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EAN : 9782072925153
752 pages
Gallimard (06/10/2022)
4.18/5   80 notes
Résumé :
« Telle était la seule chose en laquelle il pouvait avoir encore confiance : le chant du métal et de la poudre. »

1896, Nouveau-Coronado.
Fils illégitime d’un influent propriétaire terrien, Azel fuit son destin, ballotté entre des origines indigènes qu’il renie et une famille qui ne l’accepte pas. Il a préféré rejoindre les montagnes, où il se contente de jouer les chasseurs de primes.
Pourtant, loin des hauts plateaux, la menace d’une g... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (66) Voir plus Ajouter une critique
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2ème livre que je lis d'Emmanuel Chastellière et 2ème coup de coeur !

"La piste des cendres" est la suite, 25 ans plus tard, de "L'empire du Léopard"... que je n'ai pas (encore)] lu mais cela ne présente aucune gêne pour la compréhension de l'histoire.

Avec la fin de l'empire du Léopard, la magie s'en est allée (en même temps, comme je ne l'ai pas lu, je ne peux pas être certaine qu'il y en avait vraiment) et le seul magicien que l'on trouvera dans "La piste des cendres" c'est l'auteur imself !

Emmanuel Chastellière nous mène à la baguette et c'est le maître des tours de passe-passe : en avant, en arrière et hop je t'embrouille !
En plus, il reprend des fragments historiques pour les parsemer dans son histoire : le colonialisme, l'adoration du soleil dans l'Égypte antique, la guerre de sécession, la première guerre mondiale, etc...

Bref ! On ne s'ennuie jamais !


La piste des cendres
Emmanuel Chastellière
Éditions Critic (GF) / Folio (poche)
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Pour son nouveau roman, Emmanuel Chastellière a choisi de réinvestir et d'étoffer l'univers créé dans l'un de ses précédents ouvrages, sorti il y a maintenant deux ans. Nous sommes ici vingt cinq ans après les événements relatés dans « L'empire du léopard », dont l'action se situait dans la péninsule de la Lune d'or, un territoire découvert et conquis il y a peu par le lointain royaume du Coronado. Les combats opposant les nouveaux arrivants aux autochtones se sont soldés par la défaite de ces derniers, désormais plus divisés que jamais et disséminés sur tout le territoire sur lequel se sont implantés de nombreux colons venus du Coronado pour tenter leur chance et faire fortune. Car même si la péninsule ne regorge pas des richesses promises, son étendue permet au moins aux plus ambitieux ou au plus aventuriers de se tailler une part du lion grâce à l'octroi de terres, spoliées aux indigènes et reconverties en grands domaines consacrés, entre autre, à l'élevage de licornes. Les autochtones, eux, se voient bien souvent réduits à l'état de servitude et se retrouvent même dépouillés de leur culture, leurs croyances et leurs mythes, moqués voire interdits par les nouveaux maîtres des lieux. Si la « question indigène » semble réglée, l'apparition d'un mystérieux leader charismatique fait toutefois peser sur les autorités locales la menace d'une révolte. Une menace sérieuse mais qui inquiète cela dit bien moins le vice-roi de Carthagène que la montée de la grogne des propriétaires terriens du nord, qui sont de plus en plus nombreux à critiquer le mépris de la capitale à leur égard ainsi que, plus grave encore, l'ingérence de la couronne du Coronado dans leurs affaires. Qui dit nouvelle époque, dit nouvelle ambiance. Tandis que « L'empire du léopard » s'inspirait librement de la conquête de l'Amérique du sud par les conquistadors, ce nouveau « one shot » est pour sa part davantage influencé par les prémices de la guerre d'indépendance américaine, et emprunte donc beaucoup à l'imaginaire du farwest.

