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Jean Mourot (Préfacier, etc.)
EAN : 9782080701848
446 pages
Flammarion (04/01/1999)
3.64/5   32 notes
Résumé :

" Ai-je tout dit, dans L'Itinéraire, sur ce voyage commencé au port de Desdemona et d'Othello ? Allais-je au tombeau du Christ dans les dispositions du repentir ? Une seule pensée m'absorbait ; je comptais avec impatience les moments. Au bord de mon navire, les regards attachés sur l'étoile du soir, je lui demandais des vents pour cingler plus vite, de la gloire pour me faire aimer. J'espérais en trouver à Sparte, à... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Ne pas se laisser impressionner par Chateaubriand! C'est un conteur amusant que l'on suit avec plaisir dans sa traversée du Péloponèse, sa recherche de Sparte à Mystra ses aventures chez les beys et agas qui rèchent sur la Morée. On découvre avec lui Athènes en 1806; encore si petite et si ruinée, magnifiée par la grande culture de 'auteur.... Chateaubriand ne s'attarde pas à Istanbul, il va chercher les firmans qui lui permettront de rallier les Lieux saints. j'ai regretté qu'il ne se soit pas étendu sur Contantinople!
En revanche il détaille avec minutie son pélerinage en Palestine, l'arrivée à Jaffa, la visite au Jourdain, et surtout celle de Jérusalem. Récit détaillé de ses aventures, mais aussi faoit appel à toutes les sources, et aux Ecritures, il cherche à identifier avec le plus de précisions possibles les ruinees et monuments, quête peut être dérisoire? Il s'identifie aux chevaliers croisés et il est même intronisé dans un ordre de chevalerie avec l'épée de Godefroy de Bouillon. merveilleuses citations du Tasse et, liste des dépenses établie par son drogman Michel (en Italien) ....
Au retour, il visite les Pyramides, peu après Bonaparte, rencontre des "mamelouks français", ancien soldats de la campagne napoléonienne, et joue même à l'archéologue en relevant les inscriptions de la colonne Pompée à Alexandrie....
A Tunis,il fait une magistrale leçon d'histoire antique, Hannibal, Scipion l'Africain, Massinissa mais aussi Virgile et Saint Augustin. L'ouvrage se termine en majesté avec la Mort de Saint Louis.
Psssionnant!
Lien : http://miriampanigel.blog.le..
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L'itinéraire de Paris à Jérusalem est la relation du voyage qu'entreprit Chateaubriand à la découverte de Sparte, Athènes, Smyrne, Constantinople, Rhodes, Jérusalem, Alexandrie, le Caire, Carthage, Cordoue, Grenade et Madrid. Mais comme le déclare l'auteur lui-même, plutôt qu'un récit de voyage, c'est le journal de la vie d'une année (1806). Plus qu' un récit, c'est l'expression des sentiments et des émotions profondes qu'éprouva cet homme érudit et lettré, nourri de culture classique et habité par la foi chrétienne, faces aux monuments et aux vestiges de civilisations disparues ou sous la coupe de l'occupant ottoman, sur des terres bercées de légendes et de mythologie ou sanctifiées par la foi des hommes. La prose grave et majestueuse de l'auteur se prête à merveille à l'évocation de ces sites qui sont les berceaux de la culture universelle.
Dans la préface du Roman de la momie aux éditions folio, Jean-Michel Gardair faisait souvent mention De Chateaubriand; et ayant appris que par cet Itinéraire de Paris à Jérusalem, l'auteur participa grandement à la vogue pour l'exotisme et l'orientaliste, je me suis laissé tenter par sa lecture. Au-delà du dépaysement évident, ce texte est une plongée dans les racines de notre culture, en compagnie d'un grand prosateur et d'un homme de goût.
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Chateaubriand invite les contemporains que nous sommes à un voyage extraordinaire: (re)parcourir par terre et par mer les régions qui vont de la Grèce à Tunis en passant par la le Moyen-Orient par terre et par mer... au début du XIXe siècle à l'époque où l'Empire Ottoman régnait encore en maître sur ces terres.
Je suis resté frappé par l'aridité, la pauvreté, la violence impitoyable de l'occupation ottomane, les pauvres ruines négligées de l'Antiquité et des Royaumes francs d'Orient mais aussi par la beauté éternelle de certains paysages.
