Sur la route de Glasgow

Je remercie Peggy Chassenet pour l'envoi, en service presse, de sa nouvelle : Sur la route de Glasgow.
Le coup de la panne, on vous l'a déjà fait ? Ciara, oui : c'est son quotidien de mécanicienne.
Un soir d'Halloween, au volant de la dépanneuse, elle vole au secours d'un dernier client.
Rien ne l'avait préparée à cette étrange rencontre. En pleine campagne française, elle tombe sur un inconnu en kilt.
Quelques sourires mènent à la proposition d'une folle nuit en pleine forêt...
Une bonne clé à molette, ça protège contre tous les charmes, non ?
Sur la route de Glasgow est une lecture sympathique.
On a ici un mélange des genres : romance, humour, conte, fantastique et aussi un peu d'érotique.
Vous secouez tout ça et nous avons un texte très bien écrit, fluide. J'ai pris plaisir à retrouver la plume de Peggy Chassenet, découverte il y a quelques jours avec le premier tome de sa série Des ados, de l'amour et des monstres.
Il y a plusieurs points de vue, ce qui rend l'ensemble dynamique.
J'ai eu un peu de mal à m'attacher aux personnages. Je ne me suis pas forcément sentie attiré par Ciara au premier abord. Pas plus qu'à ceux qui vont nous faire découvrir cette aventure. J'ai lu ce qui leur arrive de façon assez détaché mais cela ne m'a pas du tout gêné.
Il y a de très bonnes scènes, les touches d'humour ici et là sont très agréables.
Mon seul regret, c'est le format. En effet, c'est trop court à mon goût. J'aime les nouvelles toutefois ici j'ai eu une sensation d'inachevé assez forte. Il serait intéressant que cette nouvelle soit retravaillée en format roman, avec un approfondissement des personnages, de certaines scènes, avec une fin là aussi plus creusée.
C'est un texte très prometteur, vraiment sympathique et dont je garderais un bon souvenir.
Dommage que Sur la route de Glasgow soit si court. Après, ce n'est que mon avis ;) Et il pourra parfaitement convenir à quelqu'un qui n'est pas un grand lecteur (ou une grande lectrice).
Je relirais cette autrice avec grand plaisir.
Ma note : 3,5 étoiles.

Cette nouvelle s'amorce sur les bases d'un univers très solide. le monde qui évolue autour de nous est similaire au notre mais à également son lot de fantaisies qui saura nous surprendre par bien des manières.

Dans cet univers particulier, gravite et évolue des personnages très différents et intéressants par leurs évolutions. Ciara est mère célibataire à la maison et une mécano du tonnerre dans sa vie professionnelle. C'est une femme forte de caractère qui sais ce qu'elle veux ! C'est une battante qui ne lâche rien mais qui sais également nous montrer ses faiblesses. J'ai eu beaucoup d'affection pour cette femme qui ne se laisse pas aller par sa vie et qui s'accorde toujours ses petits moments de plaisirs qui ne regardes qu'elle.

Niall le bel écossais quant à lui, m'a beaucoup intrigué et m'interpelle toujours autant. Il est au début totalement mystérieux et à la fin complètement déroutant. J'ai toujours énormément de mal à le cerner et à le comprendre, c'est un personnage mystérieux et complexe qui a eu du mal à me marquer.

À ça, s'ajoute vers la fin du récit, pour mon plus grand bonheur un nouveau personnage, Liang, je ne m'attendais pas du tout à voir débarquer un nouveau personnage à ce niveau de l'intrigue mais ça a apporté un sang neuf qui a revitalisé mon intérêt. de plus, avec Ciara c'est ceux qui m'ont le plus toucher ! Il est si peu confiant et pourtant si doux, je l'ai adoré.

Ces trois personnages gravitent autour d'un mystère qui me dépasse et dont je n'ai malheureusement pas eu les réponses. pourtant chaque points et évolutions de l'intrigue sont portés avec une belle fluidité, on se sent tout de suite concerné et on ne demande qu'à savoir. C'est donc dommage d'avoir si peu de réponses lors du final.

