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EAN : 9782100797455
208 pages
Dunod (18/03/2020)
3.46/5   12 notes
Résumé :
Un matin, Bob, le pire manager du monde, est retrouvé mort dans son bureau, une paire de ciseaux entre les omoplates et le crâne fracassé par son imprimante. L’inspecteur Dargémont, grand professionnel de la police nationale, se doute que ce n’est pas un suicide. Mais qui a tué cet odieux personnage, archétype de tous les travers qu’un manager puisse avoir ? Il semble clair que le coupable se trouve parmi les salariés… mais la question est : qui ?
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Vous rêvez de tuer votre patron ? Faut-il encore qu'il soit Bob, insupportable, un humour limite et sexiste, pour qui les salariés sont meilleurs quand ils se taisent et exécutent, et surtout vulgaire pour pas dire grossier (ça me rappelle quelqu'un !). J'ai passé un super moment drôle et intelligent sur le monde moderne en entreprise - il y manquait plus que les végétaliens a la cantine... Sous forme de Vaudeville, entre les interrogatoires du personnel et la scène finale à la Agatha Christie, mais alors : qui a tué Bob ?
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J'ai choisi ce livre sans lire le résumé, comme toujours avec les audiobook, car j'aime me laisser surprendre quand il s'agit d'un auteur que je ne connais pas. Vu la couverture je ne m'attendais pas à un vrai polar, je pensais plutôt à un roman policier humoristique déjanté.

Bob a été retrouvé mort assommé par une photocopieuse et des ciseaux plantés entre les omoplates. Tous les employés du Calbut breton sont suspects, ils sont interrogés à tour de rôle par un inspecteur, car tous avaient une bonne raison de vouloir la mort de leur boss. Il se dégage un portrait particulièrement horrible de Bob, tout le monde le déteste et subit sa méchanceté crasse. Il méprise ses collaborateurs, les maltraite et les humilie sans cesse, mais surtout il est complètement incompétent. Même Jessica qui a investi vingt-cinq millions dans ce qui était autrefois une start-up prometteuse en est persuadée, mais Bob a le chic pour faire virer les directeurs commerciaux successifs à sa place. S'il est imbuvable et sexiste, l'inspecteur ne fait pas mieux en matière de mépris envers les femmes. Les dessous de l'entreprise se révèlent peu à peu au cours des divers interrogatoires.

La personnalité de l'inspecteur, qui a tendance à traiter les femmes qu'il interroge comme des objets sexuels, soulignant leur beauté par exemple m'a vite fait comprendre que l'on n'était pas dans un polar, même pas humoristique. le patron est une vraie caricature, et ses employés n'en sont pas loin. Il s'agit en fait d'un livre de management. J'ai trouvé que le trait est poussé beaucoup trop loin et enlève son acuité au texte. Qui peut croire qu'un patron tel que Bob existe encore de nos jours ? On nage en pleine caricature. Metoo est aussi passé dans les entreprises et Bob se retrouverait au tribunal pour harcèlement envers ses employées, même dans une société moins procédurière que les USA. Les patrons et les managers sont loin d'être des anges, mais à ce point-là ça fait un peu dix-neuvième siècle. Je pense que les mauvais traitements sont nettement plus subtils dans la réalité et pas du tout imaginaires, il y a de nombreux enjeux de pouvoir dans les entreprises.

L'auteur reproche aux salariés d'avoir accepté les très mauvaises manières du patron sans avoir mis de limites ou essayé de le changer. Son message est qu'il faut toujours dialoguer et ne pas rester passif face aux mauvais traitements. Je pense que ce n'est pas réaliste, Bob est vraiment une caricature, je n'ai jamais connu de chefs pareils, par contre des formes de non respect subtiles sont courantes. Très souvent le dialogue est à sens unique et les propositions des travailleurs que l'on laisse s'exprimer sont systématiquement refusées et ignorées. Au final les gens n'ont plus envie de s'impliquer au delà du minimum. Les salariés du livre soulignent à plusieurs reprises que le bonheur au travail est un mythe' qu'il s'agit avant tout de payer les factures et ça me paraît une évidence. Les relation entre les collègues sont marquées par une certaine hypocrisie. Je pense pour ma part que la survie en entreprise dépend de notre capacité à se détacher des attentes « affectives » que l'on peut avoir vis à vis de son travail. de faire au mieux, mais de laisser ces problèmes au bureau quand on part, ça ne doit pas devenir le point central de notre vie, ce qu'on apprend à faire avec les années.

J'ai bien aimé ce livre même si j'aurais préféré que Bob et ses employés soient plus proche de la réalité. Je pense qu'il est nettement plus agréable à écouter qu'à lire en format papier, on se sent immergé dans cette structure malgré son côté caricatural. Un grand merci à Netgalley et Voolume pour cette découverte.

#MaisquiatuéBob #NetGalleyFrance !
Lien : https://patpolar48361071.wor..
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Vous y croyez vous au bonheur au travail ?

