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Critique de orell1


Presque sept années après avoir abandonnée la lecture du deuxième tome de ces Mémoires d'outre-tombe, j'ai enfin repris cet ouvrage en main, porté par la commémoration des 200 ans de la mort de Napoléon et par les nombreux documentaires télévisés qui ne manquent jamais d'envelopper ce genre d'événement.
Il y a 7 ans, Chateaubriand n'avait pas réussi à éveiller ma curiosité pour cet Empereur mal connu des français de ma génération et mal aimé en général par notre époque qui ne veut plus savoir que nos démocraties se sont construites sur des champs de bataille. Dans toute ma scolarité, poursuivie pourtant jusqu'à l'université, aucune mention du grand personnage. Dans ces conditions, difficile d'aborder les Mémoires sans avoir eu accès au préalable à certaines connaissances historiques de cette époque mouvementée post-revolutionnaire.
Mieux documenté depuis, notamment après la lecture il y a peu de temps du manuscrit retrouvé du Mémorial de Ste-Hélène de Las Cases, la reprise des Mémoires prend de nouvelles couleurs car les 4/5ème de ce tome concerne tout de même Bonaparte. Il reste cependant pour moi moins passionnant que le premier tome ancré sur la jeunesse de notre écrivain romantique. le style est sobre dans sa narration des faits passés mais Chateaubriand sait toujours placer ici ou là quelques envolées lyriques et méditations sur la mort, les petits ou grands personnages rencontrés durant sa vie ou encore sa religion chrétienne tant aimée.
Au final, s'armer de connaissances s'avère nécessaire avant d'aborder et de goûter ces Mémoires qui sont certainement d'autant moins lus aujourd'hui que la discipline historique est mise à mal à l'école : aimer l'histoire de notre pays est sans aucun doute une porte d'accès à cette oeuvre littéraire tout comme celle-ci pourrait en être une à la résurgence de l'amour de l'histoire de France dans un pays débordé par la mondialisation.
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