Mais avant de parler du final, il y a un gros point positif que je tiens à relever. Lors de la scène de sexe, nous avons le droit à de fort principes qui ne se brisent pas à cause d'une atmosphère ou d'une quelconque excuse, ce qui rend et donne toute sa crédibilité à l'instant et donne envie d'aller plus loin dans l'histoire. Chose très positive car quand enfin on arrive au dénouement, c'est la qu'arrive cette vague d'inattendu qui redonne un énorme coup de peps à cette nouvelle. À ce moment là on est en pleine incrédulité on se pose tout un tas de questions et on se demande ce qui nous a échappés ! Pour finalement se dire qu'on aurait jamais pu deviner un tel changement !

Au final, Tout ses points parfaitement maîtrisés et cette dose de mystère m'ont vraiment fait apprécier cette nouvelle, mais à faire trop de mystère manque souvent le temps des réponses et c'est ce qui m'a fait ressortir de cette lecture mitigé avec le célèbre "Pourquoi" dans la tête.

Les mystères sont toujours à double tranchant avec moi et étant assez terre à terre j'ai besoin de ses moments de réponses à la sherlock holmes ou tout nous ai expliqué avec des mots. Peut-être aurai-je du commencer par lire "Des ados, de l'amour et des monstres" avant de m'attaquer à cette nouvelle pour découvrir toutes les subtilités et recevoir les réponses que j'ai attendu comme le saint graal.

Cependant, j'ai quand même passé un bon moment et je conseil sincèrement cette nouvelle aux personnes qui cherchent des personnages forts, une fin qui peps et des mystères sans forcément attendre de grandes réponses. Quant à moi je vais rester à l'affût des prochains projets de l'autrice car j'ai vraiment aimé sa plume.

🌸 AVIS NOUVELLE SUR LA ROUTE DE GLASGOW 🌸

Aujourd'hui je vous parle de "Sur la route de Glasgow" de @peggy_chassenet

A priori, la couverture de la nouvelle est en coordination avec le récit. En effet, nous constatons que nos deux protagonistes sont présents dessus et que les tenues qu'ils portent sont en liens avec le texte, contrairement à ce que le résumé laisse entendre. le dos de l'ouvrage illustre une végétation faisant allusion aux branches des arbres et d'un univers mythologique. Les tons choisis me font penser au crépuscule. Au premier abord, le titre nous laisse penser que l'histoire se déroule en Écosse, mais nous apprenons qu'elle se passe dans les Yvelines, au sein de la vallée de la Chevreuse.

Premièrement, les chapitres sont structurés de façon à ce qu'il y ait une alternance des points de vue des personnages, cela facilite l'accès aux pensées, apportant du rythme au récit. D'ailleurs le prénom du personnage suivi est signifié en début de chapitre, on remarque aussi que chaque section est construite à la manière d'un journal avec les dates. Une autre bonne idée est l'ajout d'une playlist, ayant permis l'écriture de l'ouvrage, cependant il est dommage qu'elle ne nous permette pas de nous immerger complétement dans l'ambiance de mon point de vue. Je n'ai pas ressenti les émotions que l'autrice souhaitait retranscrire lors de son écoute.

L'histoire se met rapidement en place, à partir du troisième chapitre, le récit devient plus prenant/intéressant, car la construction des protagonistes est plus présente. Au cours du récit, l'apparition d'un nouveau personnage redonne du souffle à ce dernier. Nous ferons la connaissance du fils de Ciara, qui nous permettra d'introduire des adjuvants comme la famille de Liang, dotée de facultés, ce qui renforce cette idée de fantastique. J'ai aimé l'intégration de cette petite famille attachante dans ce court récit.

L'autrice nous dépeint une héroïne courageuse, toujours prête à aider son prochain, sa construction est particulière, car elle a beau avoir trente-trois ans, elle agit comme une adolescente, que ce soit au niveau du langage comme du comportement. Ciara n'en reste pas moins prévoyante et mature pour autant, notamment lors des scènes de sexe où elle fait bien attention à se protéger ou à envoyer un petit message à une amie avant de s'aventurer avec un homme dans une forêt en pleine nuit. Malgré le fait que l'ambiance soit torride, elle ne se précipite pas et ne fait pas n'importe quoi.