Le ton est donné, Bob, le boss du Calbut Breton a été tué. Qui donc est le meurtrier ? L'inspecteur Dargémont est dépêché sur place pour interroger les principaux suspects, ses collaborateurs. Une demi-douzaine en tout, chaque interrogatoire est suivi d'un petit debrief de l'inspecteur est un barème de l'employé sur son éventuel culpabilité. J'ai beaucoup aimé, c'est très drôle mais il faut garder en tête qu'il y a une vraie réflexion sur le monde du travail. C'es très stéréotypé mais on y trouve des réflexions assez vraies comme la conciliation entre travail et vie personnelle, l'incompétence, la misogynie... J'ai beaucoup aimé le ton du narrateur, Grégory Lefourn pour les personnages incarnés mais aussi la réflexion de l'auteur à la fin pour nous faire réfléchir sur notre sentiment vis-à-vis de notre travail. Je vais jeter un oeil à ses podcasts et à ses autres livres pour permettre d'y réfléchir un peu plus...
#MaisquiatuéBob
#NetGalleyFrance
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Mais qui a tué Bob ? Bob, manager détestable, a été assassiné. Tout le monde dans l'entreprise du Calbut Breton le détestait, tout le monde est donc suspect…

Intrigue 💙💙💙
Personnages 💙💙💙
Développement personnel 💙💙💙
Final 💙💙💙
Audio 💙💙💙

-> Enquête et interrogatoires
Il ne faut pas s'attendre à un vrai polar, le but de l'enquête ici est de mettre en avant des problématiques rencontrées dans l'entreprise et notamment avec un manager. Malgré tout je trouve que c'est une façon très originale d'amener le développement personnel qui est un genre que je n'apprécie pas forcément. J'ai pourtant passé un plutôt bon moment ici.

Il y a vraiment une histoire avec un début et une fin et même un petit suspense tout au long du roman. J'ai été surprise par la conclusion, je ne m'y attendais pas.

-> Quel salarié a tué Bob ?
Chaque collaborateur est interrogé et a un lien avec Bob, un historique et une relation pas toujours très saine d'ailleurs… Chacun permet de mettre en avant des situations au travail de façon assez « ludique », le fait de changer régulièrement de point de vue donne du rythme au livre. Les interrogatoires se font à la chaîne, suspect par suspect avec en fin de chapitre la conclusion de l'enquêteur.

Bien évidemment tous les personnages sont caricaturaux pour bien mettre en situation les différents problèmes rencontrés avec ce manager et cela m'a fait rire, même si le fond n'est absolument pas drôle et fait même froid dans le dos… je n'ai jamais connu la pression ni le harcèlement mais j'imagine bien que cela peut arriver plus souvent qu'on ne le croit.

J'aurais aimé que l'auteur donne justement plus de clés concrètes pour pouvoir s'en sortir en cas de situation identique (pour ne pas en arriver à tuer son manager 😉). le sujet reste assez survolé mais très accessible pour ceux qui n'aiment pas particulièrement le genre et veulent faire un premier pas vers cette réflexion sur le management, qu'on soit manager ou managé.

L'audio est bien réalisé et le côté caricatural des personnages bien fait mais sans trop en faire non plus.

#NetGalleyFrance
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L'idée de base est redoutable : le boss d'une start-up est assassiné, et comme tout le monde le détestait, tout le monde est suspect : la dirigeante du fonds d'investissement actionnaire, le DRH, le Directeur Commercial, le standardiste...
A partir de là, l'auteur fait passer un à un les personnage, dans une forme toujours identique (chacun se présente / se remémore intérieurement ses souvenirs avec le boss / subit l'interrogatoire du flic / on lit les notes du flic sur l'interrogatoire).
Evidemment les traits sont très lourds, c'est caricatural à souhait (exemple l'actionnaire du fonds d'investissement britannique utilise du franglais tous les deux mots, l'assistante du boss est une pauvre femme qui élève seule un enfant et donc ne peut pas perdre son boulot, le Directeur marketing est un gros plouc qui a des idées nulles ("le string breton c'est pas pour les thons"), etc.
En clair : c'est une lecture d'été, parfois drôle, divertissante mais qui est très loin de dénoncer avec finesse des travers modernes du monde du travail (comme étaient par exemple parvenus à le faire les auteurs de "l'open space m'a tué", qui mettaient en exergue avec une absolue finesse d'analyse les travers du management dans les boîtes de conseil, derrière leurs saynètes très drôles).

La fin est particulièrement décevante parce qu'on se rend compte que l'auteur va raccrocher son texte à un manuel de management et nous fait la morale (genre : ne subissez pas vous aussi votre boss en entreprise, vous êtes responsable de votre mal être au travail si vous ne dites rien ...)
Il aurait été plus drôle qu'il n'y ait pas de morale à cette histoire, justement, et que le lecteur en déduise par lui-même ses propres conclusions !
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Qui aime son travail de nos jours ? Il faut bien travailler. Vous croyez au bonheur au travail, vous ? Si vous gagniez cinquante millions au Loto, vous démissionneriez tout de suite, non ?
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