C'est dans ce contexte qu'on va suivre plusieurs personnages. le premier d'entre eux, Azel, est un chasseur de primes, fils métis d'un propriétaire terrien et d'une indigène, qui cherche à venger le meurtre de ses proches, victimes d'une troupe de mercenaires. le roman s'attache également aux pas du général Artémis Cortellan, un personnage déjà croisé dans « L'empire du léopard », et qui ne semble pas avoir renoncé à son ambition ni à ses manigances. le récit met également en scène une indigène officiant comme espionne, un journaliste désireux de couvrir la guerre qui couve en donnant le point de vue des deux camps, ou encore le Loup Gris, chef rebelle fédérant autour de lui tous les autochtones désireux de prendre les armes. C'est avec plaisir que l'on renoue avec l'univers du précédent roman qui s'inscrit dans le registre de la « flintlock fantasy », un sous-genre dans lequel le degré de technologie des civilisations mises en scène est plus proche de nos XVIIIe ou XIXe siècles que du Moyen âge, ce qui se traduit notamment par l'utilisation de la poudre et donc des armes à feu. Un degré de technologie qui se prête bien à l'ambiance western du roman que l'auteur brosse par petites touches : ici une mention faite aux grandes plaines désertiques, là un mot sur l'installation du chemin de fer, là encore l'évocation de confrontations entre tribus amérindiennes et colons… le cadre dépeint ne manque pas de charme, et le surnaturel y est finalement assez peu présent, à l'exception de deux scènes majeures et de la mention (presque anecdotique) de créatures issues du folklore classique de la fantasy (licorne et fée). Comme dans « L'empire du léopard », je suis assez réservée sur cet aspect du roman qui me paraît trop peu exploité, si bien que certains rebondissement impliquant de la « magie » tombent un peu comme un cheveu sur la soupe.

L'auteur parvient sans mal à capter l'intérêt et, si l'histoire souffre de petits problèmes de rythme, ceux-ci sont beaucoup moins importants que dans le précédent ouvrage qui, bien que de bonne facture sur l'ensemble, mettait un peu trop de temps à se mettre en place. Ici le récit démarre sur les chapeaux de roues et, en dépit de quelques longueurs, est constamment redynamisé par un rebondissement inattendu ou une révélation importante. C'est d'ailleurs à ce jeu là que l'auteur se fait le plus habile puisqu'il parvient à surprendre et déstabiliser complètement le lecteur à plusieurs reprises, au plus grand plaisir de ce dernier. On peut notamment saluer la construction du récit, sur laquelle je ne m'attarderais pas pour ne pas risquer de gâcher la surprise des lecteurs, mais qui se révèle fort habile, de même que les stratégies élaborées par certains personnages, à commencer par le retors Artémis. La noirceur du roman participe également au trouble du lecteur, surtout au début de l'histoire, le lecteur ne s'attendant pas à ce que les personnages soient aussi rudement mis à mal. Ces derniers sont bien campés même si, comme dans le roman précédent, j'ai éprouvé quelques difficultés à éprouver de l'empathie pour certains. Azel est en tout cas un héros à la personnalité intéressante car torturée : le jeune homme occupe une position inconfortable, avec à la fois un pied dans chaque monde tout en n'appartenant vraiment à aucun. Artémis Cortellan, lui, est un véritable salaud, mais du genre de ceux qu'on ne peut s'empêcher d'admirer pour leur panache, à défaut de leur sens moral. le personnage du journaliste m'a, pour sa part, laissée plutôt indifférente, mais c'est loin d'être le cas de la combative Zuhaitza, des frères d'Azel ou encore de sa touchante belle-mère, Ombeline.

Emmanuel Chastellière continue d'explorer l'univers élaboré dans « L'empire du léopard » avec un nouveau roman qui se révèle encore une fois de qualité. En dépit de quelques bémols, le texte se lit avec plaisir, tant pour l'imprévisibilité de l'intrigue que pour l'intérêt que l'on porte aux personnages.
Lien : https://lebibliocosme.fr/202..
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Merci à l'auteur et aux éditions Critic pour l'envoi ! J'avais beaucoup apprécié l'Empire du Léopard, un roman qui bénéficiait d'un contexte original mais aussi sombre. du coup, j'étais ravie de recevoir la piste des cendres, qui a lieu 25 ans après les événements du premier roman.

