur !


J'adore Cécile Chartre depuis mes lectures de Joyeux Ornithorynque et surtout Petit meurtre et menthe à l'eau. Elle possède un art de la formule qui déclenche le sourire, ses descriptions, très imagées, sont un régal d'humour parfois assez grinçant, même si on sent en permanence affleurer tendresse et bienveillance pour les bras-cassés qu'elle met en scène. Ici, Elliot vaut son pesant de cacahuètes ! Sa naïveté n'a d'égale que ses convictions, chevillées au corps et à « deux jambes trop courtes pour un garçon de dix ans ». C'est lui qui parle, qui nous raconte sa transformation, avec ses mots à lui. Parce que transformation il y aura, et le gamin solitaire et renfermé du début de l'histoire ne sera plus tout à fait le même à la fin, avec ou sans superpouvoirs.


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L'humour est un rempart pour vivre sa différence, pour grandir et s'assumer... Voici un peu ce que l'on retient en fermant ce joli petit roman d'apprentissage.

Elliot est un petit garçon très discret, qui pour les beaux yeux de Lisa et par la magie de la fiction va développer un super pouvoir ! : il peut parler aux chats !

A mettre entre les petites mains des jeunes lecteurs dévoreurs d'histoires proche de leur quotidien...

En classe, Elliot travaille bien mais il est isolé. Personne ne joue avec lui. Lui voudrait surtout mieux connaitre Lisa une fille de sa classe qui ne lui prête pas trop attention.
Un jour, dans la cour, Elliot envoie la balle dans la fenêtre du directeur. Il se fait punir et doit copier des lignes après l'école avec deux autres enfants. Pendant la punition, la lumière s'éteint, les néons ont explosé. En rentrant chez lui, Elliot parle à son chat et tous deux se comprennent. Elliot en est persuadé : il s'est passé quelque chose pendant la punition et il est maintenant un super-héros avec le pouvoir de parler aux animaux.
Il décide de monter un club de super-héros avec les deux autres punis...

C'est tout mignon, cette histoire. Pour une fois, je trouve que le ton du livre correspond à l'âge du héros; Pas de grande déclaration digne d'un sociologue ou d'un psychiatre. Elliot parle et réfléchit comme un enfant. Presque trop, pour un enfant intelligent, Elliot arrive vite à la conclusion qu'il est devenu super-héros.
Les personnages sont un peu caricaturaux : il y a le premier de la classe rejeté, le bêbête scatologique et le petit excité qui veut être le chef quoi qu'il arrive.
Mais Elliot est touchant et les situations sont souvent drôles, le roman est sympathique.

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