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3,76

sur 229 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Les romans de Eve Chase se suivent et se ressemblent... beaucoup !
Même ambiance mystérieuse, qui se passe dans le passé, lequel influera le présent, avec un manoir et une famille qui va mal...


On est en 1971 et Rita (surnommée La Grande Rita , à cause de sa taille ), est nurse pour la famille Harrington. Un bébé qui décéde et toute la famille (nounou comprise) , part au manoir de Foxcote, la résidence secondaire , près d'une forêt. Entre le père absent, la mère à moitié dépressive qui fait n'importe quoi, et les enfants , il n'y a que Rita qui tienne la baraque ! Un jour, un bébé est trouvé dans la forêt.

On est de nos jours, Rita est à l'hôpital, et sa fille Sylvie doit faire face à un divorce, une grande nouvelle et ses origines.
Evidemment, tout ça se rejoindra à la fin.


Et ça se goupillera un peu trop bien, pour que l'histoire soit "crédible" ou laisse une impression durable à la lectrice que je suis , une fois refermé ce roman.

Des allers retours passé/présent incessants qui ne sont pas d'égales qualités. J'ai préféré l'ambiance 1971, plus onirique, mieux écrite aussi...
Mais le "1971" de Eve Chase ressemble davantage au début du siècle, ou au XIX ième siècle, de part le caractère des personnages, le décor, les vêtements. A Foxcote , point de poste de télévision, de radio .. Comme une impression de "coupés du monde" (ou du village d'à côté) , sûrement pour expliquer l'effet cocotte-minute des problèmes de cette famille, et d'isolement de Rita, la seule à avoir la tête sur les épaules.

Une appréciation moyenne, il manque quelque chose pour que ce soit un coup de coeur, probablement du suspens. La couverture était tellement jolie ( et bien pensée)...

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Je n'ai pas lu " le manoir en Cornouailles", son premier roman, qui a eu beaucoup de succès. J'ai emprunté celui-ci, son deuxième, à la médiathèque. J'étais un peu dubitative, je m'attendais à un livre mêlant gothique , cosy mystery et romance. Mais j'ai été agréablement surprise.

Tout d'abord l'écriture est intéressante, expressive, sensuelle. Les descriptions de la forêt, sauvage et mystérieuse, m'ont plu.

Quant aux personnages , ils sont complexes, passionnants à observer. Trois femmes sont au centre de l'histoire, leur lien se révèle au fur et à mesure, le passé éclairant le présent.

J'avoue que c'est l'été 1971 qui m'a davantage attirée. La famille Harrington , accompagnée de la nurse se replie dans son domaine quelque peu laissé à l'abandon, à la campagne, loin de Londres, après un drame familial. Un bébé trouvé sur une souche d'arbre, un cadavre...Le suspense tient surtout aux parcours de vie qui se télescopent.

Si j'ai pris grand plaisir à suivre ces destins contrariés par les événements douloureux du passé, la fin trop idyllique m'a paru fade, peu vraisemblable. Et le présent, symbolisé surtout par Sylvie, est nettement moins prenant.

Cela reste une lecture fort plaisante. Et Rita, la nurse charismatique, est un personnage magnifique, qui illumine de sa présence ces sombres secrets familiaux.
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Je découvre Eve Chase à travers ce roman typiquement anglais, une ambiance mystérieuse et onirique avec ce manoir Fixcote situé au milieu d'une dense forêt entouré d'habitants au caractère rustres et hostiles.
Comme le titre l'indique, l'histoire se centre sur trois femmes principalement, deux familles liées par une nurse nommée la Grande Rita qui travaillait dans les années 70 pour la famille Harrington
Des personnages attachants mais complexes qui vont promener le lecteur dans les profondeurs de leur mémoire et leurs sentiments cachés révélant progressivement à travers un va et vient passé présent de sombres secrets de famille qui vont bouleverser leur vie à jamais.
Un petit roman à lire
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En acceptant le poste de nurse pour la riche famille Harrington, Rita pensait pouvoir profiter de la vie citadine à Londres. Mais cette famille cache bien des secrets et après l'accouchement dramatique qu'a vécu Jeannie, la mère, elle est exilée par son mari avec ses enfants et Rita dans le manoir de famille perdu au milieu d'une forêt impénétrable. Vingt ans plus tard, Sylvie doit faire face à la séparation avec son mari, à l'accident de sa mère qui l'a conduite à l'hôpital et au choc de ce que vient de lui annoncer sa fille aînée.