Cette description montre aussi combien la colonisation européenne de ces régions, au fur et à mesure que l'Empire ottoman s'affaiblissait, a pu être perçue à l'époque comme un progrès apportant plus de respect aux populations locales et une amélioration relative de la situation économique. du risque de juger le passé à la lumière du présent…
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Un passionnant journal de voyage!
Très loin du Chateaubriand pontifiant qu'on nous imposait au lycée en "lectures choisies"!
Ce n'est quand même pas le "Guide du Routard" du début des années 1800, mais on y découvre un voyageur curieux des gens qu'il croise, des régimes politiques qu'il subit, des oeuvres d'art qui l'émeuvent.
Grèce, occupée par les Turcs, Constantinople, Anatolie, Rhodes, Jérusalem, Egypte, Tunis...Chateaubriand parcourt ces contrées à cheval, fait des traversées éprouvantes et, bénéfice de son immense culture, nous rappelle pour chaque site visité, l'histoire des lieux et des anciens qui l'ont fréquenté.
Voyage dans le temps autant que dans l'espace.
A lire absolument!
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Ouf, j'ai fini l"Itinéraire de Paris à Jérusalem", de Chateaubriant.

Quel ennui ! L'auteur a voulu montrer qu'il avait une bonne culture classique, ce dont nous ne doutons pas, mais du coup il nous assène des pelletées, des brouettées, voire des charrois de références littéraires et historiques et se montre assez souvent pédant. Dommage. Je pense que ses oeuvres américaines qui se passent dans le nouveau monde, ne se prêtent pas, et pour cause, à ces travers et apparaissent sans doute plus littéraires.
Il reste que c'était indiscutablement un grand voyageur qui a fait face avec détermination à différente péripéties.
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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Les ruines de ce théâtre sont peu de chose : je n’en fus point frappé, parce que j’avais vu en Italie des monuments de cette espèce beaucoup plus vastes et mieux conservés ; mais je fis une réflexion bien triste : sous les empereurs romains, dans un temps où Athènes était encore l’école du monde, les gladiateurs représentaient leurs jeux sanglants sur le théâtre de Bacchus. Les chefs-d’œuvre d’Eschyle, de Sophocle et d’Euripide ne se jouaient plus ; on avait substitué des assassinats et des meurtres à ces spectacles, qui donnent une grande idée de l’esprit humain et qui sont le noble amusement des nations policées. Les Athéniens couraient à ces cruautés avec la même ardeur qu’ils avaient couru aux Dionysiaques. Un peuple qui s’était élevé si haut pouvait-il descendre si bas ? Qu’était donc devenu cet autel de la Pitié que l’on voyait au milieu de la place publique à Athènes, et auquel les suppliants venaient suspendre des bandelettes ? Si les Athéniens étaient les seuls Grecs qui, selon Pausanias, honorassent la Pitié et la regardassent comme la consolation de la vie, ils avaient donc bien changé ! Certes, ce n’était pas pour des combats de gladiateurs qu’Athènes avait été nommée le sacré domicile des dieux. Peut-être les peuples, ainsi que les hommes, sont-ils cruels dans leur décrépitude comme dans leur enfance ; peut-être le génie des nations s’épuise-t-il ; et quand il a tout produit, tout parcouru, tout goûté, rassasié de ses propres chefs-d’œuvre et incapable d’en produire de nouveaux, il s’abrutit, et retourne aux sensations purement physiques. Le christianisme empêchera les nations modernes de finir par une aussi déplorable vieillesse ; mais si toute religion venait à s’éteindre parmi nous, je ne serais point étonné qu’on entendît les cris du gladiateur mourant sur la scène où retentissent aujourd’hui les douleurs de Phèdre et d’Andromaque.