Le roman est scindé en trois parties, ce qui permet d'assister à une montée en crescendo des événements. Il y a également différents points de vue, l'ensemble permet d'avoir une vision complète des événements politiques et des rébellions qui prennent place. D'autant plus que l'agenda est plutôt bien rempli : le loup gris est à la tête d'un groupe dissident, Artémis Cortellan sort de son exil, la Reine Constance s'apprête à se rendre en visite au Nouveau-Coronado...

Au milieu de tout cela, Azel, un jeune métis, fils d'une indigène et un homme d'une grande famille du Coronado. Il cristallise à lui seul les problématiques de cette terre : il n'appartient pas tout à fait aux deux mondes et est donc incapable de mener une vie normale. Reconnu par son père qui ne lui accorde que peu d'attention, il subit cependant les brimades de ses demi-frères, qui le considèrent comme un étranger. de par son histoires et des troubles de son identité, j'ai trouvé ce personnage très agréable à suivre, même si un peu froid par moments.

Les personnages étaient aussi l'un des points de l'Empire du Léopard : sans être nécessairement sympathiques, ils ont des personnalités qui leur sont propres, construites de manière crédible et efficace. Zuhaitsa, Artémis Cortellan, Jophiel... Ils donnent des voix spécifiques aux différentes forces qui s'opposent, pour peindre un tableau nuancé d'une situation complexe.

J'aime ainsi toujours autant le contexte du Nouveau-Coronado. Si le précédent tome nous montrait un Nouveau Monde en pleine conquête, ici, le Nouveau-Coronado est assujetti, mais en proie aux révoltes internes. Nous sommes plus dans une ambiance de western, où les colons s'emparent des richesses locales, maltraitant violemment les peuples sur place, annihilant leur culture.

Le roman a perdu des longueurs du premier opus aussi : l'histoire est constamment en mouvement ! C'est très en phase avec l'aventure associée aux mythes de la conquête de l'Ouest. Il y a beaucoup de rebondissements, notamment dans le côté politique, des trahisons, des combats... C'est un scénario très prenant qui est proposé et je ne me suis pas ennuyée une seule seconde.

Attention cependant à ne pas attendre beaucoup de magie ! Une fois de plus, le récit fait la part belle à un réalisme parfois crue, ne faisant apparaître l'aspect fantasy que par touches. Une fée qui parle dans la tête d'Azel, un peu d'alchimie... Mais pas de manifestations évidentes.

C'est donc une très bonne lecture : un univers original qui continue à déployer son imagerie violente et bien développée. Les personnages sont une grande force du roman, ils sont tous marquants à leur façon, avec des personnalités affirmées. Enfin, l'histoire est surprenante, menée tambour battant et avec de nombreux rebondissements, avec l'aspect nouveau monde très bien construit et fascinant.