J'avais beaucoup aimé le précédent roman de l'auteur, Un manoir en Cornouailles (pourquoi donc les éditeurs choisissent-ils ainsi de créer des correspondances dans tous les titres des auteurs traduits, comme si les lecteurs étaient trop bêtes pour faire le lien ? en anglais celui-ci s'appelle tout simplement The Glasshouse !), et j'ai eu envie de découvrir ce nouveau roman. J'y ai retrouvé quelques points communs, notamment ces deux temporalités, l'une contemporaine et l'autre plus éloignée, qui vont bien sûr se rejoindre petit à petit pour le plus grand plaisir du lecteur, ainsi que la description de la campagne anglaise, mystérieuse et pleine de surprises, ici cette forêt qui semble un personnage à part entière. Malheureusement j'ai trouvé Les filles du manoir Foxcote un peu moins réussi. J'ai mis du temps à entrer dans cette histoire, difficile de s'attacher vraiment à cette famille Harrington dont on ne comprend pas grand chose au début et quant à l'histoire contemporaine elle paraît bien banale et platouille et on a du mal à voir où l'auteure veut en venir.

C'est finalement la partie dans le passé qui a fini par me séduire et me rendre cette lecture agréable : les descriptions de la forêt mystérieuses et oniriques sont plutôt réussis et surtout le personnage de Rita sort du lot et existe vraiment. Femme courageuse qui maintient debout cette famille brisée qui n'est pas la sienne, prise en étau entre mari et femme qui vivent une relation compliquée, mère de substitution pour des enfants dont personne ne s'occupe, jeune femme pauvre et complexée qui a du mal à croire en la possibilité d'une vie à elle, le personnage est complexe et fascinant et on s'attache rapidement à son sort. Pour le reste, il faudra passer sur les ficelles un peu grosses qu'on devine très vite et qui font le lien entre les deux histoires, les coïncidences un peu trop belles pour être réalistes et le happy end façon guimauve.

Une lecture plaisante pour se changer les idées mais qui ne me laissera pas un souvenir impérissable, j'avais préféré le précédent titre de l'auteure. A lire si vous avez envie d'une belle balade en forêt ou d'une petite dose de lecture détente !
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Lors de ma dernière visite à la bibliothèque, il y avait ce livre dont la couverture me plaisait bien et qui a fini dans mon panier.

En 1971, après l'incendie de la maison familiale, la famille Harrington doit trouver refuge dans un manoir perdu en pleine nature.
Rita, la nounou, doit s'occuper de cette famille meurtrie à jamais suite au décès d'un bébé une années auparavant et a pour mission secrète de surveiller la maman dépressive.

De nos jours, Sylvie craint pour la vie de sa mère, plongée dans le coma, et se met en tête de faire la lumière sur son passé tout en affrontant les problèmes de sa fille unique.

Des allers-retours entre le passé et le présent permettent de très vite deviner ce qui lie Sylvie à cette famille.

Reste donc à découvrir peu à peu ce qu'il s'est passé dans ce manoir et ses environs proches en 1971, de décrypter qui est qui et de découvrir des secrets longtemps cachés.

La lecture de ce roman est agréable, le rythme est bien soutenu et les pièces du puzzle se mettent en place de façon bien pensée.