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Les écrivains du XVIIIe siècle se sont plu à représenter les croisades sous un jour odieux. J’ai réclamé un des premiers contre cette ignorance ou cette injustice . Les croisades ne furent des folies, comme on affectait de les appeler, ni dans leur principe ni dans leur résultat. Les chrétiens n’étaient point les agresseurs. Si les sujets d’Omar, partis de Jérusalem, après avoir fait le tour de l’Afrique, fondirent sur la Sicile, sur l’Espagne, sur la France même, où Charles Martel les extermina, pourquoi des sujets de Philippe Ier, sortis de la France, n’auraient-ils pas fait le tour de l’Asie pour se venger des descendants d’Omar jusque dans Jérusalem ? C’est un grand spectacle sans doute que ces deux armées de l’Europe et de l’Asie marchant en sens contraire autour de la Méditerranée et venant, chacune sous la bannière de sa religion, attaquer Mahomet et Jésus-Christ au milieu de leurs adorateurs. N’apercevoir dans les croisades que des pèlerins armés qui courent délivrer un tombeau en Palestine, c’est montrer une vue très bornée en histoire. Il s’agissait non seulement de la délivrance de ce tombeau sacré, mais encore de savoir qui devait l’emporter sur la terre, ou d’un culte ennemi de la civilisation, favorable par système à l’ignorance, au despotisme, à l’esclavage, ou d’un culte qui a fait revivre chez les modernes le génie de la docte antiquité et aboli la servitude. Il suffit de lire le discours du pape Urbain II au concile de Clermont pour se convaincre que les chefs de ces entreprises guerrières n’avaient pas les petites idées qu’on leur suppose, et qu’ils pensaient à sauver le monde d’une inondation de nouveaux barbares. L’esprit du mahométisme est la persécution et la conquête ; l’Evangile, au contraire, ne prêche que la tolérance et la paix. Aussi les chrétiens supportèrent-ils pendant sept cent soixante-quatre ans tous les maux que le fanatisme des Sarrasins leur voulut faire souffrir ; ils tâchèrent seulement d’intéresser en leur faveur Charlemagne. Mais ni les Espagnes soumises, ni la France envahie, ni la Grèce et les deux Siciles ravagées, ni l’Afrique entière tombée dans les fers, ne purent déterminer pendant près de huit siècles les chrétiens à prendre les armes. Si enfin les cris de tant de victimes égorgées en Orient, si les progrès des barbares, déjà aux portes de Constantinople, réveillèrent la chrétienté et la firent courir à sa propre défense, qui oserait dire que la cause des guerres sacrées fut injuste ? Où en serions-nous si nos pères n’eussent repoussé la force par la force ? Que l’on contemple la Grèce, et l’on apprendra ce que devient un peuple sous le joug des musulmans. Ceux qui s’applaudissent tant aujourd’hui du progrès des lumières auraient-ils donc voulu voir régner parmi nous une religion qui a brûlé la bibliothèque d’Alexandrie, qui se fait un mérite de fouler aux pieds les hommes et de mépriser souverainement les lettres et les arts ?
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Tandis que la nouvelle Jérusalem sort ainsi du désert, brillante de clarté, jetez les yeux entre la montagne de Sion et le temple; voyez cet autre petit peuple qui vit séparé du reste des habitants de la cité. Épris, il baisse la tête sans se plaindre; il souffre toutes les avanies sans demander justice; il se laisse accabler de coups sans soupirer; on lui demande sa tête: il la présente au cimetierre. Si quelque membre de cette société proscrite vient à mourir, son compagnon ira, pendant la nuit, l’enterrer furtivement dans la vallée de Josaphat, à l’ombre du temple de Salomon.

Pénétrez dans la demeure de ce peuple, vous le trouverez dans une affreuse misère, faisant lire un livre mystèrieux à des enfants qui, à leur tour, le feront lire à leurs enfants. Ce qu’ils faisaient il y a 5000 ans, Ce peuple le fait encore. Il a assisté dix-sept fois à la la ruine de Jérusalem, et rien ne peut le décourager; rien ne peut l’empêcher de tourner ses regards vers Sion.
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Du lieu où nous étions placés, nous aurions pu voir, dans les beaux jours d’Athènes, les flottes sortir du Pirée pour combattre l’ennemi ou pour se rendre aux fêtes de Délos ; nous aurions pu entendre éclater au théâtre de Bacchus les douleurs d’Oedipe, de Philoctète et d’Hécabe ; nous aurions pu ouïr les applaudissements des citoyens aux discours de Démosthène. Mais, hélas ! aucun son ne frappait notre oreille. A peine quelques cris échappés à une populace esclave sortaient par intervalles de ces murs qui retentirent si longtemps de la voix d’un peuple libre. Je me disais, pour me consoler, ce qu’il faut se dire sans cesse : Tout passe, tout finit dans ce monde. Où sont allés les génies divins qui élevèrent le temple sur les débris duquel j’étais assis ? Ce soleil, qui peut-être éclairait les derniers soupirs de la pauvre fille de Mégare, avait vu mourir la brillante Aspasie. Ce tableau de l’Attique, ce spectacle que je contemplais, avait été contemplé par des yeux fermés depuis deux mille ans. Je passerai à mon tour : d’autres hommes aussi fugitifs que moi viendront faire les mêmes réflexions sur les mêmes ruines. Notre vie et notre cœur sont entre les mains de Dieu : laissons-le donc disposer de l’une comme de l’autre.