Lien : https://lageekosophe.com/
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Nous suivons dans cette histoire la jeunesse puis la vie d'adulte d'Azel, un métisse issu de deux cultures bien différentes, même opposées, peuple conquérant par son père et peuple colonisé du côté maternel, ce qui le déchire et lui fait faire le choix de devenir mercenaire.
J'ai beaucoup aimé ce personnage mais plusieurs autres aussi, "Artemis" le vice-roi déchu qui veut refaire sa place en guerroyant à tout-va, "Calider" le journaliste qui est très intéressant mais aussi "Zuhaitza" une jeune femme forte en caractère.
Évidemment il y en a d'autres mais je ne vais pas tous les citer.
Concernant le worldbuilding, c'est superbe, des grandes pleines aux montagnes en passant par les villes coloniales ou encore le bord de mer mais parfois inhospitalier comme "le volcan", nous avons de quoi être dépaysé. J'ai personnellement fait un rapprochement avec les conquistadors, la couronne d'Espagne et l'Amérique du sud et Centrale, part les noms des villes et montagnes certainement et la manièred'êtredes autochtones, je ne sais pas ce que l'auteur pourrait m'en dire de ce côté. (Il manque tout de même une petite carte pour le fun par contre, j'aime beaucoup les cartes).
Le récit est empli d'aventure, d'action, de révolutionnaires, de soldats, de plusieurs moments impressionnants, voir même épiques, et l'on pourrait même le qualifier de "fantasy gunpowder" vu que les armes à feu sont bien présentent.
J'ai adoré certains éléments comme les montgolfières par exemple ou l'alchimie.
Le côté fantasy est visible mais sans véritable "magie", on est plus sur la suggestion, les croyances, une ambiguïté de ce côté là selon les personnages, mais cela n'entache en rien la qualité et l'intérêt du roman.
La fin elle est autant passionnante qu'un peu triste à mon goût, puis Emmanuel Chastelière prend plaisir tout au long de l'histoire à faire mal au lecteur en supprimant certains personnages, que d'émotions, un peu de colère parfois !
Le Livre se déroule dans le même univers que "L'empire du Léopard" que je n'ai pas lu mais qui maintenant me fait envie.
"La piste des cendres" est un excellent roman que je conseille à tous lecteurs/trices, amateurs de fantasy ou même simplement d'aventure, de grands espaces ou de récits sur le colonialisme ou les révolutions.
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Vous aviez aimé L'empire du léopard et son univers atypique, ses élans de noirceur et d'horreur, son incroyable et ô combien charismatique colonel Cérès Orkatz ? Moi oui. Et c'est pour cette raison que j'attendais depuis plus d'un an la sortie du nouveau roman d'Emmanuel Chastellière, suite qui n'en n'est pas une, La piste des cendres. Seconde incursion dans les terres du Nouveau-Coronado qui, même si elle m'a plu, n'a pas réussi à me toucher avec la même intensité que le précédent roman.

La piste des cendres n'est donc pas une suite directe de L'empire du léopard. Vingt-cinq ans séparent les deux récits et la première chose qui frappe le lecteur est le changement d'atmosphère entre cette fatidique année 1870, chargée d'humidité, de jungle et de manque de moyens et ce nouvel Nouveau-Coronado dont les frontières ont été repoussées jusqu'au Nord, paysage de montagnes et de plaines démesurées. Cette entrée en matière est particulièrement convaincante et trouvera un écho certain chez les lecteurs de L'empire du léopard.

Nous découvrons alors les personnages principaux : Azel, habitant du Nord, dont le métissage est regardé comme une particularité peu enviée dans cette société dans laquelle vous existez soit en tant que colon, soit en tant que colonisé. le flamboyant Artemis Cortellan, que les «anciens» connaissent déjà, mercenaire puis homme politique à la retraite (forcée) et passablement cousin de la Reine Constance. Ou encore Andelo Calider, journaliste qui ne goûte qu'avec peu d'entrain la propagande qu'on lui sert afin de légitimer les actions d'un gouvernement centralisateur.

Si j'ai immédiatement accroché au personnage d'Azel, tourmenté comme pouvait l'être Cérès, je me suis montré plus sceptique en découvrant la situation de ce second puis troisième narrateur.

Et cette crainte s'est malheureusement avérée fondée.

Alors que L'empire du léopard offrait un sentiment de continuité, une narration plus cadrée, La piste des cendres a pris le parti de diversifier son intrigue, aussi bien sur le plan géographique que thématique. Et cela joue, je trouve, en défaveur de l'intrigue d'Azel.

Autant la première partie est incroyablement bien maîtrisée, avec une découverte du personnage d'Azel qui marque, une relation avec Ombeline d'une grande justesse (sans aucun doute l'un des gros points forts du roman) et un final dont je me souviendrai longtemps... Autant la suite m'a donnée l'impression que l'intrigue d'Artemis et de Calider non seulement diluait l'intensité de celle d'Azel mais existait en grande partie dans le simple but d'illustrer les problèmes politiques, un peu convenus, du Nouveau-Coronado.