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Quand j'ai emprunté ce livre à la bibliothèque j e n'avais pas fais le rapprochement avec le nom de l'autrice. Et pourtant j'avais déjà lu son premier romain Un manoir en Cornouailles, je l'avais dévoré à sa sortie.
Je fus donc agréablement surprise quand j'ai fais le rapprochement , je savais donc que j'étais entre de bonnes mains.
Le roman est entrecoupé de plusieurs points de vu et alternant le passé et le présent pour qu'au final tout se mélange. Les personnages de Rita, Sylvie mais aussi celui d'Hera sont tous complexes mais loin d'être inaccessibles. J'ai adoré me plonger dans leur histoire, de les suivre lors de cet été 1971 puis de nos jours.
Une histoire de femme, une histoire de famille une histoire de secret qui ne m'a pas laissé indifférente.
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J'avais lu Un manoir en Cornouailles d'Eve Chase et j'avais beaucoup aimé. C'est donc avec empressement que j'ai réservé Les filles du manoir Foxcote à la bibliothèque de mon village. Et je n'ai pas été déçue. Je crois même que je l'ai préféré au premier roman de l'auteur. On y retrouve des similitudes. Une atmosphère pesante, des personnages déchirés, un manoir onirique, des secrets de famille et deux temporalités. Nous suivons d'abord la famille Harrington qui vient de subir un deuil tragique et dont la maison londonienne vient d'être détruite par un incendie. Pour essayer de se remettre du drame, la famille va passer l'été au manoir de Foxcote, emmenant avec eux une nounou prénommée Grande Rita qui doit s'occuper de Hera et Teddy. Grande Rita est une des voix de l'histoire. Et nous suivons des dizaines d'années plus tard Sylvie qui vient de se séparer de son mari, et qui a une grande fille Annie, une soeur Caroline et une mère aimante et aimée. Bien entendu comme toujours dans ce style de roman, nous devinons qu'il existe des liens entre les divers personnages mais le suspens est rondement mené et jusqu'à la fin Eve Chase n'est pas avare de rebondissements. Les personnages sont tous très attachants à leur manière. Donc vous l'aurez compris, un décor onirique, un drame, des secrets, des vies mouvementées, tout y est pour faire de la lecture de ce roman, une lecture addictive et prenante. Nous assemblons petit à petit les pièces du puzzle jusqu'à ce qu'elles s'emboîtent toutes parfaitement et nous finissons le roman avec un petit sourire sur les lèvres.
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Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Les Filles du Manoir de Foxcote ?
"J'avais lu, à sa sortie en France, le premier roman d'Eve Chase, qui me laisse aujourd'hui encore avec des sentiments mitigés, je voulais donc tenter à nouveau l'expérience, comme pour dissiper quelque chose de désagréable. Et pour m'aider dans cette démarche, j'ai eu le plaisir d'en faire la lecture commune avec Julie des Petites Lectures de Scarlett."

Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"Sylvie vient de quitter son mari quand elle apprend l'accident de sa mère et les problèmes de sa fille. Peut-être est-il temps pour elle de se replonger dans le passé et dans les évènements qui se sont déroulés presque cinquante ans plus tôt dans la forêt qui encercle le Manoir Foxcote..."

Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?
"J'y suis allée sur le pointe des pieds, avec quelques appréhensions mais quand j'ai enfin réussi à lâcher prise, je me suis laissée emporter. Comme pour le précédent, je n'aime toujours pas l'alternance des époques mais le livre se lit très facilement. Je dirais même que passer un certain moment, il devient extrêmement difficile de le lâcher. Je l'ai trouvé moins oppressant que le premier, mieux équilibré, avec beaucoup de personnages interessants et de rebondissements qui permettent de ne pas se focaliser sur le négatif, même s'il leur arrive quand même vraiment beaucoup de malheurs à tous ces gens-là (un bon marabout ne serait pas de trop à mon avis). Qu'est-ce qui fait alors que ce n'est pas un coup de coeur pour moi ? J'ai mis du temps à mettre le doigt dessus, mais ça y est, j'y vois plus clair... La catastrophe est annoncée dès les premières pages, on la voit arriver, on la sent se précipiter... Personnellement, je préfère les romans qui vont vers la lumière, le mieux. Ici, l'auteur nous place dans la position du voyeur, nous donne l'impression d'attendre avec impatience et délectation l'inévitable précipitation d'évènements dramatiques et de nous réjouir du malheur des autres, comme ces gens qui ralentissent pour jeter un oeil aux accidents sur l'autoroute. Pour ma part, je ne supporte pas ça, je suis plutôt de ceux qui accélèrent pour être sûre de ne rien voir et ce sentiment persistant a donc grandement diminué mon plaisir de lecture."