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Nous nous rendîmes chez l'aga, pauvre hère, juché sur une sorte de lit de camp, dans un hangar; il me reçut avec assez de cordialité. On lui expliqua l'objet de mon voyage. Il répondit qu'il me ferait donner des chevaux et un janissaire pour me rendre à Coron, auprès du consul français, M.Vial; que je pourrais aisément traverser la Morée, parce que les chemins étaient libres, vu qu'on avait coupé la tête à trois ou quatre cents brigands, et que rien n'empêchait plus de voyager.
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Vidéo de François-René de Chateaubriand
INTRODUCTION : « Il est assez probable que les pages intitulées Pensées, Réflexions et Maximes seront une révélation pour bien des gens, — même pour ceux qui connaissent très suffisamment leur Chateaubriand [1768-1848]. de cela il y a de fort bonnes raisons. Ces pages sont assez courtes ; elles n'ont jamais été publiées, que je sache, séparément ; elles ont paru, pour la première fois, très tardivement, entre 1826 et 1831, quand l'auteur donna chez le libraire Ladvocat, la première édition de ses Oeuvres complètes. […] Et cependant, ces Pensées, — dont l'origine exacte nous échappe, — sont pour la plupart fort remarquables ; et il est évident, pour qui sait lire, qu'il n'eût tenu qu'à Chateaubriand d'en grossir considérablement le nombre, et de se faire une juste place, à côté, et probablement au-dessus de son ami Joubert [1754-1824], parmi les Moralistes français. […] » (Victor Giraud.)
« Le chant naturel de l'homme est triste, lors même qu'il exprime le bonheur. Notre coeur est un instrument incomplet, une lyre où il manque des cordes, et où nous sommes forcés de rendre les accents de la joie sur le ton consacré aux soupirs. » (Oeuvres complètes de M. le Vicomte de Chateaubriand, tome XVIII, Paris, Pourrat frères, 1836, p. 119.)
CHAPITRES : 0:00 — 1. ; 0:45 — Introduction ; 1:09 — 7. ; 2:11 — 18. ; 2:46 — 20. ; 3:10 — 27. ; 3:23 — 30. ; 3:38 — 31. ; 3:51 — 36. ; 4:06 — 38. ; 4:25 — 49. ; 5:09 — 62. ; 5:40 — 64. ; 5:55 — 68. ; 6:48 — 69. ; 7:05 — Générique.
RÉFÉRENCE BIBLIOGRAPHIQUE : Chateaubriand, Pensées, réflexions et maximes, suivies du Livre XVI des Martyrs, édition nouvelle par Victor Giraud, Paris, Bloud & Cie, 1908, 68 p.
IMAGE D'ILLUSTRATION : https://ia800109.us.archive.org/23/items/EST95RES_P8B/BSG_EST95RES_P8B.jpg
BANDE SONORE ORIGINALE : Carlos Viola — Immortal Beloved Immortal Beloved by Carlos Viola is licensed under an Attribution-NonCommercial 3.0 Unported (CC BY-NC 3.0) license. https://thegamekitchen.bandcamp.com/track/immortal-beloved
LIVRES DU VEILLEUR DES LIVRES :
CE MONDE SIMIEN : https://youtu.be/REZ802zpqow
VERSION PAPIER (Broché) : https://www.amazon.fr/dp/B0C6NCL9YH VERSION NUMÉRIQUE (.pdf) : https://payhip.com/b/VNA9W
VOYAGE À PLOUTOPIE : https://youtu.be/uUy7rRMyrHg
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CONTENU SUGGÉRÉ : https://www.youtube.com/playlist?list=PLQQhGn9_3w8qz5KmPK6atVKpK0rkNCCHp https://www.youtube.com/playlist?list=PLQQhGn9_3w8pT0¤££¤31LE VEILLEUR DES LIVRES54¤££¤9ptGAv https://youtu.be/aBUASQxO9z4 https://youtu.be/mMXwZq9N2kk https://youtu.be/uOxWFdHwzzU https://youtu.be/_Q4yz0xGy5U https://youtu.be/JMvEDQcOzIU https://youtu.be/YjvEBidvMXM https://youtu.be/vl0c5Kp1rzM https://youtu.be/6V8EwhYcU40
#Chateaubriand #Pensées #LittératureFrançaise
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