Le meilleur exemple pour illustrer mon propos est le personnage de Zuhaitza, que l'on découvre une fois le récit bien installé. C'est un bon personnage, mais on ne la voit tout simplement pas assez. Ou du moins pas suffisamment pour que je puisse comprendre ou ressentir l'intensité de sa relation avec Azel. Et à choisir, j'aurais échangé certains chapitres de Calider contre plus de temps pour approfondir Zuhaitza et, par extension, l'intrigue d'Azel.

C'est donc un sentiment assez frustrant car j'ai l'impression qu'Azel, qui porte en très grande partie le récit sur ses épaules, s'efface un peu trop à partir d'un certain point.

Reste que j'ai apprécié le roman : la relation entre Azel et Ombeline est vraiment magnifique, aussi bien dans ce qui est dit que dans ce qui ne l'est pas, et la fin de la partie 1 est d'une incroyable puissance. Cette relation, profonde et touchante, qui consumera Azel dans sa terrible fuite avant lors de la deuxième partie. Ce sont vraiment dans ces moments que j'adore le travail d'Emmanuel Chastellière.

Constance, également, est à ranger dans ce fonctionne très bien dans roman. Plus nuancée qu'elle ne le laisse paraître, on ne la voit pas beaucoup et pourtant, l'une de ses interactions, aussi brève que touchante lorsqu'elle évoque sa Salamandre (j'évite le spoil !), m'a plus marquée que l'ensemble des atermoiements de Calider.

Enfin, la très faible présence de fantasy joue clairement en faveur de la fin. Je n'en dirai pas plus afin de vous laisser le plaisir de découvrir cela par vous-même mais cette quasi-absence d'éléments magiques donne aux rares démonstrations surnaturelles des allures cauchemardesques qui ne sont pas sans rappeler ce qu'une certaine Cérès a pu subir.

Est-ce que j'ai aimé La piste des cendres ? Oui. Est-ce que je le conseille au nouveau venu comme au connaisseur ? Absolument.

Car si, pris dans son ensemble, j'ai moins aimé ce bouquin, certains moments viennent me rappeler pourquoi j'aime tant le travail d'Emmanuel Chastellière. Je n'ai malheureusement pas accroché autant que je l'aurais souhaité à la narration de Cortellan et de Calider mais la première chose qui m'est venue à l'esprit en terminant La piste des cendres c'est : à quand la suite !
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critiques presse (1)
SciFiUniverse
01 avril 2020
La Piste des Cendres est la deuxième plongée d’Emmanuel Chastellière dans l’univers de L'Empire du Léopard. Roman autonome, il complète ce monde en abordant la décolonisation de la péninsule conquise par le Coronado dans le roman précédent. Un roman de gunpowder fantasy sur fond de décolonisation.
Lire la critique sur le site : SciFiUniverse
Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
La tension vous nouait les entrailles, peu importe l’excitation des combats, la colère, la haine, la peur vous guidait. Seule la peur restait présente à vos côtés, de jour comme de nuit. Chez Artemis, ce n’était qu’un murmure lointain, diffus, qui ne l’avait jamais vraiment dérangé. Mais pour d’autres…
Pour d’autres, il s’agissait d’une nuée noire qu’ils portaient comme une couronne d’épines, tête basse. Cortellan n’était pas ainsi.
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Le vent rappela au petit garçon qu'il était le maître de la région, hurlant sous les étoiles baignées de lune.
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Un ultime roulement de tonnerre remonta le sentier avec elle, ses échos prêts à lui mordre les talons. Quelque chose se préparait à débarquer. Quelque chose de bien pire que les fées.
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Un grondement différent se mit tout à coup à résonner à leurs oreilles. Sous leurs pieds, le sable de l'arène frémit. Dans les travées, des gobelets de cuivre se renversèrent.
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Ici, les habitants n’avaient pour horizon que les montagnes et leurs rêves brisés.
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Enregistrement du jeudi 11 juin 2020 dans le cadre du colloque universitaire des Imaginales : « Game of Thrones, nouveau modèle pour la fantasy ? ».
Table ronde animée par Stéphanie Nicot. Avec Emmanuel Chastellière, Lionel Davoust, Silène Edgar, Estelle Faye et Aurélie Wellenstein.
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