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Série Mark Girland tome 2 sur 2

Janine Hérisson (Traducteur)
EAN : 9782070497416
256 pages
Gallimard (06/01/1998)
2.91/5   11 notes
Résumé :
C'était un ancien espion, un amateur de femmes, de flingues, de karaté et d'arnaques. Réglo, avec ça, même à l'égard de ses ennemis déclarés. Il cultivait le point d'honneur en même temps que le goût du dollar facile. Et quand un griveton en cavale lui proposa d'aller s'emparer d'un trésor planqué dans une statue d'angelot en bois, du côté de Prague, il n'hésita pas. Il aurait dû réfléchir qu'il y a parfois de mauvais anges. S'il avait les dents longues, ses anciens... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
PREMIERES LIGNES :

« La Caravelle de Prague atterrit à l'aéroport d'Orly à l'heure prévue. Parmi les passagers qui quittaient l'appareil se trouvait un petit homme trapu de quarante-cinq ans environ, au visage rond banal et aux yeux gris acier toujours sur le qui-vive. Vêtu d'une veste sport à carreaux bruns et noirs et d'un pantalon de flanelle grise, un chapeau de paille marron rejeté sur la nuque, il tenait une serviette noire et usée qu'il avait gardée sur les genoux pendant les cent minutes du voyage.
Cet homme s'appelait Jonathan Cain. Il était en possession d'un passeport américain et occupait un bureau de deux pièces rue Paul-Cézanne, près de la rue du Faubourg-Saint Honoré. Il se chargeait d'acheter des cristaux de Bohême pour le compte de grosses maisons de New York et de Washington. Tous les quinze jours, il prenait l'avion pour Prague où ses commandes de verrerie étaient accueillies avec considération et sollicitude. Les Tchèques avaient besoin de devises étrangères ; or, c'était précisément ce que Jonathan Cain leur fournissait avec régularité et dans des proportions qui étaient loin d'être négligeables.
Cain abandonna le car qu'il avait pris à la descente de la Caravelle, pénétra d'un pas vif dans l'aérogare, se prêta au contrôle de la police et de la douane, salué au passage d'un bref signe de tête par l'employé noir qui l'avait reconnu. Il se retrouva alors sous le soleil brûlant, fit signe à un taxi qui attendait et demanda au chauffeur de le conduire rue Royale.
Quand le taxi démarra, Cain jeta un coup d'oeil par la vitre arrière, le regard vigilant et scrutateur. Aucun des autres taxis de la file n'avait bougé, mais il n'en fut pas rassuré pour autant. Il continua à regarder derrière lui tandis que le taxi prenait de la vitesse sur l'autoroute conduisant aux rues embouteillées du centre de Paris.
Cain avait tout lieu de se montrer prudent, car, outre son métier d'importateur en verrerie, il était également un des plus sûrs courriers de la Central Intelligence Agency à Paris. Sa tâche consistait à maintenir le contact avec divers agents américains opérant derrière le Rideau de Fer, à transmettre des renseignements, à rapporter des messages à Paris et à contrôler le travail des agents pour être certain qu'ils méritaient bien l'argent qu'on leur versait. Enfin, il devait surtout s'assurer qu'aucun d'eux n'avait été « brûlé ».
Il revenait de Prague avec des nouvelles inquiétantes. Il lui arrivait rarement de contacter John Dorey, directeur de la C.I.A. à Paris, car il aurait été très dangereux pour lui d'être vu en compagnie de Dorey ; mais la situation telle qu'elle se présentait alors rendait obligatoire un entretien avec Dorey. Il lui fallait donc bien veiller à n'être pas pris en filature.
Mais, en voyant le flot de voitures qui roulaient derrière lui, Cain haussa les épaules et se carra sur la banquette. S'il était filé, il serait temps d'aviser lorsqu'il arriverait rue Royale.
Une demi-heure plus tard, le taxi contourna l'Arc de Triomphe, descendit les Champs-Élysées en trombe et, après s'être frayé un chemin place de la Concorde, atteignit enfin la rue Royale. Cain descendit, paya le chauffeur, puis se dirigea vers la place de la Madeleine. Au coin de la rue Royale et du boulevard de la Madeleine, Cain pénétra dans un luxueux magasin de verrerie. Il s'engagea dans l'allée centrale, entre des vitrines garnies de cristaux taillés et, après avoir salué d'un signe de tête la vendeuse blonde qui sourit machinalement en le reconnaissant, entra dans un petit bureau où Jacques Foy était en train de téléphoner. »