Des scènes particulières font échos aux orgies/festivités de Dionysos, où l'on y retrouve luxure, nourriture, danse et boisson. Ce récit, énigmatique, nous amène à nous questionner sur le côté fantastique des évènements, notre esprit divague entre mythe et réalité. On ressent de fortes inspirations celtiques et gaéliques, notamment avec le champ lexical employé (dryade, reine, prétendant, etc.…). On tend clairement à penser que ce ne sont pas des êtres humains à proprement parlé. L'immersion est d'autant plus renforcée par l'utilisation de mots écossais qui apportent de la crédibilité aux personnages.

La nouvelle contient des scènes érotiques et explicites qui font partie intégrante du récit. Bien que nombreuses et n'apportant pas d'avancées significatives, elles nous permettent cependant de saisir l'attachement des deux principaux héros. En effet, elles contribuent à créer une intimité en renforçant leurs liens, exacerbée par une tension sexuelle. Avec le recul, il semble évident que cela n'aurait pas eu le même rendu sans elles. Il est surprenant qu'elles arrivent aussi rapidement dans le récit.

La construction de la dernière partie de l'oeuvre est étonnante, nous laissant sur notre faim, l'absence de conclusion évidente nous perturbe au plus haut point et laisse une ouverture à toutes les interprétations possibles. le développement de l'univers créé semble inachevé, ce qui est d'autant plus frustrant, ces idées pourraient être développées afin de donner naissance à une oeuvre plus conséquente. La chute brutale de l'épilogue est rageante, car l'évolution des personnages est bien encrée, nous sommes au summum de l'intrigue et beaucoup de questions restent en suspens, nous voulons une suite !
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Bon, j'ai vu kilt, écossais et j'ai foncé tête baissée. Sauf que nous ne sommes pas du tout en Ecosse, nous sommes en campagne française, mais en présence de deux écossais tout de même.
Merci Peggy Chassenet pour ce SP qui est surprenant.
Une dose d'humour, un peu de fantastique et du sexe; voilà le cocktail de cette nouvelle.
Niall tombe en panne en pleine campagne et porte un kilt et Ciara va aller le dépanner, en tenue de travail bien entendu, puisque son travail est dans un garage.
Elle emmène Niall à la fête où il se rendait et ce dernier l'invite à se joindre à eux.
C'est là où je comprends qu'il y a une part de fantastique et j'avoue que j'aurais aimé que ce sujet soit traité plus en profondeur; en connaître un peu plus sur Niall.
La scène de sexe est top, pas trop hot, juste ce qu'il faut.
Nous nous retrouvons avec un nouveau personnage à la fin du récit; il se prénomme Liang et lui aussi mériterait un développement.
Personnellement, j'aimerais savoir si Ciara va continuer à voir Niall, le bel écossais.
Tout ceci pour dire que la nouvelle est bien, mais trop courte et des personnages méritent un supplément.
Si l'auteure veut bien nous faire plaisir, c'est juste un appel du pied.
Donc, ma note sera de 5/5; belle découverte pour ma part.

Voilà un curieux roman. Très court, on dirait plutôt une longue nouvelle avec un ton très particulier qui hésite entre romance, humour, conte érotique et même fantastique.
Si le mélange est souvent harmonieux, il peut désarçonner le lecteur, mais après tout, il faut parfois désarçonner son auditoire et l'emmener sur des chemins de traverse où le trouble peut lasser place au bonheur de lecture.
Car Peggy Chassenet a une jolie plume. Elle sait installer une atmosphère ( la scène de la forêt est un petit régal ou à l'angoisse succède une étrange fête celtique dont on rage que l'auteure y met fin trop vite.
La suite est cependant assez délectable et se raccorde bien avec le début. le choix de Peggy Chassenet de passer d'un point de vue à un autre est un procédé certes souvent vu mais utilisé ici de très intéressante manière( pour ma part j' y ai trouvé beaucoup d'humour.
Enfin la conclusion qui est un petit tour de force qui surprendra les lecteurs.
Tout en regrettant la brièveté de cette histoire ( ^pour ma part, j'aurais aimé en savoir plus sur certains personnages comme le patron de Ciara ou sur la période entre la rencontre et le retour à Londres), je recommande ce livre qui vous fera rêver et sort des sentiers habituels de la romance en y introduisant avec audace des éléments venus d'ailleurs. Une auteure à suivre en tout cas.