Et comment cela s'est-il fini ?
"J'ai aimé la fin parce que j'avais deviné certaines choses mais que j'ai également eu quelques surprises, et aussi parce que finalement, cette fois-ci, les secrets n'étaient pas présentés comme incroyables, juste les secrets de familles presque ordinaires, et du coup ça n'engendrait pas de déceptions. Maintenant, le précédent ne m'ayant laissé, au fil du temps, que le souvenir d'une lecture oppressante, la question que je me pose est : qu'en sera-t-il de celui-ci ?"
Lien : http://booksaremywonderland...
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J'ai passé un très bon moment avec ce roman qui alterne des passages contemporains avec la relation du passé. L'auteur développe son histoire de telle manière qu'on ne peut s'empêcher de vouloir lire la suite. L'héroïne est confrontée à une situation difficile au début du livre : elle quitte son mari pour reprendre sa vie en main et deux autres événements viennent chambouler encore plus son existence. Sans vraiment le chercher tout d'abord, elle part en quête de son passé, de celui de sa mère pour aider sa fille à construire le sien.
Un bon roman concernant des secrets de famille qui doivent être révélés pour cicatriser.
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Ma lecture de ce livre a démarré assez lentement, mais plus j'avançais, plus les personnages s'enfonçaient dans les mystères de la forêt bruissante de moult secrets.

Manoir il y a mais, nous ne sommes pas ici dans Rebecca ou Seule en sa demeure. C'est un histoire de familles. Une histoire de filles/femmes luttant chacune contre leurs démons intérieurs.

L'histoire se déroule sur deux époques :

1971 - La grande Rita (mon personnage préféré) est nounou chez la famille Harrington. La petite vingtaine, Rita, généreuse orpheline s'occupe avec amour de Teddy et Hera. Enfant, elle a perdu ses parents dans un terrible accident de voiture dont elle n'est pas ressortie totalement indemne tant psychologiquement que physiquement. Sa patronne, Jeannie, l'épouse Harrignton, ne se remet pas de la perte de son dernier né, sa dépression l'enferme dans une somnolence qui l'éloigne de ses enfants dont Hera, presque une jeune fille, plus affectée qu'elle ne l'avoue par la mort du bébé, elle se réfugie dans la nourriture.

De nos jours - Sylvie est en pleine séparation, sa fille Annie, vivote entre son nouvel appartement miteux, chez son père et ou sa grand-mère. Mais cette dernière vient d'avoir un accident et se retrouve dans le coma à l'hôpital. Annie se sent responsable de l'accident, tandis que Sylvie se sent responsable de tout. Elle a tellement de questions à poser à sa mère, tant de mystères à élucider, pourquoi ne l'a-t-elle pas fait avant ? Est il trop tard à présent ? Sa soeur Caroline n'a pas plus de réponses qu'elle.



Il s'est passé quelque chose à Foxcote dans le Gloucestershire cet été de 1971 et tout nous y ramène. Un bébé a été trouvé, des secrets se sont accumulés. Et, à des années de là, Sylvie sait qu'elle doit retourner dans la forêt de Dean.



L'histoire nous est contée par trois narratrices, Rita, Hera et Sylvie. Cela rythme le récit fait de courts chapitres. La plume d'Eve Chase prend soin de chaque personnage, nous décrivant avec bienveillance leurs émotions, leurs brisures. Démarrée doucement, ma lecture s'est accélérée à la découverte de « bébé forêt » pour ne plus s'arrêter. J'ai soudain été happée dans le terrarium de Rita, à Foxcote, dans le home countie de l'Essex et souhaité le meilleur pour ces femmes aux blessures silencieuses. Les filles du manoir Foxcote a répondu à toutes mes attentes comme un roman feel good mais d'un autre genre. Une lecture que je recommande et qui me donne envie de lire son précédent roman Un manoir en Cornouailles, une autre histoire de secrets...
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