Alec Worthington ne se sent plus en sécurité à Prague. Agent secret de la CIA, il sait que sa couverture de prof d'anglais pour des dirigeants politiques ne fait plus illusion. Depuis qu'il a appris de source sur que le dangereux Malik, agent secret pour le compte de la Russie, est sur ses traces, il est en état de panique permanente. Il sait que ce n'est plus qu'une question de jours avant que le dangereux Malik lui mette la main dessus. Aux mains des agents russes, il subira certainement moults tortures pour lui faire avouer toutes les informations qu'il détient avant qu'il ne soit exécuté…
Il va foutre le camp ! Il a économisé 60.000 dollars depuis 3 ans qu'il est agent secret. Son compte dans une banque Suisse à Berne n'attend plus que lui. Marié avec Emilie, une tchèque, il ne compte pas lui en informer.
Ce que ne sait pas Alec Worthington, c'est que John Dorey, directeur de la CIA, envoie un autre agent secret, Jack Latimer, pour le liquider avant qu'il ne se fasse attraper par les Russes… Et pour faire diversion, il voudra envoyer Mark Girland, ce qui permettra à Latimer d'avoir les coudées franches.
Dorey ne peut contacter directement Girland car ces deux-là se détestent et de plus, Girland l'a arnaqué dernièrement… Ainsi, il enverra une connaissance en vue d'embobiner et d'appâter Girland avec un paquet de fric pour qu'il se décide à partir à Prague… Avec un peu de chance, ce pourri de Girland lui aussi pourrait se faire liquider par les russes…

Ainsi on retrouve notre cher Mark Girland ex-agent de la CIA dans une 3eme aventure qui se déroulera en Tchécoslovaquie ! après Officiel qui se déroulait en Afrique et La blonde de Pékin en Chine. On retrouve la même architecture narrative des deux précédents livres cités : les 2 tiers des pages sont une mise en place de tous les personnages parsemés de meurtres, de filatures, de trahisons… L'auteur tisse sa toile de personnages évoqués avec talent et description succincte. Il nous fait rentrer dans son histoire comme nulle autre. Sa capacité narrative exceptionnelle fait que dès que l'on entame le roman, il est impossible de s'arrêter. Un de ses secret est qu'il donne corps et âmes aux protagonistes qu'il représente comme nulle autre. Les personnages sont crédibles, ils sont tangibles. Chase maintient avec attention la tension et l'attention du lecteur.
Avec notre Alec Worthington dans le rôle d'un personnage d'une grande pleutrerie, il nous offrira des passages jouissifs :

EXTRAITS EN VRAC :

« Worthington observait, terrorisé, les allées et venues des soldats dans la vallée. Même à cette distance, il pouvait constater qu'ils étaient tous pourvus d'armes automatiques. Son front se couvrit de sueur.
— Je vous l'avais bien dit… nous sommes coincés, bredouilla-t-il d'une voix fébrile. C'est de la folie de rester dans la cabane. Nous allons être cernés.
Girland commençait à prendre en pitié ce compagnon faible et terrifié.
— Avez-vous une autre solution à proposer ? demanda-t-il calmement. Tenez, prenez une cigarette. Réfléchissons un peu à la situation.
Worthington hésita, puis il prit la cigarette. Ses mains tremblaient si fort que Girland dut la lui allumer.
— Il faut filer ! dit Worthington.
Il tira sur sa cigarette, en essayant désespérément de dominer la panique qui le gagnait. Worthington avait viré au grisâtre.
Worthington, trempé de sueur, le visage blafard, essaya de répondre, mais il était incapable d'articuler un mot. Il se contenta de hocher la tête. »

L'auteur le décrit comme un vrai boulet, il a peur constamment, le teint grisâtre, la voix enrouée par la peur, le visage ruisselant de sueur, le ton geignard… Un régal, je vous dis.

Dès les premières pages du roman, le roman exsude ces deux illustrations contraires : Girland et Malik.
Malik est l'expression photo en négatif de Girland. L'un est blond, l'autre est brun. Les yeux verts pour Malik, bruns pour Girland. Transparait en permanence dans le roman cette dualité brutale que l'on retrouvera dans les 4 romans.

EXTRAIT :
« Sur le seuil apparut une espèce de géant aux cheveux blond argent coupés en brosse, avec un visage carré, des pommettes hautes, des yeux verts au regard glacé.
O'Brien sentit un frisson le parcourir en reconnaissant Malik. Il ne l'avait encore jamais rencontré, mais il avait vu sa photo dans le dossier que la C.I.A. possédait sur lui et il n'y avait pas à se tromper.
O'Brien jeta un coup d'oeil derrière Malik. Trois hommes, dont deux armés de mitraillettes, portant tous des complets sombres et râpés et des chapeaux noirs, le regardaient fixement, immobiles et menaçants.
— Oui ? dit Malik.
Son ton était poli, ses yeux verts sans expression. »

Comme je disais, aux deux tiers du livre, Girland et ses compagnons fuiront dans une forêt avec les Russes aux trousses. S'ensuivront des pages folles, enfiévrées et très accrocheuses. de l'action pure qui se terminera dans une grotte lugubre infestées de rats affamés… Il s'écoulera longtemps, très longtemps avant que s'étiolent de notre mémoire ces derniers chapitres…

EXTRAIT :
« Au bout de quelques pas, il perçut une forte odeur d'hydrocarbures. Il poursuivit son chemin, puis s'arrêta en distinguant, le long du mur de la galerie, cinq ou six barils à pétrole. Il en fit basculer un. le baril fut très facile à déplacer. Il était vide. Girland réfléchit un instant. Un baril à pétrole devait flotter, songea-t-il. Ce serait peut-être une solution pour franchir la nappe d'eau qui obstruait la galerie devant eux.
Sur ces entrefaites, il entendit arriver Mala et l'attendit. Elle traînait péniblement le sac de montagne et le fusil.
— Je ne pouvais pas supporter de rester seule, dit-elle. Je suis désolée.
— Regarde ces machins-là ! Nous pourrions fabriquer un radeau. On en attacherait trois ensemble. Allons voir où commence l'eau.
Il l'enlaça et tenant de l'autre main la bougie, il se remit à avancer. Ils n'eurent pas loin à aller et durent bientôt s'arrêter brusquement. le sol de la galerie descendait en pente raide sur environ trois mètres et disparaissait alors sous une eau noire et visqueuse, qui dégageait une odeur nauséabonde.
— Nous ne pouvons pas passer par là ! s'exclama Mala, avec un mouvement de recul. C'est impossible !
— C'est pourtant le chemin, mon chou, et c'est par là que nous allons passer.
Il posa le sac et le fusil, fouilla dans le sac et y prit une autre bougie qu'il alluma aussi. Il remit les bougies à Mala, et retourna près des barils de pétrole. Il en renversa un sur le côté et le fit rouler jusqu'au bord de l'eau. Mala le suivit. Ils retournèrent ensuite chercher un second baril. Au moment où il le faisait basculer, quelque chose s'agita soudain à proximité ; une ombre noirâtre lui passa sur le pied et disparut dans l'obscurité. Mala poussa un cri et recula, en lâchant une des bougies.
— C'était un rat ! s'exclama-t-elle en frissonnant.
— Eh bien, il est parti maintenant, dit Girland en ramassant la bougie. (Il la ralluma à celle qu'elle tenait dans sa main tremblante.) Allons, mon chou, ne pique pas ta crise de nerfs ! J'ai besoin de toi. (Il se tourna vers le deuxième baril.) Attends-moi ici. Je vais revenir chercher le troisième.
— Je vais avec toi ! s'écria Mala. Tu crois qu'il y a d'autres rats ? ajouta-t-elle en jetant des coups d'oeil angoissés autour d'elle.
— Je ne pense pas, prétendit Girland en se rappelant ce que lui avait expliqué Jan. (Il ne voyait pas l'utilité de lui dire la vérité. Elle était déjà suffisamment terrorisée comme ça.)
Il fit rouler le fût de métal au bord de l'eau et le dressa à côté du premier. Mala était toujours sur ses talons. Ils retournèrent chercher le troisième baril. En le déplaçant, il aperçut ce qu'il prit d'abord pour un serpent. Son premier réflexe fut de sauter en arrière, mais il se domina et, immobile, dit à mi-voix :
— Donne-moi une bougie.
A l'angoisse qui perçait dans la voix de son compagnon, Mala se pétrifia de terreur. Elle lui remit la bougie. Élevant à bout de bras la flamme vacillante, il examina ce qu'il avait pris pour un serpent. C'était un rouleau de corde.
— Cette fois, la chance est avec nous, dit-il ; il se baissa pour prendre le rouleau. Une énorme araignée était tapie dessous. Elle détala et disparut dans le noir non sans avoir frôlé Mala qui, à sa vue, fit un bond en arrière en étouffant une exclamation.
— Ce n'est qu'une araignée, dit Girland. Voyons, tu es une grande fille maintenant. Tiens… prends la corde. Je vais m'occuper du baril. (Il lui tendit le rouleau et lui sourit.) N'oublie pas que nous avons un rendez-vous : le souper le plus fastueux de Paris !
— Je n'oublie pas, dit-elle et prenant le rouleau de corde, elle se le passa à l'épaule.
— C'est bien, ça ! Allez, viens !
Et Girland se mit à rouler le troisième baril. »

Quelle émotion en lisant les premières pages où Chase évoque un « luxueux magasin de verrerie » à place de la Madeleine… Il s'agit de Baccarat. Il s'agissait car depuis il a définitivement fermé remplacé par une brasserie Fauchon. Ayant eu une activité professionnelle une decennie en cette endroit, je connais très bien cette place de Paris et j'ai lu avec beaucoup d'émoi ces premières pages. Chase nous offre encore avec ce livre, un roman éclatant qui semble avoir été écris avec beaucoup d'aisance, tant l'harmonie et la régularité transparaissent à chaque page. Un grand roman d'action spectaculaire !!!

Le seul bémol c'est d'avoir lu le précédent il y a très longtemps !! et évidemment, je ne me souviens plus de la trame car dans celui-ci est évoqué le fait que Girland ait été révoqué en tant qu'agent de la CIA après avoir escroqué Dorey d'un paquet de fric dans « la blonde de pékin » !

Bah sinon dans la traduction du livre, on est encore dans du n'importe quoi !
Have this one on me  Je l'ai sur moi
On comprend en ayant lu le livre…
C'est ma tournée ( ???) Aucun sens...
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32 lecteurs et aucune critique. C'est encore pour moi . celui-ci n'est pas un polar mais un roman d'espionnage, c'est truffé d'incohérences, et , c'est assez mauvais .....mais c'est de Mister CHASE donc 1 étoile mais sans rancunes... ................................
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Au bout de quelques pas, il perçut une forte odeur d’hydrocarbures. Il poursuivit son chemin, puis s’arrêta en distinguant, le long du mur de la galerie, cinq ou six barils à pétrole. Il en fit basculer un. Le baril fut très facile à déplacer. Il était vide. Girland réfléchit un instant. Un baril à pétrole devait flotter, songea-t-il. Ce serait peut-être une solution pour franchir la nappe d’eau qui obstruait la galerie devant eux.
Sur ces entrefaites, il entendit arriver Mala et l’attendit. Elle traînait péniblement le sac de montagne et le fusil.
— Je ne pouvais pas supporter de rester seule, dit-elle. Je suis désolée.
— Regarde ces machins-là ! Nous pourrions fabriquer un radeau. On en attacherait trois ensemble. Allons voir où commence l’eau.
Il l’enlaça et tenant de l’autre main la bougie, il se remit à avancer. Ils n’eurent pas loin à aller et durent bientôt s’arrêter brusquement. Le sol de la galerie descendait en pente raide sur environ trois mètres et disparaissait alors sous une eau noire et visqueuse, qui dégageait une odeur nauséabonde.
— Nous ne pouvons pas passer par là ! s’exclama Mala, avec un mouvement de recul. C’est impossible !
— C’est pourtant le chemin, mon chou, et c’est par là que nous allons passer.
Il posa le sac et le fusil, fouilla dans le sac et y prit une autre bougie qu’il alluma aussi. Il remit les bougies à Mala, et retourna près des barils de pétrole. Il en renversa un sur le côté et le fit rouler jusqu’au bord de l’eau. Mala le suivit. Ils retournèrent ensuite chercher un second baril. Au moment où il le faisait basculer, quelque chose s’agita soudain à proximité ; une ombre noirâtre lui passa sur le pied et disparut dans l’obscurité. Mala poussa un cri et recula, en lâchant une des bougies.
— C’était un rat ! s’exclama-t-elle en frissonnant.
— Eh bien, il est parti maintenant, dit Girland en ramassant la bougie. (Il la ralluma à celle qu’elle tenait dans sa main tremblante.) Allons, mon chou, ne pique pas ta crise de nerfs ! J’ai besoin de toi. (Il se tourna vers le deuxième baril.) Attends-moi ici. Je vais revenir chercher le troisième.
— Je vais avec toi ! s’écria Mala. Tu crois qu’il y a d’autres rats ? ajouta-t-elle en jetant des coups d’œil angoissés autour d’elle.
— Je ne pense pas, prétendit Girland en se rappelant ce que lui avait expliqué Jan. (Il ne voyait pas l’utilité de lui dire la vérité. Elle était déjà suffisamment terrorisée comme ça.)
Il fit rouler le fût de métal au bord de l’eau et le dressa à côté du premier. Mala était toujours sur ses talons. Ils retournèrent chercher le troisième baril. En le déplaçant, il aperçut ce qu’il prit d’abord pour un serpent. Son premier réflexe fut de sauter en arrière, mais il se domina et, immobile, dit à mi-voix :
— Donne-moi une bougie.
A l’angoisse qui perçait dans la voix de son compagnon, Mala se pétrifia de terreur. Elle lui remit la bougie. Élevant à bout de bras la flamme vacillante, il examina ce qu’il avait pris pour un serpent. C’était un rouleau de corde.
— Cette fois, la chance est avec nous, dit-il ; il se baissa pour prendre le rouleau. Une énorme araignée était tapie dessous. Elle détala et disparut dans le noir non sans avoir frôlé Mala qui, à sa vue, fit un bond en arrière en étouffant une exclamation.
— Ce n’est qu’une araignée, dit Girland. Voyons, tu es une grande fille maintenant. Tiens… prends la corde. Je vais m’occuper du baril. (Il lui tendit le rouleau et lui sourit.) N’oublie pas que nous avons un rendez-vous : le souper le plus fastueux de Paris !
— Je n’oublie pas, dit-elle et prenant le rouleau de corde, elle se le passa à l’épaule.
— C’est bien, ça ! Allez, viens !
Et Girland se mit à faire rouler le troisième baril.
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Elle était séduisante sans être belle, avec ses pommettes hautes, ses grands yeux violets, sa bouche charnue et son long nez mince légèrement retroussé qui lui donnait un air enjoué et un peu effronté. Son corps était son plus gros atout : des seins épanouis, une taille fine, des hanches pleines et de longues jambes sensuelles. Les touristes étaient si occupés à admirer son corps qu’ils n’écoutaient guère sa voix.
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Pour eux, le temps suspendit alors son vol. Le danger, la frontière, la galerie devinrent autant de cauchemars lointains. Tous deux se laissèrent sombrer dans l’extase du plaisir mutuel. Pendant ce trop bref instant, ils abandonnèrent le monde pour voguer dans l’espace très particulier qui est le domaine exclusif des amants passionnés.
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Les héros ne courent pas les rues, vous savez. Ils n’auront pas beaucoup de mal à me faire parler. Combien de temps espérez-vous vous en tirer s’ils me prennent ? Il vaut mieux que je reste ici, pour notre sécurité à tous les deux.
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Ce n’était pas un violent. Il haïssait la violence, mais sa vie était maintenant menacée et sa seule solution était le recours à la violence.
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